Le Monde a changé radicalement depuis les évènements du 11 septembre. Les Etats-Unis hyper puissance, premier empire virtuel de l’histoire humaine basée sur le « Dollar Roi » et le complexe militaro-industriel d’un budget de 600 milliards de Dollars cette année; par la dette publique devenue quasi abyssale de leur pays n’ont plus les moyens de leurs ambitions militaires.
Dont le président Eisenhower visionnaire dans son discours de départ en 1961 avait mis en garde ses compatriotes de son danger par ce message : « Dans les conseils du gouvernement, nous devons prendre garde à l'acquisition d'une influence illégitime, qu'elle soit recherchée ou non, par le complexe militaro-industriel. Le risque d'un développement désastreux d'un pouvoir usurpé existe et persistera. »
Qui a bel et bien prit le pouvoir juste après sa fin de mandature. Leurs permettant d’être présent par des bases disséminées au quatre coins du monde dont le fonctionnement coûte toujours de plus en plus cher au budget national, de façon presque fatal désormais. De pouvoir espionner tout le monde autant par la maîtrise de l’espace, du ciel, des terres, des mers. Capables de se projeter à tout instant avec sa flotte aéronaval, ses dizaines de portes avions, de sous marins. De frapper à tout moment un pays récalcitrant à leurs intérêts stratégiques est une époque désormais morte. L’abondons du programme F-22 raptor (Investissement : environ 60 milliards de dollars US pour la recherche, et le développement) par le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates; avion de combat furtif pourtant révolutionnaire devant équipé à l’origine toute la flotte de portes avions, et également l’armée de l’air par millier mais dans le nombre d’unités produites sera limité drastiquement à simplement plus d’une centaine d’appareils en est une démonstration flagrante.
F-22 Raptor
Coût unitaire environ 120 millions USD hors coûts de R&D, environ 360 millions USD tout compris en 2006.
Unité de montage du F-22
Dont le président Eisenhower visionnaire dans son discours de départ en 1961 avait mis en garde ses compatriotes de son danger par ce message : « Dans les conseils du gouvernement, nous devons prendre garde à l'acquisition d'une influence illégitime, qu'elle soit recherchée ou non, par le complexe militaro-industriel. Le risque d'un développement désastreux d'un pouvoir usurpé existe et persistera. »
Qui a bel et bien prit le pouvoir juste après sa fin de mandature. Leurs permettant d’être présent par des bases disséminées au quatre coins du monde dont le fonctionnement coûte toujours de plus en plus cher au budget national, de façon presque fatal désormais. De pouvoir espionner tout le monde autant par la maîtrise de l’espace, du ciel, des terres, des mers. Capables de se projeter à tout instant avec sa flotte aéronaval, ses dizaines de portes avions, de sous marins. De frapper à tout moment un pays récalcitrant à leurs intérêts stratégiques est une époque désormais morte. L’abondons du programme F-22 raptor (Investissement : environ 60 milliards de dollars US pour la recherche, et le développement) par le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates; avion de combat furtif pourtant révolutionnaire devant équipé à l’origine toute la flotte de portes avions, et également l’armée de l’air par millier mais dans le nombre d’unités produites sera limité drastiquement à simplement plus d’une centaine d’appareils en est une démonstration flagrante.
Le Sénat américain coupe les ailes du F22 Raptor
22 juillet 2009 – 16:45
La semaine dernière, le secrétaire à la Défense, Robert Gates, avait brandi la menace d’un véto de la Maison Blanche si les membres du Congrès passaient outre la volonté présidentielle – et celle du Pentagone – d’annuler les crédits alloués au programme d’avion de chasse furtif
F22 Raptor au profit du F35 Lightning II, appelé à constituer l’épine dorsale des forces aériennes américaines.
Du coup, la fermeté a payé puisque le Sénat a finalement rejeté, par 58 voix contre 40, la proposition d’acheter 7 exemplaires de F22 Raptor pour 1,75 milliards de dollars. Les défenseurs de cet appareil de supériorité aérienne avaient mis en avant la sauvegarde de l’emploi alors que les Etats-Unis sont entrés dans une période de récession économique. L’arrêt du programme menacerait en effet 95.000 postes industriels. Par ailleurs, d’autres en ont fait une question de sécurité nationale, arguant du fait que nul n’est à l’abri d’un conflit conventionnel où les F22 seraient fort utiles.
En revanche, les opposants à ce programme ont fait valoir qu’aucun F22 n’a été engagé en Afghanistan et en Irak, la faiblesse de l’aviation irakienne du temps de Saddam Hussein étant l’explication avancée. De plus, cet appareil est aussi fragile qu’il est sophistiqué : chaque heure de vol demande au moins trente heures de maintenance et les coûts d’entretien sont donc trop élevés.
« A un moment où nous menons deux guerres et sommes face à un déficit important, cela aurait été un gaspillage d’argent inexcusable » a déclaré le président Barack Obama, pour commenter le résultat du vote des sénateurs. Son ancien rival à la Maison Blanche, le sénateur républicain John McCain, qui a la même position, a parlé de « grande victoire pour le contribuable américain ».
Actuellement, 187 F22 Raptor sont en service au sein de l’US Air Force. Une douzaine d’avions de ce type appartenant au 94th Fighter Squadron de Langley (Virginie) ont été déployés sur la base japonaise de Kadena, après l’essai nucléaire nord-coréen du 25 mai dernier.
22 juillet 2009 – 16:45
La semaine dernière, le secrétaire à la Défense, Robert Gates, avait brandi la menace d’un véto de la Maison Blanche si les membres du Congrès passaient outre la volonté présidentielle – et celle du Pentagone – d’annuler les crédits alloués au programme d’avion de chasse furtif
F22 Raptor au profit du F35 Lightning II, appelé à constituer l’épine dorsale des forces aériennes américaines.
Du coup, la fermeté a payé puisque le Sénat a finalement rejeté, par 58 voix contre 40, la proposition d’acheter 7 exemplaires de F22 Raptor pour 1,75 milliards de dollars. Les défenseurs de cet appareil de supériorité aérienne avaient mis en avant la sauvegarde de l’emploi alors que les Etats-Unis sont entrés dans une période de récession économique. L’arrêt du programme menacerait en effet 95.000 postes industriels. Par ailleurs, d’autres en ont fait une question de sécurité nationale, arguant du fait que nul n’est à l’abri d’un conflit conventionnel où les F22 seraient fort utiles.
En revanche, les opposants à ce programme ont fait valoir qu’aucun F22 n’a été engagé en Afghanistan et en Irak, la faiblesse de l’aviation irakienne du temps de Saddam Hussein étant l’explication avancée. De plus, cet appareil est aussi fragile qu’il est sophistiqué : chaque heure de vol demande au moins trente heures de maintenance et les coûts d’entretien sont donc trop élevés.
« A un moment où nous menons deux guerres et sommes face à un déficit important, cela aurait été un gaspillage d’argent inexcusable » a déclaré le président Barack Obama, pour commenter le résultat du vote des sénateurs. Son ancien rival à la Maison Blanche, le sénateur républicain John McCain, qui a la même position, a parlé de « grande victoire pour le contribuable américain ».
Actuellement, 187 F22 Raptor sont en service au sein de l’US Air Force. Une douzaine d’avions de ce type appartenant au 94th Fighter Squadron de Langley (Virginie) ont été déployés sur la base japonaise de Kadena, après l’essai nucléaire nord-coréen du 25 mai dernier.
F-22 Raptor
Coût unitaire environ 120 millions USD hors coûts de R&D, environ 360 millions USD tout compris en 2006.
Unité de montage du F-22
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