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Le chorti et l'enfant .

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  • Le chorti et l'enfant .

    Le chorti et l'enfant
    par El-Guellil
    Cela faisait un bon quart d'heure que le gosse était enfermé dans le fourgon de police stationné dans le quartier. Alerté par ses copains, son frère ainé est venu le chercher. Mais le brigadier de permanence ne voulait rien savoir.

    - Votre jeune frère a été pris en flagrant délit de vol.

    - Vous appelez ça vol. Pour lui ce n'était qu'un jeu.

    - Grimper sur un arbre, voler un drapeau qui appartient à la commune, vous appelez ça un jeu ? Votre frère restera enfermé dans le fourgon jusqu'à...

    De guerre lasse, l'aîné tente de faire intervenir des connaissances. Appel sur appel. Mais le brigadier ne voulait rien entendre. Vient le moment de la relève. «Il va sûrement le libérer pense le frangin ainé».

    Le brigadier fit descendre le gamin du fourgon. Le bambin ne semblait guère inquiet. Même qu'il a osé un clin d'oeil en direction de son «khouya el kbir». L'agent le prenait par la main de la même manière qu'un père accompagne un enfant à l'école. L'aîné ne comprend rien. Il les suit de loin. «L'emmène-t-il au commissariat ? Non il aurait appelé une voiture de police».

    A quelque cent mètres, le policier, accompagné de l'enfant, pénètre dans un magasin. Ce genre de boutique qui se transforme en toutes occasions. Il vend des affaires scolaires à la rentrée des classes. Plein de jouets les jours de fêtes. Des articles de plage en période estivale. Aujourd'hui, elle expose tout ce qui se rapporte à l'équipe nationale de foot. Depuis les portraits des joueurs aux déguisements pour supporteurs. Planté devant la vitrine, le grand frère n'en revenait pas. Le brigadier de police offrait des gadgets au garnement. Un grand chapeau, un maillot et un brassard, le tout aux couleurs nationales. Avant de régler la note, il lui tend un grand drapeau plus haut que le garnement. Ils ressortent. Le policier se dirige vers le frère muet de ne rien comprendre.

    - Je voulais qu'il sache qu'au début on commence à voler un moment de joie et qu'on peut finir à voler par joie. Tiens, prend-le, je n'ai aucune morale à lui faire.

    Le Quotidien d'Oran .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Réalité

    Cela s'est réellement passé comme c'est écrit.
    Le policier a été applaudi par toute une rue pleine de passants .

    A méditer .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #3
      Je voulais qu'il sache qu'au début on commence à voler un moment de joie et qu'on peut finir à voler par joie

      qui pourrais m'expliquer cette phrase SVP ?
      "L'habit ne fait pas le moine", certes... mais... "si tu cherche un moine, cherche-le parmi ceux qui portent l'habit"...

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      • #4
        tres simple

        Les apc " fis"" ont commencé par voler la joie de leur "succés", et ils ont finis par réellement voler la liberté du peuple, avec une joie sadique et meurtriere .
        Le flic ne voulait pas que cet enfant tombe dans ce systéme .
        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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