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Guelma retrouve ses lauriers

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  • Guelma retrouve ses lauriers

    La wilaya de Guelma a subi ces dernières années une pression démographique importante ; son expansion s’est faite dans des conditions socio-économiques défavorables, ce qui a engendré la dégradation des unités urbaines.Le réseau d’éclairage est devenu vétuste et nécessite d’être réhabilité.

    Pour pallier ce manque qui a duré longtemps en matière d'aménagement urbain, les autorités locales ont débloqué des centaines de milliards pour la réalisation d’un ensemble de projets de réhabilitation et de viabilisation de ses sites, dans le but de créer un environnement cohérent de qualité et d’améliorer le cadre de vie des citoyens.

    Une opération de réaménagement urbain de grande envergure a été effectuée pour garantir un développement harmonieux du centre-ville, on cite à titre d’exemple les aménagements de la voirie et l'éclairage public qui a touché les principaux axes de la ville : la cité Aïn-Defla, cité Emir- Abdelkader, l’avenue du 1er Novembre, la rue Zaïmia-Mohiédine, qui mène vers la wilaya, le boulevard Souidani- Boudjemaâ, et le boulevard qui sépare la cité Guehdour de la cité Cnep.

    Cette opération a concerné aussi les accès au centre-ville en provenance de Annaba, Constantine et Souk-Ahras. Elle a été conçue surtout pour la sécurité des véhicules automobiles. Elle offre une meilleure visibilité des plaques signalétiques et une bonne gestion du trafic routier.

    L’aménagement des ronds-points a permis de fluidifier la circulation et d’améliorer le paysage et le cadre de vie. Deux d’entre eux méritent d’être cités, le rond-point de Bab Annaba où un ouvrage d’art moderne a été édifié avec un aménagement paysager approprié, et celui de Bab Souk-Ahras devenu symbole de décoration urbaine grâce à son ornementation florale.

    Des travaux de rénovation et surtout d’agrandissements des trottoirs ont été réalisés pour assurer la sécurité et le confort des piétons et parvenir à une régulation et une meilleure prise en compte du mode de déplacement à pied, on cite à titre d’exemple la rue Emir- Abdelkader.

    Il reste que ces réalisations, qui constituent un acquis précieux, risquent d’être dégradées en raison des comportements inciviques de certains de nos concitoyens. En effet, la préservation d’un bon environnement urbanistique devient l’affaire de tous. Ces aménagements urbains ont permis aux citadins d’espérer voir Guelma reprendre le titre de «la ville la plus propre et la plus éclairée d’Algérie» décroché la fin des années 1980.

    Par le Soir
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