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Critiques Sur Le Fonctionnement De L’etat Algérien

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  • Critiques Sur Le Fonctionnement De L’etat Algérien

    Arrêtez la démogogie!

    La corruption existait du vivant de H. Boumediène qui a cherché en vain à la combattre, après l’avoir vigoureusement dénoncée. Elle s’est considérablement développée par la suite.

    De nombreux hommes politiques et observateurs ont récemment dénoncé de façon véhémente la centralisation du pouvoir dont ils rendent seul responsable le président de la République. Par ailleurs, ils accablent l’Etat algérien, reprenant à leur compte le qualificatif de «déliquescent» que lui accole l’ancien chef de gouvernement A. Benbitour. Il ne s’agit pas ici de donner quitus au bilan provisoire du chef de l’Etat. Il s’agit de mettre au jour une ignorance feinte ou réelle du fonctionnement de l’Etat algérien, une sous-estimation volontaire de la complexité des processus de décision en amont comme en aval et la négation implicite du poids du factionnalisme, au sein des sphères dirigeantes, alors que celui-ci constitue un invariant de l’histoire politique de l’Algérie. Nous passerons en revue l’essentiel des griefs adressés au président de la République.

    Sur le «coup d’Etat constitutionnel»

    La révision constitutionnelle du 12 novembre 2008 avait pour objet de supprimer la limitation du nombre des mandats et non d’instaurer la présidence à vie de quelque candidat que ce soit. Elle n’a pas introduit l’unicité de candidature, de sorte que tout Algérien répondant aux critères d’éligibilité eût pu se présenter. Dans la Constitution algérienne, on peut être candidat à la magistrature suprême ad vitam aeternam. Il n’en résulte pas qu’on puisse être président à vie. Comme je l’ai déjà dit (V. L’Expression du 28 avril 2009), au moins douze candidats d’envergure nationale (dont un ancien président de la République et six anciens chefs de gouvernement) auraient pu faire acte de candidature. Ils auraient pu constituer pour la circonstance, une sorte de coordination pour l’alternance au pouvoir sans avoir besoin d’élaborer un programme de gouvernement ou même d’aboutir à un diagnostic partagé de la situation algérienne. Or, il n’en a rien été. Et il est admis aujourd’hui que l’institution militaire n’est pas intervenue pour dissuader telle ou telle personnalité de solliciter les suffrages populaires. Le Président Bouteflika a demandé au peuple algérien de lui renouveler sa confiance, afin qu’il puisse achever les chantiers ouverts lors du 2e quinquennat. En dehors de lui, aucun candidat déclaré n’aurait pu remporter l’élection présidentielle. Mais un retour en arrière s’impose. Entre 1999 et 2009, aucun des contempteurs actuels du président de la République n’a pris une seule initiative tendant à conférer un minimum de crédibilité à son statut d’opposant supposé: création d’une formation politique, d’un cercle de réflexion, d’une société savante, d’une association. L’opprobre jeté, en son temps, sur Sid Ahmed Ghozali et Ahmed Taleb Ibrahimi n’a été dénoncé ni par M.Hamrouche, ni par A.Benbitour, ni par R.Benyellès, comme si la revendication démocratique était divisible ou à géométrie variable. Qui a empêché et empêche encore aujourd’hui les opposants au Chef de l’Etat de fédérer autour d’eux des universitaires, des chercheurs, des syndicalistes, des chefs d’entreprise, des cadres du secteur public et du secteur privé, des étudiants, pour réfléchir à un projet de société dont le pays aurait, à leurs yeux, urgemment besoin?

    A. Benbitour vient enfin de franchir le pas. Bravo. Qu’il sache, en tout cas, qu’il n’entre pas dans les intentions du président de la République de saborder son initiative, comme il aura lui-même tout le loisir de le constater dans les semaines et les mois qui viennent. Il faut espérer qu’il fera des émules, mais cela est une autre histoire.

    Sur la réconciliation nationale

    D’abord, le président de la République n’est comptable, d’aucune manière, des tragiques évènements qui ont ensanglanté l’Algérie à partir de 1992. Ensuite, les prodromes de la réconciliation nationale avaient été lancés par le Président Liamine Zeroual en 1995 (loi sur la Rahma) puis confortés en 1997 par l’accord ANP/ AIS. Il eût été pour le moins paradoxal que le Président A. Bouteflika prît le chemin inverse de la dynamique mise en place dès l’origine par son prédécesseur. Il est vrai cependant que le processus de réconciliation nationale n’a pas obéi aux phases successives auquel il a été soumis, par exemple en Afrique du Sud, et il est incontestable que les conditions d’application des lois de 1999 et de 2005 n’ont pas toujours été conformes à la lettre autant qu’à l’esprit de leurs dispositions respectives.

    Ceci posé, il est normal que le président de la République invite instamment aujourd’hui les bénéficiaires du pardon à revenir sur le droit chemin, alors que tous les repentis ont pu se réinsérer socialement et se mettre définitivement à l’abri de toute poursuite. On attend, à présent, avec impatience que les initiateurs du contrat de Rome du 13 janvier 1995, décernent le satisfecit qu’il mérite au président de la République, puisqu’à l’évidence, celui-ci a su mettre en oeuvre tout ce qu’ils n’avaient eu de cesse de réclamer, à savoir, en substance, la réconciliation nationale.

    Rente, scandales et corruption

    La corruption n’a pas commencé avec le retour de A. Bouteflika aux affaires. Elle existait du vivant de H. Boumediène qui a cherché en vain à la combattre, après l’avoir vigoureusement dénoncée. Elle s’est considérablement développée par la suite. Si elle revêt aujourd’hui une dimension inquiétante, comme le prouve le dernier rapport de Transparency International Algérie, c’est parce que notre pays a engrangé des dividendes considérables, grâce à l’envolée des prix du pétrole et parce que les activités du commerce extérieur ne sont pas régulées, offrant ainsi à des milliers de pseudo-opérateurs du commerce extérieur la possibilité de gains considérables grâce auxquels nombre de fonctionnaires de l’Etat se font graisser la patte. Ceci dit, le président de la République peut difficilement accepter la collaboration de personnes dont la justice (et non pas la rumeur) aurait démontré qu’ils ont commis des actes criminels ou délictueux. Le président de la République s’est engagé à moraliser le vie des affaires et vient de réaffirmer solennellement, le 28 octobre dernier, à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire, sa détermination à lutter vigoureusement, grâce à des moyens décuplés, contre la corruption et à sanctionner tout corrompu, quel que soit son rang dans l’Etat. Il faudra donc juger sur pièces. Nous sommes bien d’accord que, sous réserve de la présomption d’innocence, personne ne doit se considérer comme au-dessus des lois. Cependant, personne n’a le droit de confondre entre les scandales survenus sous la présidence de A. Bouteflika avec ceux qui n’auraient été rendus possibles, selon ses opposants, qu’avec sa bénédiction. Ce sont là des affirmations qui sont aux confins de la diffamation. Depuis 1999, le président de la République n’a ni ordonné, ni béni, ni cautionné quelque transgression de la loi que ce soit. Les affaires Tonic Emballage, BCIA, El Baraka Bank, PNDA, FNDRA ne concernent a priori, ni de près ni de loin le chef de l’Etat. La justice a été saisie dans certains cas, elle le sera dans les autres. Il faut la laisser accomplir son office en toute sérénité.

  • #2
    Sur les mesures impopulaires en cascade

    Les adversaires du président de la République visent, notamment la loi de finances complémentaire pour 2009. En quoi la LFC édicte-t-elle des mesures impopulaires? Mesures impopulaires que celles qui créent des niches sociales, afin d’inciter les chefs d’entreprise à recruter, à former et à mieux rémunérer les salariés? Il ne s’agit pas ici de se prononcer sur l’efficacité future de ces dispositifs mais de reconnaître qu’ils s’inspirent d’une volonté des pouvoirs publics de combattre le chômage.

    Mesures impopulaires que celles qui visent à traquer les fraudeurs qui se jouent de toutes les réglementations et affichent avec insolence des signes de richesses qu’ils ont indûment accaparées? Mesures impopulaires que celles qui visent à préserver nos ressources en devises? Certains irresponsables, dans l’opposition comme dans la société civile, pensent qu’il sera facile de revenir vers le FMI, si d’aventure nos réserves de change devaient fondre en quelques années et qu’il nous sera fait bon visage? Ils se trompent lourdement. En revanche, il est vrai que l’Algérie aurait dû élaborer un code des investissements privilégiant les investissements productifs (et non un texte s’adressant de façon indiscriminée à tous les projets économiques et commerciaux), adopter dès l’origine une réglementation des changes moins libérale, s’assurer que nos PMI/PME avaient déjà été mises à niveau, négocier plus longuement l’Accord d’association avec l’Union européenne, en s’inspirant des expériences marocaine, tunisienne et égyptienne. La stratégie industrielle (remise en selle en 2009) aurait dû être élaborée il y a dix ans et depuis, largement mise en application (elle aurait certainement déjà donné des résultats prometteurs).

    L’aménagement du territoire aurait dû figurer parmi les toutes premières préoccupations des pouvoirs publics, avant que la menace de la ruralisation de nos villes ne devienne irréversible et l’étroite bande côtière du pays occupée par 80% de la population.

    S’agissant de la loi relative aux hydrocarbures du 28 avril 2005 que d’aucuns qualifient de «loi scélérate», comment ne pas mettre au crédit du président de la République sa quasi-abrogation, 15 mois plus tard (le 29 juillet 2006), avant même qu’un seul texte réglementaire n’ait été publié pour son application. Le président de la République s’est ravisé, après s’être laissé circonvenir par des personnalités liées à des officines étrangères. Dont acte. Aucun gouvernant n’est omniscient. C’est la persistance dans l’erreur qui appelle réprobation et condamnation. En ce qui concerne les retards dans la réalisation des logements, les impérities de l’Aadl, les glissements de plannings contractuels pour ce qui concerne l’autoroute Est/Ouest ou le métro d’Alger, faut-il rappeler à certains esprits égarés que le président de la République n’est pas un chef de chantier. Il appartient aux institutions créées par l’Etat et dotées de tous les moyens, aux entreprises retenues, à leurs sous-traitants, aux différents maîtres de l’ouvrage d’exercer leurs responsabilités et de cesser de se défausser sur les responsables de l’Exécutif. Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, N.Moussa, qui se bat bec et ongles pour qu’un million de logements soient livrés d’ici 2014, conformément à la feuille de route que lui a fixée le chef de l’Etat, n’est pas non plus un conducteur de travaux.
    Les défaillances sont imputables à certaines APC et APW qui ne veulent pas assumer leurs responsabilités, malgré les injonctions du ministre de l’Intérieur qui n’est pas non plus l’enchanteur Merlin.

    Ni le président de la République, ni le ministre de l’Intérieur, ni celui de l’Urbanisme ne commandent à la mafia du ciment, celle du sable et celle des autres matériaux de construction qui disposent toutes de relais au sein des collectivités territoriales. Qu’il faille mettre hors d’état de nuire une telle engeance est bien le moins. L’ensemble des institutions de l’Etat est mobilisé à cet effet, mais la lutte contre le grand banditisme est extrêmement ardue et longue.

    Sur l’Etat déliquescent

    Il est clair que l’Etat algérien n’est pas un Etat déliquescent et qu’il ne sera jamais touché par le syndrome somalien, comme semblent le redouter ou peut-être l’espérer quelques bons esprits. L’Etat algérien doit cependant s’engager sans délai dans la diversification de notre économie, la lutte implacable contre les réseaux mafieux transnationaux, le renforcement des prérogatives de toutes les institutions de contrôle, la réforme du système éducatif, le démantèlement des oligarchies locales, au besoin en remettant à plat toute l’organisation territoriale. Mais surtout afin de prévenir toute nouvelle dégradation du climat social et reconquérir l’Algérie laborieuse et intègre (c’est grâce à elle que le pays tient encore debout et c’est sur elle que le chef de l’Etat gagnerait à s’appuyer), le président de la République devra rompre impérativement toutes les amarres avec ceux qui, ayant abusé de sa confiance, confondent les centaines de milliards de DA d’argent public dont ils sont les ordonnateurs avec leur tirelire personnelle.

    (*) Professeur de droit
    Ancien élève du Doyen Mahiou
    Ali MEBROUKINE (*)
    L'Expression

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    • #3
      Journaliste ou prof ou amateur du brossage?

      C'est un message du président?

      Chitta en puissance, mais la réalité est que cet article ne cesse de se ridiculiser au fil des lignes, simplement parcequ'on sent clairement qu'il y a une tentative de justifier la catastrophe bouteflika en disant "qu'auriez vous voulu qu'il fasse".

      Elle n’a pas introduit l’unicité de candidature, de sorte que tout Algérien répondant aux critères d’éligibilité eût pu se présenter.
      Sans blague! Mais il réalise ce qu'il dit ce journaliste ou pas? le président ne s'est pas auto déclaré empereur ou roi, alors on peut dormir tranquille!!:22:

      En dehors de lui, aucun candidat déclaré n’aurait pu remporter l’élection présidentielle.
      Apparemment, il a consulté un médium avant d'écrire l'article.

      Qu’il sache, en tout cas, qu’il n’entre pas dans les intentions du président de la République de saborder son initiative,
      Ce médium connait même les intentions de Bouteflika!

      D’abord, le président de la République n’est comptable, d’aucune manière, des tragiques évènements qui ont ensanglanté l’Algérie à partir de 1992.
      plus bête tu meurs!

      D’abord, le président de la République n’est comptable, d’aucune manière, des tragiques évènements qui ont ensanglanté l’Algérie à partir de 1992. Ensuite, les prodromes de la réconciliation nationale avaient été lancés par le Président Liamine Zeroual en 1995 (loi sur la Rahma) puis confortés en 1997 par l’accord ANP/ AIS. Il eût été pour le moins paradoxal que le Président A. Bouteflika prît le chemin inverse de la dynamique mise en place dès l’origine par son prédécesseur. Il est vrai cependant que le processus de réconciliation nationale n’a pas obéi aux phases successives auquel il a été soumis, par exemple en Afrique du Sud, et il est incontestable que les conditions d’application des lois de 1999 et de 2005 n’ont pas toujours été conformes à la lettre autant qu’à l’esprit de leurs dispositions respectives.

      Ceci posé, il est normal que le président de la République invite instamment aujourd’hui les bénéficiaires du pardon à revenir sur le droit chemin, alors que tous les repentis ont pu se réinsérer socialement et se mettre définitivement à l’abri de toute poursuite. On attend, à présent, avec impatience que les initiateurs du contrat de Rome du 13 janvier 1995, décernent le satisfecit qu’il mérite au président de la République, puisqu’à l’évidence, celui-ci a su mettre en oeuvre tout ce qu’ils n’avaient eu de cesse de réclamer, à savoir, en substance, la réconciliation nationale.
      Voilà comment on prend les gens pour des chèvres!

      D'abord, il reconnait que Boutef n'est pas à l'origine de cet esprit de permettre aux terros de se rendre, mais qu'il a juste continué le processus, ensuite, il affirme que ça a échoué, et il conclut qu'il faut donc féliciter le président pour sa réussite!!!!:22: :22:

      Je m'arrête là, il me faut vite du doliprane, j'y crois pas que c'est permis à des gens comme ça de gâcher du papier journal alors que l'environnement ne cesse de s'empirer.....
      Dernière modification par absent, 02 novembre 2009, 01h28.

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      • #4
        tourne-chemise

        Bien dit Moha!
        mais moi, je crois que cet article a été commandé en haut lieu moyennant rétributions sonnantes et trébuchantes. Malheureusement on sait ce que touche comme salaire un prof d'université ,et c'est ce qui le rend parfois "amnésique" parce que je ne reconnais plus Mr Mabroukine à travers cette analyse en comparaison avec ses articles sur el watan il y a quelque années; il se comporte comme certains "journaleux" pendant une période donnée qu'il est inutile derappeler.
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        • #5
          moha khouya c'est un message sublimnal lol !!!!!! sans blagues je te rejoint sur toute la ligne et il a raison l'auteur il devrait lui aussi arreter la demagogie
          sur ce ca fait plaisir de te relire
          PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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          • #6
            avant tte chose c très simple de critiquer kand on a les bras croisés si chacun fesait un peut plus d'effort dans ce k'il fait on verra notre situation s'améliorer grandement de plus la malhonnêteté est généralisé a ts les niveaux dans notre société on trouve partout des difficultés dues a la malhonnêteté les vendeurs des marchés détruisent une grande partie de leurs produits on en trouve de plus en plus sur les remparts des autoroutes pour garder les prix élevés les agents d'administration te font trainer et te causent ts les problèmes du monde juste pour une somme minable le professeur ne termine pas son cour en classe juste pour ke les éléves soient obligés de faire des cours chez lui

            on se rend pas compte mais chacun dans sa profession mene la vie dur a son prochain si chacun se contenté de faire son travail correctement avec tte honneteté la vie serais tellement plus agréable
            cordialement

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            • #7
              Salam taurus, ça fait longtemps, win rak?

              Oué il faut le dire, il veut réellement se moquer de nous en croyant qu'on a tous le niveau intellectuel de son président!

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