Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une croissance « exceptionnelle » de 9% hors hydrocarbures en Algérie en 2009. Mais la progression globale du PIB ne dépassera pas 2% en raison d'une croissance négative de 6 à 7% du secteur des hydrocarbures, a indiqué le chef de la mission du FMI en Algérie, Joël Toujas-Bernaté, au cours d'une conférence de presse mardi à Alger, tenue à la fin de cette mission de deux semaines (21 octobre - 3 novembre).
La croissance exceptionnelle hors hydrocarbures est due notamment à la performance du secteur agricole avec une récolte céréalière record de 61 millions de quintaux- le triple de 2008- et des autres secteurs grâce au plan d'investissements publics de 150 milliards de dollars lancé en 2005, selon le FMI. "L'Algérie a passé sans encombres la crise économique mondiale", a-t-il dit.
Le chef de mission du FMI a indiqué que l'Algérie doit travailler à l'émergence d'un secteur privé capable de prendre le relais de la dépense publique comme moteur de croissance et améliorer le climat des affaires. M. Toujas-Bernaté a toutefois refusé de commenter la Loi de finances complémentaires 2009, très critiquée par les milieux d’affaires privés nationaux et étrangers. "Il est prématuré d'évaluer l'impact des mesures contenues dans cette loi", a-t-il dit.
Le FMI prévoit une croissance globale du PIB de l'Algérie de 5 à 6% en 2010 et un baril de pétrole à 76 dollars, selon M. Toujas-Bernaté qui a critiqué la décision de l'Algérie de garder la majorité (51%) dans les projets d'investissements impliquant des étrangers. "Les autorités nous ont expliqué que cette mesure vise à orienter les investissements étrangers vers les besoins du pays, à assurer le transfert des savoir-faire et à contrôler le transfert des dividendes", a-t-il expliqué. Les autorités ont donné de mauvais exemples aux investisseurs étrangers, selon M. Toujas-Bernaté.
Le responsable du FMI a toutefois fait remarquer que les investisseurs étrangers veulent garder la majorité dans leurs projets et que le privé algérien n'a pas les moyens de s'associer avec des étrangers dans de grands projets alors que les entreprises publiques ne constituent pas des partenaires naturels des étrangers".
TSA
La croissance exceptionnelle hors hydrocarbures est due notamment à la performance du secteur agricole avec une récolte céréalière record de 61 millions de quintaux- le triple de 2008- et des autres secteurs grâce au plan d'investissements publics de 150 milliards de dollars lancé en 2005, selon le FMI. "L'Algérie a passé sans encombres la crise économique mondiale", a-t-il dit.
Le chef de mission du FMI a indiqué que l'Algérie doit travailler à l'émergence d'un secteur privé capable de prendre le relais de la dépense publique comme moteur de croissance et améliorer le climat des affaires. M. Toujas-Bernaté a toutefois refusé de commenter la Loi de finances complémentaires 2009, très critiquée par les milieux d’affaires privés nationaux et étrangers. "Il est prématuré d'évaluer l'impact des mesures contenues dans cette loi", a-t-il dit.
Le FMI prévoit une croissance globale du PIB de l'Algérie de 5 à 6% en 2010 et un baril de pétrole à 76 dollars, selon M. Toujas-Bernaté qui a critiqué la décision de l'Algérie de garder la majorité (51%) dans les projets d'investissements impliquant des étrangers. "Les autorités nous ont expliqué que cette mesure vise à orienter les investissements étrangers vers les besoins du pays, à assurer le transfert des savoir-faire et à contrôler le transfert des dividendes", a-t-il expliqué. Les autorités ont donné de mauvais exemples aux investisseurs étrangers, selon M. Toujas-Bernaté.
Le responsable du FMI a toutefois fait remarquer que les investisseurs étrangers veulent garder la majorité dans leurs projets et que le privé algérien n'a pas les moyens de s'associer avec des étrangers dans de grands projets alors que les entreprises publiques ne constituent pas des partenaires naturels des étrangers".
TSA
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