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Les harkis et les pieds noirs, un moyen de pression

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  • Les harkis et les pieds noirs, un moyen de pression

    es dossiers des Harkis et des pieds noirs continuent de faire la une des relations algéro-françaises. La France a tendance à utiliser ses deux dossiers, comme des cartes politiques, pendant les rendez-vous électoraux ou les clashs médiatiques avec l’Algérie, à chaque fois qu’Alger soulève ses demandes classiques, relatives au devoir de Paris de reconnaître les crimes de la période coloniale et de présenter des excuses au peuple algérien.
    Il n’y a pas longtemps de cela, la DGSN disposait d’une liste contenant les noms de tous les harkis qui ont servi la France, durant la guerre de libération. Cette liste avait été distribuée dans tous les ports et aéroports, afin de s’assurer d’interdire l’accès, en Algérie, à tous les harkis, pour n’importe quelle raison. Cependant, l’évolution des relations des deux pays a limité ses mesures, chose qui ont permis à plusieurs harkis de rendre visite à leurs familles.
    Ce n’est qu’en 1982 que l’Algérie a connu la première visite officielle des pieds noirs, soit trois ans après de la venue de Chadli Bendjedid au pouvoir et ce, malgré le mécontentement implicite de la classe politique au sein du FLN et l’organisation des moudjahidines.
    A la fin de la période de frictions politiques et la chute des tabous qui limitaient les relations des deux pays, au moins sur le plan officiel, les dossiers de la mémoire ont été mis de côté, pour laisser la place aux intérêts économiques. C’est ce qui a, non seulement, permis aux pieds noirs de pouvoir visiter l’Algérie mais aussi de pouvoir acheter des entreprises nationales et déposer des plaintes contre l’Etat Algérien, au niveau de la justice algérienne et de l’ONU, pour réclamer des compensations et récupérer leurs biens immobiliers.
    Cependant, les décideurs en France considèrent ces deux dossiers comme des papiers mouchoir, qu’ils utilisent selon l’ardeur de la grippe politique qui atteint leurs relations avec l’Algérie. On a rendu public la loi du 23 février 2005 qui glorifie la colonisation, on a crée une institution pour la mémoire et on a bâti une statue pour commémorer les harkis. Tous cela s’inscrit dans le contexte des provocations politiques françaises envers l’Algérie, afin d’affaiblir la réaction sur terrain des autorités algériennes aux yeux de l’opinion public local, surtout que Paris a compris la faiblesse d’Alger quant il s’agit de riposter d’une façon firme à ses provocations.





    02-11-2009
    Par A.L/ Synthèse A.A
    
    Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

    Gödel

  • #2
    La France veut des relations sur un futur sans passé avec l’Algérie

    Les excuses de la France pour ses crimes commis, en Algérie, pendant l’ère coloniale, sont devenues aléatoires. Elles ne sont, d’ailleurs, que des ballons d’air qui émergent chaque 1er novembre, à chaque fête de l’indépendance ou à chaque anniversaire des événements du 8 mai. Cependant, Paris semble déterminée à ne pas faire des excuses, mais par contre, elle veut compenser cela par « construire des relations fraternelles avec un regard vers le futur ».
    Les relations historiques algéro-françaises s sont coincées, depuis plus de deux ans, autour de la polémique de « s’excuser où non ». Alors que les algériens insistent sur le devoir de la France de reconnaître ses crimes, commis en Algérie et de présenter des excuses, au peuple, pour l’avoir torturé, clochardisé et tué. Les français, eux, à travers le système de Nicolas Sarkozy, font des efforts pour dépasser « le complexe du passé », en prêchant la nécessité de bâtir des relations politiques et économiques, basées sur l’intérêt communs des deux pays. En outre, il semble que les dirigeants français sont convaincus que les demandes de reconnaître et de présenter des excuses, reflètent une mentalité « périmée » typiquement tiers-mondiste, qui s’accroche au passé, et n’a guère de regard sur le futur. Et, c’est à partir de là que Sarkozy a dit sa fameuse phrase : « les fils ne peuvent pas s’excuser des actes de leurs pères, » en jouant sur une note qui lui apparaît « logique ».

    Le futur, selon Sarkozy
    Lors de la visite d’Etat qu’il a effectuée, en Algérie, en décembre 2007, Sarkozy a promis un futur en or, aux algériens. Il a annoncé des investissements de 5 milliards d’euros et d’autres avantages, notamment, en revoyant le nombre des visas à la hausse. Sarkozy, qui a mis en place sa feuille de route pour sa nouvelle stratégie avec l’Algérie, se limitant à reconnaître, seulement, les crimes du 8 mai, sans même présenter des excuses. Paris a tranché sur ce sujet. Un haut responsable français a tenu à souligner que son pays « a mis un trait rouge sur les demandes des algériens à propos des excuses ». Il a ajouté que « la France va tout perdre des 130 ans qu’elle avait passés, en Algérie, si elle présente des excuses ». Et voila que la position française se durcit de plus en plus, surtout après l’adoption par le gouvernement algérien des nouvelles mesures relatives à l’économie et qui ont touché énormément des entreprises françaises. Ses mesures montrent que l’Algérie est convaincue que la position de Paris, à propos de la revendication des excuses, ne pourra pas évoluer positivement. Par contre, les organisations révolutionnaires continuent sur leurs lancés, en insistant sur cette demande. Cette insistance est plus forte que les efforts de certains milieux français de faire renaître des anciens dossiers, telle que l’affaire de « Tibhirine », et ce, pour fuir en avant et détourner la polémique vers un autre terrain, celui du climat économique, et parfois soulever d’autres dossiers relatifs à la crise sécuritaire qu’a connu l’Algérie.
    Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

    Gödel

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