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Benyamin Nétanyahou gagne le soutien de Hillary Clinton

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  • Benyamin Nétanyahou gagne le soutien de Hillary Clinton

    Le premier ministre israélien a réussi l'impensable : résister aux mises en demeure de Washington et faire endosser le rôle du mauvais élève aux Palestiniens.

    Nétanyahou a réussi à renverser les rôles. Hillary Clinton, en visite éclair au Proche-Orient, est repartie en félicitant le premier ministre israélien et en rejetant les conditions palestiniennes à une reprise des négociations.
    «Ce que le premier ministre israélien a proposé en matière de retenue dans la politique de colonisation est sans précédent», a affirmé la secrétaire d'État américaine, qui a aussi précisé que le gel de la colonisation n'avait «jamais été une condition préalable» aux pourparlers.
    «J'espère voir les deux parties reprendre les négociations le plus tôt possible», a ajouté Hillary Clinton.
    Ce revirement d'une Administration américaine qui exigeait, il y a quelques mois encore, le gel total des colonies israéliennes en Cisjordanie, a un goût de victoire pour Nétanyahou. Le premier ministre israélien s'était retrouvé dès son élection au début de l'année 2009 dans l'inconfortable position du mauvais joueur diplomatique. Soumis à une pression inhabituelle des États-Unis, qui exigeait son ralliement à l'idée d'un État palestinien et une suspension de toutes les nouvelles constructions à l'est de la Ligne verte, Nétanyahou était dans une situation en apparence intenable.
    Céder aux Américains menaçait de faire voler en éclats sa coalition de droite. Leur tenir tête semblait impossible, tant apparaissait grande la détermination de l'Administration Obama à relancer coûte que coûte le processus de paix. Les Palestiniens se réjouissaient quant à eux de voir un président américain faire enfin pression sur les Israéliens.
    Nétanyahou a réussi l'impensable. Il a non seulement résisté aux mises en demeure de Washington, mais il est aussi parvenu à faire endosser le rôle du mauvais élève aux Palestiniens. Ne cédant que du bout des lèvres aux exigences américaines, il a accepté de prononcer les deux mots pour lui tabous d'État palestinien, et de suspension momentanée des plans de nouveaux logements dans les colonies, excluant Jérusalem-Est de cette mesure temporaire.
    L'Administration Obama, qui a compris au cours de l'été que le dossier israélo-palestinien était un peu plus complexe que prévu, a fini par se contenter de ces demi-mesures. Pas les Palestiniens, qui refusent de revenir s'asseoir à la table des négociations.
    Le président palestinien, Mahmoud Abbas, trop faible politiquement pour se montrer accommodant, continue à s'arc-bouter sur le gel des colonies. Comment accepter qu'un processus de paix visant à faire cesser l'occupation soit accompagné de nouvelles constructions dans des colonies visant à perpétuer cette même occupation ? demande-t-on dans son entourage. «Si les États-Unis ne parviennent même pas à obtenir un gel de la colonisation, quelles chances ont les Palestiniens de parvenir à un accord durable avec Israël ?» s'est interrogé Saeb Erekat, le négociateur palestinien.
    Mahmoud Abbas finira sans doute par céder, comme il a fini par accepter de rencontrer Nétanyahou à New York en septembre dernier. Mais chaque pression américaine sur le président palestinien érode une légitimité contestée par ses ennemis du Hamas, et avive les critiques dans son propre camp. Céder aux Américains, comme il l'a fait en renonçant à demander l'examen du rapport de la commission Goldstone sur Gaza par l'ONU, revient chaque fois à perdre un peu plus de soutien dans l'opinion palestinienne. Leur résister rend à Israël son rôle de «seul partenaire» de bonne volonté dans des négociations difficiles.
    Nétanyahou s'est offert le plaisir de relancer publiquement Mahmoud Abbas : «J'espère beaucoup que les Palestiniens vont comprendre qu'ils doivent s'engager dans le processus de paix, car c'est leur intérêt comme le nôtre.»




    figaro
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

  • #2
    «Si les États-Unis ne parviennent même pas à obtenir un gel de la colonisation, quelles chances ont les Palestiniens de parvenir à un accord durable avec Israël ?» s'est interrogé Saeb Erekat, le négociateur palestinien.

    Avec Nétanyahou, les palestiniens sont condamnés cette fois-ci à boire la coupe de l’humiliation jusqu'à la lie.

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    • #3
      On va se taper la honte avec Netanyahou jusqu'au bout.
      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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      • #4
        «Ce que le premier ministre israélien a proposé en matière de retenue dans la politique de colonisation est sans précédent», a affirmé la secrétaire d'État américaine, qui a aussi précisé que le gel de la colonisation n'avait «jamais été une condition préalable» aux pourparlers.
        On sent qu’Hillary Clinton prépare déjà l’après Obama, c’est une pro-Israelienne comme son mari, elle attend son tour, Obama est isolé même dans son propre camp.

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        • #5
          Benyamin Nétanyahou gagne le soutien de Hillary Clinton
          Je n'ai pas lu l'article , je ne réponds qu'au titre , les Sionistes n'ont jamais perdu le soutien des Clinton pour le regagner aprés ; Hillary Clinton a basé toute sa campagne pour les primaires démocrates sur son soutien inconditionnel à Israel et a été nommée Secrétaire d'Etat par le grand chef Illuminati Henry Kissinger qui est le véritable ordonnateur de la politique etrangère américaine , tout le reste , c'est du cinoche pour amuser la galerie des crédules !

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          • #6
            Les palestiniens peuvent faire des concessions autant qu'ils veulent, ils n’auront pas d’Etat.
            Seul un soulèvement généralisé en Cisjordanie et Gaza, inscrit dans la durée, leur permettra de négocier d’égal à égal avec l’ennemi.

            Il faut que le sang coule coté israéliens pour qu’ils soient pris aux sérieux, on arrive pas à une table de négociation avec les fleurs ( de la paix) à offrir à l’ennemi. Il faut terroriser les colons, c’est la seule arme dont les palestiniens disposent.
            Dernière modification par sako, 02 novembre 2009, 18h22.

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            • #7
              les palestiniens ne peuvent malheuresement que compter sur eux, malgré que le monde entier est anti palestiniens est pro sioniste, l'etat terroriste sioniste ne vis pas, ils vivent la psychose , l'esprit tordu, etc.. israel est invivable, malglé les milliards, l'armement le mossad, etc.. oualou, il ya que les pauvres qui reste, les riches se sont barré en europe au etat unis en australie etc.. c'est l'autre face caché, vas dire a arthur ou gad el maleh ou le sioniste enrico macias d'aller vivre en israel.. ils sont pas fou.. les palestinisens les rende fou, malglé le bouclage etc..

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              • #8
                La constitution d'un État palestinien est devenue au fil du temps, qu'une chimère, notamment depuis la disparition du leader, charismatique et intraitable chef de guerre Arafat. Maintenant que les pays arabes font oublier le grand et douloureux problème du Proche Orient au profit de leur propre effervescence, les palestiniens doivent d'abord se réconcilier avec eux-même pour amorcer une nouvelle lutte armée avec sans aucune concession en direction de l'État sioniste d'Israël. Une nouvelle Intifada doit s'annoncer au plus vite pour mettre fin à la colonisation accélérée du territoire annexé depuis 50 ans avec la bénédiction des puissances de ce monde.

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                • #9
                  Envoyé par Geass
                  Le premier ministre israélien a réussi l'impensable : résister aux mises en demeure de Washington et faire endosser le rôle du mauvais élève aux Palestiniens.
                  Le contraire m'aurait étonné
                  Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots."
                  Martin Luther King

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                  • #10
                    Je prend cette info avec des pincettes...Obama ne peut pas changé de cap du jour au lendemain.

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                    • #11
                      Il faut savoir qu’aux Etat unis un président n’a pas beaucoup de pouvoir comme en France ou ailleurs…
                      Quoi qu’il décide, le dernier mot revient toujours au congrès avec des sénateurs complètement acquis à Israël.

                      Obama se retrouve seul à vouloir faire pression sur Israël, les sionistes l’ont bien compris.

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                      • #12
                        Il faut savoir qu’aux Etat unis un président n’a pas beaucoup de pouvoir comme en France ou ailleurs…
                        ce n'est pas vrai sako le président des etats unis est le chef de l'exécutif et il a un droit de veto sur tout,rien je dis bien rien ne peut se faire sans son consentement....le congrès peut le gener et dans certains cas opposer un veto mais il ne peut certainement pas mener la politique du pays à sa place,il en a pas le pouvoir.
                        Obama se retrouve seul à vouloir faire pression sur Israël, les sionistes l’ont bien compris.
                        ca c'est vrai.....ce qui peut etre genant pour lui c'est le poid qu'ils ont dans les médias et surtout le poid qu'ils ont pendant les elections............mais selon la constitution,c'est lui le boss.

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