Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Rencontre des écrivains euro-algériens à Alger

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Rencontre des écrivains euro-algériens à Alger

    Le dialogue culturel véhiculé depuis des siècles ne peut qu’être renforcé et possible aujourd’hui, affirment les écrivains réunis mercredi et jeudi passés à la cinémathèque Zinet de l’Oref dans le cadre de la rencontre des écrivains euro-algériens à Alger

    L’ouverture de cette importante rencontre s’est faite par Mme Zehia Yahi, chef du cabinet du ministre de la Culture, qui a lu en son nom une lettre adressée aux participants, où elle affirmait que «les écrivains, qui sont des créateurs individuels, peuvent paradoxalement être un vecteur collectif puissant de dialogue interculturel et l'accès réciproque aux littératures étrangères qui rend les peuples et les sociétés de moins en moins étrangères les uns envers les autres».

    Mme Laura Beaza, le chef de délégation de la Commission européenne, a indiqué avant tout que cette rencontre s’inscrit pleinement dans la continuité de la politique européenne de promotion de l'échange interculturel. Elle a notamment insisté sur le fait que le soutien du dialogue entre les peuples ne peut se faire qu'en favorisant «concrètement» les espaces et les moments d'échange entre les acteurs des sociétés avec les gens de culture».

    Elle est notamment revenue sur la réunion des écrivains euro-méditerranéens à Barcelone en 2008 en rappelant les conclusions de cette réunion qui a préparé celle des ministres de la Culture à Athènes quelques mois plus tard.

    Le premier à intervenir en cette matinée de mercredi est Mustapha Chérif avec une communication intitulée «L’universel et le spécifique ». L’islamologue a insisté sur la possibilité de créer une symbiose entre les cultures des deux rives de la Méditerranée en expliquant que cette diversité perceptible durant des siècles et qui a trouvé un écho favorable et s’est ancrée dans les mentalités ne peut que s’inscrire dans la réalité d'aujourd'hui et de notre devenir, l’islamologue algérien a insisté sur la possibilité d'initier un dialogue entre les cultures.

    Fadéla M’rabet, qui intervenait dans la matinée du jeudi, a évoqué son expérience personnelle en parlant de l’utilisation de la langue française qu’elle fait «sans complexe et sans culpabilité, sans arrogance, mais sans humilité». Elle pense toutefois que chaque écrivain écrit avec une nouvelle langue et que «toute langue est mixte, comme tout mariage».

    Elle s’est interrogée aussi sur cette classification de la littérature écrite en français, entre littérature française et littérature francophone en se demandant qu’elle est le meilleur moyen de lutter contre le communautarisme.

    Dans son intervention, l'écrivain portugais, Rui Cardoso, a relevé dans son intervention «J'écris depuis la frontière», que le colonialisme a laissé des séquelles qui expliquent les incompréhensions qui subsistent entre les deux rives de la Méditerranée.

    Amin Zaoui a pour sa part estimé que les intellectuels des deux rives de la Méditerranée finiront par se comprendre, s’ils arrivent à surmonter la peur de l'autre, peur perceptible dans leurs écrits.

    La journée du jeudi a été animée principalement par des écrivains algériens qui n’ont pas manqué de mettre en évidence l’affirmation de la culture algérienne, de sa richesse.

    Par Le soir
Chargement...
X