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De retour à sa ville natale, la ville de ses premiers pas, premiers souvenirs, premiers malheurs, assis la dans un bus, le protagoniste qui n’est autre que l’auteur revisite la ville de son enfance et de sa jeunesse les souvenirs biens lointains surgissent. Tout commence «dans un bus. Le bus de la ligne A. J’étais sortis tôt ce matin pour découvrir la ville». A mesure que ce dernier avance, s’insinuant dans les rues et quartiers de la ville, un flash back s’installe, mêlant le passé au présent retrouvé.
«Le bus dans la ville», du sociologue de formation, Yahia Belaskri est un livre autobiographique retraçant l’innocence d’un enfant encore vierge, les rêves et autres illusions d’un adolescent heurté par la cruauté de la vie.
Bien plus qu’un livre de mémoire, c’est aussi un ouvrage qui, parle du quotidien des familles modestes qui peinent à survivre dans une société ou règne l’injustice et la discrimination. Les événements du livre se déroulent alors que le pays vit un tournant sans précédant dans toute son histoire : l’indépendance.
Yahia Belaskri nous plonge dans cette époque glorieuse pour le pays mais pas pour le peuple qui, après avoir savouré sa liberté, l’espace d’une journée de folie joyeuse, se retrouve abandonné à la misère et l’oppression.
A travers les histoires de personnes qui ont fait partie de sa vie d’enfant et de jeune : famille, voisins, amis, amours, professeurs et idoles, l’écrivain nous fait découvrir l’atrocité au quotidien.
Chaque personnage transporte en son histoire un fragment de la ville qui, après les avoir accueilli, leurs offre désormais insécurité et un avenir incertain. Petit à petit, les rêves et les espoirs se dessoudent, laissant place à la déprime et l’angoisse. Les plus audacieux préfèrent quitter cette atmosphère étouffante et tenter leur chance ailleurs, ceux qui restent se noient dans le désespoir et l’accablement.
Cette ville n’a jamais eu l’honneur d’être citée par son enfant dans le livre qui lui a préféré d’autres appellations plus significatives que son nom comme « ville sans mémoire, ville fantôme, ville poubelle, ville prison…» Cette ville qui est Oran.
Le bus dans la ville paru aux éditions APIC est un roman à la sincérité touchante et émouvante tant les petites histoires, déroulées par l’auteur nous laissent tirer profit de toutes ses expériences de la vie.
Par La nouvelle République
«Le bus dans la ville», du sociologue de formation, Yahia Belaskri est un livre autobiographique retraçant l’innocence d’un enfant encore vierge, les rêves et autres illusions d’un adolescent heurté par la cruauté de la vie.
Bien plus qu’un livre de mémoire, c’est aussi un ouvrage qui, parle du quotidien des familles modestes qui peinent à survivre dans une société ou règne l’injustice et la discrimination. Les événements du livre se déroulent alors que le pays vit un tournant sans précédant dans toute son histoire : l’indépendance.
Yahia Belaskri nous plonge dans cette époque glorieuse pour le pays mais pas pour le peuple qui, après avoir savouré sa liberté, l’espace d’une journée de folie joyeuse, se retrouve abandonné à la misère et l’oppression.
A travers les histoires de personnes qui ont fait partie de sa vie d’enfant et de jeune : famille, voisins, amis, amours, professeurs et idoles, l’écrivain nous fait découvrir l’atrocité au quotidien.
Chaque personnage transporte en son histoire un fragment de la ville qui, après les avoir accueilli, leurs offre désormais insécurité et un avenir incertain. Petit à petit, les rêves et les espoirs se dessoudent, laissant place à la déprime et l’angoisse. Les plus audacieux préfèrent quitter cette atmosphère étouffante et tenter leur chance ailleurs, ceux qui restent se noient dans le désespoir et l’accablement.
Cette ville n’a jamais eu l’honneur d’être citée par son enfant dans le livre qui lui a préféré d’autres appellations plus significatives que son nom comme « ville sans mémoire, ville fantôme, ville poubelle, ville prison…» Cette ville qui est Oran.
Le bus dans la ville paru aux éditions APIC est un roman à la sincérité touchante et émouvante tant les petites histoires, déroulées par l’auteur nous laissent tirer profit de toutes ses expériences de la vie.
Par La nouvelle République