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L’expérience algérienne comme référence

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    Séminaire sur le réseau routier en Afrique
    L’expérience algérienne comme référence

    Techniques, méthodes, coûts, chaussées… autant de sujets qui seront traités afin d’optimiser les opérations de gestion et d’entretien qui sont au centre des préoccupations des États.

    La route est un facteur d’intégration régionale et continentale. Toutefois, concernant l’Afrique, particulièrement la sous-région subsaharienne, l’état du réseau routier est en constante dégradation. De ce constat est née l’idée de s’intéresser à ce segment, d’y réfléchir afin d’apporter les solutions. D’où l’idée également d’un séminaire qui s’est ouvert hier à l’École supérieure des travaux publics avec la participation de 12 pays africains avec une vingtaine de cadres.
    Entrant dans le cadre de la coopération culturelle et scientifique, la démarche algérienne envers l’Afrique est également un facteur de rapprochement des peuples, a estimé le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur qui parraine le séminaire. C’est un cadre favorable pour l’émergence d’une élite suffisamment préparée pour le défi de l’intégration. L’Algérie dispose, dans ce cas, de suffisamment d’expérience avec la transsaharienne, l’autoroute Est-Ouest et le projet de l’autoroute des Hauts-Plateaux, des infrastructures placées au centre de sa stratégie de développement, qui sont aujourd’hui un exemple pour l’Afrique. Et ses efforts, a souligné le SG du MERS, s’inscrivent dans un esprit de solidarité agissante, de fraternité partagée avec les amis africains.
    Depuis le changement du statut de l’établissement, devenu école supérieure, l’ESTP doit se hisser vers le haut et consacrer le savoir qui est une exigence de la mondialisation, a indiqué le directeur de l’école. Le défi est, selon lui, de disposer des capacités d’adaptation à l’environnement actuel à travers la qualité et les compétences. Et outre, la formation des élites en travaux publics s’inscrit dans la stratégie de coopération sud-sud. Sauf que le séminaire qui va durer jusqu’au 19 novembre est destiné à des cadres en exercice. La vingtaine de conférences au programme est consacrée à la thématique de la gestion et de l’entretien des routes.
    Techniques, méthodes, coûts, chaussées… autant de sujets qui seront traités afin d’optimiser les opérations de gestion et d’entretien qui sont au centre des préoccupations des États. Le cadre juridique est également pris en charge à travers la définition des organismes et leurs missions afin de mettre fin aux interférences entre les différents intervenants (institutions).
    En effet, dans les pays de l’Afrique subsaharienne, il n’y a pas un organisme chargé de la gestion des routes, mais plusieurs institutions interviennent à la fois. Un paquet de solutions sera proposé à travers l’expérience algérienne. Et l’ESTP reste évidemment ouverte aux étudiants et cadres africains, a indiqué le directeur. Il résumera l’objectif du séminaire et des résultats attendus par “la sécurité des usagers de la route
    ”.

    par Djilali Benyoub
    Liberté
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