Les ravisseurs réclament 700 millions,Les villageois refusent de payer

[Chegevara]

Vingt-quatre heures après l’enlèvement du commerçant à Iflissen, les ravisseurs réclament une rançon de 700 millions de centimes. Le téléphone de la victime aurait, selon nos sources, servi à établir le contact avec un de ses parents. Cependant, la décision de payer la somme demandée est encore en suspens, car les villageois d’Isennajen semblaient, jusqu’à hier après-midi, réticents. Une réunion était prévue dans la soirée d’hier pour sortir avec une décision commune et définitive. Toujours selon les mêmes sources, une partie de la localité penchait plutôt pour le refus de céder au chantage des ravisseurs comptant sur l’appui des forces de sécurité.
Mais, cet avis n’a pas réuni le consensus car la victime est toujours entre les mains de ses ravisseurs. Pour rappel, la victime est un quinquagénaire possédant un bar-restaurant sur le littoral, à 7 km à l’est de la ville de Tigzirt. Il a été kidnappé dans la nuit de vendredi à samedi, vers 20h, par un groupe d’une vingtaine d’individus armés de kalachnikovs ayant fait irruption dans son commerce. Les clients seront délestés de leurs téléphones et le propriétaire sommé de les accompagner après avoir obligé un client à les transporter à bord de son fourgon.

Quelques minutes plus tard, le même groupe est entré dans un violent accrochage avec les militaires postés au niveau de la commune d’Iflissen. Les militaires réussiront à abattre un élément du groupe des ravisseurs, mais ils ne réussiront pas à libérer la victime. Notons aussi que la région n’a pas connu des actes de ce genre depuis trois années. Le dernier enlèvement remonte au 31 décembre 2006 qui n’est autre que celui du même commerçant. Il ne sera libéré qu’au prix d’un rançon de 160 millions de centimes. Cette région maritime a été beaucoup plus le théâtre de vols de véhicule et de biens d’une autre nature comme le bétail. Les enlèvements étaient concentrés sur l’autre versant. A Aït Khelil dans la commune de Béni Douala, les parents de la victime enlevée ont versé une rançon de 5 milliards de centimes.
A Draâ Ben Khedda, un jeune n’a dû son salut qu’à la force de ses jambes pour s’extraire des griffes de ses ravisseurs. Enfin, il est à rappeler que l’année dernière, des villageois aux Ouadhias ont refusé de payer une rançon et ont même commencé à initier des actions. La même réaction a été observée lors de l’enlèvement d’un citoyen aux Ouacifs, il y a quelques mois.
Après leur réunion, les villageois ont décidé de ne pas se soumettre à l’exigence des ravisseurs. Hier soir, une réunion élargie à tout le arch des Iflissen et de Tigzirt était prévue pour donner suite à cette situation.

Kamel BOUDJADI(l'expression)

[aygher]

a victime est un quinquagénaire possédant un bar-restaurant sur le littoral

je vote NON..........................le kindnaping

[keazy]

je vote NON..........................le kindnaping

C'est facil quand il ne fait pas parti de la famille de voter NOn

[aygher]

C'est facil quand il ne fait pas parti de la famille de voter NOn

payer la rençon encouragerais les ravisseur a refaire le coup.

[jamaloup]

les services de securité sont tres tres en retard dans l'acquisition des technologies de localisation , comment se fait il qu'apres 20 années de lutte antiterroriste on ne localise pas un terroriste qui utilise un portable , des armées taguent du materiel pour localiser l'ennemi chez nous les terrorites n'ont meme pas besoin d'eviter l'electronique .. et encore ils utilisent la puce de la victime !!!!

[Massnsen]

Les services de sécurité ont tous les moyens de localiser les appels des ravisseur ou, du moins, de leur complices. Dans cette même région, une personne qui s'est suicidée l'été dernier a été retrouvée grâce à son télphone portable.

Ce pauvre monsieur n'est pas à sa première aventure de kidnapping, il a été déjà enlevé puis relâché pour la même somme d'argent. Somme qu'il n'a fini de rembourser que dernièrement, inutile de dire donc que ses finances sont dans le rouge.

Le travail de sécurisation de cette zone revient à la gendarmerie nationale qui n'a jamais quitté tigzirt pour ceux qui pensent que ce corps de sécurité contribue à assurer la tranquilité des citoyens, il n'en est rien. Pire, dans cette zone, il n'y a pas de forêt c'est un massif de petits arbustes ne dépassant pas 1 mètre de hauteur, alors comment un groupe de 40 personnes a t-il réussi à prendre la fuite aussi facilement ?

[khdiwedj]

Enfin, il est à rappeler que l’année dernière, des villageois aux Ouadhias ont refusé de payer une rançon et ont même commencé à initier des actions. La même réaction a été observée lors de l’enlèvement d’un citoyen aux Ouacifs, il y a quelques mois.

Qu'est-il arrivé à ces deux kidnappés ?

[Massnsen]

Enfin, ce qu'il y a lieu de signaler c'est que ce Monsieur a été libéré ce matin sans paiement de rançon.

[hben]

La population a refusé de leur verser une rançon Iflissen fait plier les terroristes

Pour libérer T. A., kidnappé vendredi, les terroristes ont, comme à leur habitude, demandé le versement d’une rançon. Les habitants d’Iflissen ont refusé et exigé la libération immédiate et sans conditions de leur concitoyen qui a retrouvé les siens dans la soirée d’hier. Cette localité aura-t-elle donné le signal pour un sursaut salutaire qui mettra fin à cette pratique barbare ?
02 Novembre 2009, InfoSoir

Une mobilisation qui a fait plier les sanguinaires d’Al-Qaîda pour le Maghreb islamique à la volonté des Iflissen à savoir la libération sans conditions d’un des leurs pris en otage par un groupe armé. L’affaire remonte à vendredi passé lorsque le propriétaire d’un bar en l’occurrence T. A. a été pris en otage par des terroristes.

Pour rappel, dans leur fuite les ravisseurs ont été rattrapés par l’armée. Les deux parties se sont accrochées et un terroriste a été éliminé mais les autres éléments ont réussi à prendre la fuite, emmenant leur otage. Le lendemain, la famille de ce dernier est contactée par les auteurs de l’enlèvement pour exiger une rançon de 700 millions de centimes contre la libération de T. A.

Le comité du village Issenadjen, d’où est originaire ce dernier, s’est réuni samedi en assemblée générale extraordinaire et il a été décidé de ne pas se soumettre aux exigences des terroristes, mais de les pourchasser dans l’espoir de retrouver leur concitoyen. Hier (Dimanche) toute la commune d’Iflissen décide de se mobiliser avec la famille de la victime et le village d’Issenadjen.

Une AG de tous les habitants de la commune est organisée le matin, et la décision de ne pas céder à la menace terroriste a été prise. En outre un cortège de près de 400 véhicules et plus de 2 000 citoyens sont montés au maquis à la recherche des terroristes.

A l’aide d’un mégaphone ils ont signifié aux ravisseurs leur refus de verser la rançon et leur exigence de la libération immédiate et sans conditions de T. A. un citoyen qui a pris part à l’opération nous dit : « Nous nous sommes rendus aux endroits suspects que les terroristes peuvent utiliser comme cache, nous n’avons rien trouvé mais nous savions qu’ils étaient au courant de notre décision. Nous étions déterminés à les pourchasser.

Tout le monde en a ras-le-bol de ces enlèvements. En outre, c’est la deuxième fois que T. A. est enlevé.» En effet, ce dernier figure parmi les premières personnes enlevées depuis l’apparition du phénomène le 31 décembre 2005. Il a été kidnappé par un groupe armé en 2006 et sa famille a dû verser une rançon pour sa libération.

Hier après l’opération de recherche, les habitants d’Iflissen se sont donné rendez-vous à 17h pour une AG ouverte jusqu’a la libération de T. A. qui a finalement eu lieu au village Issenadjen.

Durant toute la réunion, des négociations se sont déroulées entre les ravisseurs et l’AG composée de près de 2 000 personnes dont les élus locaux et les députés de la région, nous dit un habitant d’Iflissen qui a pris part à l’AG. Les terroristes ont tenté à maintes reprises de négocier la rançon, mais l’AG était intransigeante : Libération sans conditions de l’otage.

Les contacts se faisaient par téléphone portable. Les terroristes contactaient une personne de la famille de la victime et c’était l’AG qui répondait. La réunion n’a été levée qu’après l’arrivée de T. A. – très touché par la mobilisation des siens – vers 22h à l’endroit où se tenait l’AG.

«Vous savez, il y a beaucoup de familles dont un proche est enlevé et qui souffrent en silence. Elles empruntent de l’argent pour verser la rançon…», nous dit notre interlocuteur. Iflissen va-t-elle donner l’exemple aux autres localités ?

S. M. S.