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les Dispositifs de créattion d'entreprises en Algérie

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  • les Dispositifs de créattion d'entreprises en Algérie

    En date du 26/02/2009 "iwamachngoulek" participa dans ce forum avec un article qui s'intitulait 10261 entreprises crées grâce a la CNAC(voir adresse suivant: http://www.algerie-dz.com/forums/arc.../t-116324.html.
    Dans cet article, l'auteur, faisait éloge des réalisations dudit dispositif à tel point qu'il peut paraître à beaucoup de gens, que la fin du problème du chômage et le démarrage effectif de la relance économique était pour bientôt.
    En l'absence, d'autres sources, il est normal que tout peut être dit même le mensonge.
    J'y interviens présentement parce qu'il s'avère qu'en date du 12/01/2009, j'ai finalisé une étude sur ledit dispositif. De cette étude il en ressortit les points suivants :
    1- Sur 270.000 visiteurs, accueillis, au 31/12/2008, dans les différentes antennes de la CNAC, 60.000 auraient déposé un projet.
    2- Quelques 44.000 dossiers ont été soumis à l’approbation du Comité de Suivi et de Validation (CSV) et 38.500 ont été validés par ce comité.
    Parmi ces 38.500 dossiers potentiels, 24.600 ont été soumis à l’étude bancaire, 12.700 se sont vus notifiés l’accord de financement et près de 10.300 ont, au 31/12/2008, atteint leur objectif.
    En fin de compte, trois candidats sur cent auraient fini par réaliser leur projet en une année.
    Ce qui est intéressant à relever est qu’il y a eu, entre le CSV et la banque, autant de projets rejetés que ceux financés. Pour preuve, 9800 dossiers ont été refusé par ces deux « partenaires » contre 10.300 approuvés (au 31/12/2008).
    Les principales causes de rejets, révélés par l’étude se cernaient le plus souvent entre l’inéligibilité du promoteur, son faible niveau d’instruction et l’absence de rentabilité des projets qu’il présentait.
    2- En termes plus pratiques, le chômeur ayant été attiré par le dispositif était de sexe masculin, la quarantaine bien entamée (45-47 ans), ayant une famille à sa charge, sans profil de formation apparent, optant le plus souvent pour des activités artisanales demandant peu de technicité et visant, pour la plus part des cas rencontrés, un marché local très restreint.
    3- Victime des différentes opérations de licenciement et de compression de personnel, notre chômeur type éligible au dispositif, n’augurait aucune intention de sa part à vouloir entrée dans l’entreprenariat…
    Un chiffre révélateur à cela, est quand un projet de promoteur de niveau 1(comprenant le lot des analphabètes, niveau primaire, et moyen) est validé par la banque ce sont deux projets de promoteurs de niveau II (universitaires ou technicien supérieur) qui sont approuvés. C’est un signal fort de la part du partenaire financier, car loin de privilégier cette catégorie de chômeur, la banque répondrait plus à un souci de rentabilité. Ceci d'une part, d'autre part, les promoteurs éligibles ont été contraint (comme seul issue) de contracté un prêt pour créer leurs micro-entreprises à défaut d'attendre d'hypothétiques réembauche ou d'opérations de requalification. (voir condition de dépôt d'un dossier à la CNAC est l'obligation d'être inscrit à l'ANEM depuis au moins 06 mois).
    4-la réticence des banques vis à vis de ce dispositif comme d'ailleurs pour celui de l'ANSEJ trouve sa cause dans le fait que les dossiers déposés pour financement sont très mal ficelés à commencer par l'intitulé du projet lui-même ex: maintenance des tableaux de bord des avions ???? (le mieux aurait été pour les "accompagnateurs" de proposer un intitulé pour la maintenance d'équipements électroniques), ou alors la production de plantes non végétales?? qui n'était, après enquête que la production de plantes en plastiques....
    5- cette absence justement d'accompagnement efficace des promoteurs a induit la réticence des banques et par la suite le désintéressement des concernés (ceux et celles qui voulaient vraiment entreprendre).
    Ce sentiment semble même toucher les chômeurs diplômés puisque le taux de leur implication passe de 15% avant 2006 à 4,65% en 2008 (quoique l’inexpérience de cette catégorie dans l’entreprenariat privé a été palpable à travers l’analyse : intitulés de projets mal attribués et parfois incohérents avec le contenu du projet.
    Ce que nous pouvons dire en fin de compte est qu'il n'y a pas vraiment de politique volontaire de création d'entreprise en Algérie. Il ya certes des dispositifs et des textes exécutifs qui sont utilisés sans tableau de bord et encore moins avec un personnel qualifié.
    Le tout n'est qu'un atout électoral a brandir au peuple, le jour des urnes. Il ya certes des M.E financées mais surtout il y aura beaucoup de promoteurs qui redeviendront chômeurs mais en plus endettés.
    A+
    Dernière modification par nassim, 04 novembre 2009, 14h13. Motif: police
    Dites nous de quoi vous avez besoin, nous vous dirons comment vous en passer (colluche)

  • #2
    la volanté seule ne suffit pas pour entreprendre il faut des connaissances requises et de l'experience une bonne evaluation du marché des connaissances en gestion bref en avoir dans le crane.

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    • #3
      A tous les niveaux (même en bas) se trouvent des corrompus qui veulent saboter les gens honnêtes !
      Leurs dispositifs, ils peuvent le mettre là où je pense.
      Qu'il ferme boutique et s'en aillent !
      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

      Commentaire

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