Bouteflika reconnaît que le chemin reste long pour la démocratie en Algérie
Après dix ans de règne à la tête de l’Etat algérien, le président Abdelaziz Bouteflika a réaffirmé, samedi 31 octobre, sa « conviction profonde » que la démocratie est une culture qui s’inscrit dans la durée. Lors d’un discours prononcé à l’occasion du 20 eme anniversaire de la création du Conseil constitutionnel, le chef de l’Etat a estimé que «le contrôle de constitutionnalité est une culture, au même titre que la démocratie». «Il doit passer par une expérience et une pratique qui s'inscrivent dans la durée pour s'ériger en partie intégrante de notre culture quotidienne et de notre réalité politique », a-t-il dit.
M. Bouteflika soutient que le chemin reste long pour la démocratie en Algérie. « Nous avons dès lors conscience que ce que les autres ont accompli au fil de plusieurs générations ne saurait être raccourci ni réalisé en un laps de temps chez nous, car nous savons parfaitement que la démocratie n'est pas une prescription médicale prête à l'emploi, valable pour toutes les sociétés quels qu'en soient les lieux et les époques », a-t-il affirmé.
«Il est tout à fait clair que la démocratie ne peut être édictée par un décret, ni imposée aux gens par la contrainte et la force. Elle est par essence une culture et une pratique couronnant l'expérience d'une société donnée, dans sa composante civilisationnelle et sa progression historique, étroitement liée à ses spécificités, ses priorités et ses moyens », a t-il encore ajouté.
Pour rassurer ce qui doutent de l’avenir démocratique du pays, le président Bouteflika a déclaré que « l'Algérie qui œuvre à être au diapason des nouveautés au plan international et à s'intégrer positivement dans le processus d'une mondialisation, que nous souhaitons porteuse de paix et de prospérité pour toutes les nations, sans exception aucune, veille assidûment à consacrer l'Etat de droit au sein d'une société démocratique moderne et authentique. Elle aspire à occuper une place particulière dans le concert de nations, partant de son attachement au principe de la souveraineté de la Constitution ».
Dans son discours, M. Bouteflika n’a pas évoqué le maintien de l’état d’urgence, en vigueur depuis 1992. Il n’a pas fait allusion aux multiples violations de la Constitution dénoncées par les partis de l’opposition. La dernière en date est la loi de finances complémentaire adoptée par ordonnance alors qu’elle n’a pas un caractère d’urgence comme le stipule la Constitution.
TSA
Après dix ans de règne à la tête de l’Etat algérien, le président Abdelaziz Bouteflika a réaffirmé, samedi 31 octobre, sa « conviction profonde » que la démocratie est une culture qui s’inscrit dans la durée. Lors d’un discours prononcé à l’occasion du 20 eme anniversaire de la création du Conseil constitutionnel, le chef de l’Etat a estimé que «le contrôle de constitutionnalité est une culture, au même titre que la démocratie». «Il doit passer par une expérience et une pratique qui s'inscrivent dans la durée pour s'ériger en partie intégrante de notre culture quotidienne et de notre réalité politique », a-t-il dit.
M. Bouteflika soutient que le chemin reste long pour la démocratie en Algérie. « Nous avons dès lors conscience que ce que les autres ont accompli au fil de plusieurs générations ne saurait être raccourci ni réalisé en un laps de temps chez nous, car nous savons parfaitement que la démocratie n'est pas une prescription médicale prête à l'emploi, valable pour toutes les sociétés quels qu'en soient les lieux et les époques », a-t-il affirmé.
«Il est tout à fait clair que la démocratie ne peut être édictée par un décret, ni imposée aux gens par la contrainte et la force. Elle est par essence une culture et une pratique couronnant l'expérience d'une société donnée, dans sa composante civilisationnelle et sa progression historique, étroitement liée à ses spécificités, ses priorités et ses moyens », a t-il encore ajouté.
Pour rassurer ce qui doutent de l’avenir démocratique du pays, le président Bouteflika a déclaré que « l'Algérie qui œuvre à être au diapason des nouveautés au plan international et à s'intégrer positivement dans le processus d'une mondialisation, que nous souhaitons porteuse de paix et de prospérité pour toutes les nations, sans exception aucune, veille assidûment à consacrer l'Etat de droit au sein d'une société démocratique moderne et authentique. Elle aspire à occuper une place particulière dans le concert de nations, partant de son attachement au principe de la souveraineté de la Constitution ».
Dans son discours, M. Bouteflika n’a pas évoqué le maintien de l’état d’urgence, en vigueur depuis 1992. Il n’a pas fait allusion aux multiples violations de la Constitution dénoncées par les partis de l’opposition. La dernière en date est la loi de finances complémentaire adoptée par ordonnance alors qu’elle n’a pas un caractère d’urgence comme le stipule la Constitution.
TSA
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