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Les revélations de Abdelhamid Brahimi

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  • Les revélations de Abdelhamid Brahimi

    Brahimi persiste et signe et répond à Khaled Nezzar
    Ma décision de créer la commission contre la corruption a irrité le régime
    « De Gaulle a introduit des officiers de l’armée française pour piéger la révolution et légitimer leur pouvoir »

    L’ancien premier ministre, Abdelhamid Brahimi, a renouvelé ses attaques à l’adresse de ceux qu’il appelle « hizb frança » (parti de la France) faisant référence à certains membres de l’actuel gouvernement. Mr Brahimi a déclaré, répondant à Khaled Nezzar : « de gaulle a envoyé des officiers français pour fausser l’issue de la guerre et pour obtenir en même temps une légitimité révolutionnaire »
    L’ancien premier ministre, à l’origine de l’éclatement au grand jour de l’affaire des 26 milliards de dollars à la fin des années 80, continue de nourrir la polémique sur ce qu’il appelle « hizb frança», déclarant dans son intervention , hier, sur la chaîne « El Djazeera »: « le problème prend sa source du discours de De Gaulle à Alger en 1958… je n’ai pas affirmé pas que c’est à ce moment-là que les officiers algériens dans l’armée française avaient pris part à la guerre, n’étant pas envoyés pour combattre les français, mais en Tunisie et dans le gouvernement provisoire, dans le cadre de la politique de De Gaulle »
    Ajoutant depuis Londres ou l’émission a été enregistrée, après ses premières déclarations faites au Maroc que : « la politique de gaulle était de torpiller la guerre de l’intérieur…alors que ces officiers visait à obtenir une certaine légitimité en qualité de Moudjahid ». Questionné à propos de son mutisme sur cette affaire alors qu’il était premier ministre, il a répondu qu’il n’avait les pleins pouvoirs pour ce faire.
    Ajoutant « j’ai essayé mais vous connaissez bien la constitution algérienne, l’armée est la seule à pouvoir intervenir dans les dossiers sécuritaire et autres affaires sensibles », Poursuivant : « notre rôle se limitait à trouver des solutions aux problèmes économiques et sociaux». Il a, par ailleurs, prétendu qu’il y a vingt ans, certaines factions du régime l’avaient « combattu » lorsqu’il avait annoncé son intention de lutter contre la corruption, faisant référence à l’affaire des 26 milliards de dollars détournés, et déclarant : « j’ai combattu la corruption en créant une commission chargé de d’enquêter sur des affaires de corruption, mais j’ai dû faire face à une farouche résistance au sein même du régime »
    Mr Brahimi a, en outre, proposé une comparaison économique de la situation sociale des algériens avant, pendant et après sa prise de fonction déclarant : « le salaire annuel de l’algérien était de 370 dollars dans les années 70, de 800 dollars en 1980, il a ensuite augmenté à 2500 dollars dans les années 80 pour ensuite dégringolé à 1200 dollars dans les années 90. Ajoutant sur le chapitre du développement économique que le secteur de l’industrie avait accaparé, dans les années 70, toute l’attention, aux dépends de l’agriculture et de l’habitat, alors que selon lui, dans les années 80, ce dernier avait été enrichi de 120 000 nouvelles unités, pour ensuite connaître une baisse sensible dans les 90 »
    Me Brahimi avait, pour rappel, fait l’objet de vives critiques de la part de l’ancien ministre de la défense, Mr Khaled Nezzar, ainsi que de la part de l’ancien premier ministre, Sid Ahmed Ghezali, suite à ces propos jugés « violents » en ce qu’ils endossaient la responsabilité d’événements politiques qu’avait connu le pays, à certains généraux.
    ELKHABAR ONLINE
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