La justice marocaine encourage les pédophiles
Najia Adib, présidente de l’association «Touche pas à mes enfants».
Vous avez fait l’actualité en prenant la défense d’une bonne des Philippines. De quoi s’agit-il ?
L’affaire remonte à plus d’un an. Cette bonne travaillait chez une Marocaine mariée à un Emirati. Elle a été séquestrée, violentée, brûlée. On lui faisait boire son urine et on l’obligeait à dormir toute nue sur le balcon. Des voisins ont donné l’alerte. La justice s’est saisie du dossier. Récemment, on a appris que l’employeuse a écopé de huit mois de prison avec sursis et zéro dirham de dédommagement. Ce qui est surprenant dans cette affaire c’est que le jugement a été prononcé en l’absence des deux parties, des témoins et de la partie civile.
Comment jugez-vous la situation des petites bonnes en général ?
Au Maroc, les petites bonnes sont traitées comme des esclaves. La bonne doit toujours dire oui et doit tout faire comme un robot. Plusieurs n’ont même pas le droit de mettre le nez dehors. Elles ne jouissent d’aucune protection. Ce qu’on lit aujourd’hui sur les affaires de bonnes maltraitées n’est que la partie visible de l’iceberg.
Qu’en est-il des agressions sexuelles contre les enfants ?
C’est presque une mode de nos jours. Nous sommes confrontés à des histoires sordides d’enfants victimes d’agressions sexuelles. La loi est encore indulgente avec les pédophiles et c’est scandaleux. Avec les jugements qu’elle rend et la Grâce qui leur est accordée, la justice marocaine encourage la pédophilie.
Le Journal hebdomadaire
Najia Adib, présidente de l’association «Touche pas à mes enfants».
Vous avez fait l’actualité en prenant la défense d’une bonne des Philippines. De quoi s’agit-il ?
L’affaire remonte à plus d’un an. Cette bonne travaillait chez une Marocaine mariée à un Emirati. Elle a été séquestrée, violentée, brûlée. On lui faisait boire son urine et on l’obligeait à dormir toute nue sur le balcon. Des voisins ont donné l’alerte. La justice s’est saisie du dossier. Récemment, on a appris que l’employeuse a écopé de huit mois de prison avec sursis et zéro dirham de dédommagement. Ce qui est surprenant dans cette affaire c’est que le jugement a été prononcé en l’absence des deux parties, des témoins et de la partie civile.
Comment jugez-vous la situation des petites bonnes en général ?
Au Maroc, les petites bonnes sont traitées comme des esclaves. La bonne doit toujours dire oui et doit tout faire comme un robot. Plusieurs n’ont même pas le droit de mettre le nez dehors. Elles ne jouissent d’aucune protection. Ce qu’on lit aujourd’hui sur les affaires de bonnes maltraitées n’est que la partie visible de l’iceberg.
Qu’en est-il des agressions sexuelles contre les enfants ?
C’est presque une mode de nos jours. Nous sommes confrontés à des histoires sordides d’enfants victimes d’agressions sexuelles. La loi est encore indulgente avec les pédophiles et c’est scandaleux. Avec les jugements qu’elle rend et la Grâce qui leur est accordée, la justice marocaine encourage la pédophilie.
Le Journal hebdomadaire
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