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Un an après sa victoire, Obama reçoit une mise en garde électorale

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  • Un an après sa victoire, Obama reçoit une mise en garde électorale


    Image © AFP
    Obama, un an après. Durée: 1mn13.


    Le président américain Barack Obama a reçu pour le premier anniversaire de sa victoire mercredi un message peu amène d'une fraction de l'électorat, confirmant que l'euphorie de 2008 était révolue à un an des élections législatives de mi-mandat. Evènement

    Au lendemain de scrutins locaux qui ont vu les amis démocrates de M. Obama essuyer deux défaites marquantes, les républicains voulaient croire à une "renaissance" après des années d'échecs. La Maison Blanche et les démocrates ont, eux, refusé de voir dans ces élections un référendum sur la politique de M. Obama.

    M. Obama, pour sa part, s'est contenté d'évoquer le premier anniversaire de sa victoire au détour d'un discours sur l'éducation dans une école du Wisconsin (nord).
    Il a revendiqué, face à la crise économique "la plus grave depuis des lustres", le mérite d'avoir éloigné la menace d'une "ruine imminente" et d'avoir engagé de grandes réformes de la santé, de l'école et de l'énergie.

    L'euphorie du 4 novembre 2008, quand il est devenu le premier Noir élu président des Etats-Unis, a cédé la place au laborieux exercice du pouvoir.
    Le soutien des Américains s'érode, même si M. Obama a toujours l'estime de plus de 50% d'entre eux, selon les sondages.

    La victoire des candidats républicains sur des démocrates que M. Obama avait personnellement soutenus aux postes de gouverneurs de Virginie (est) et du New Jersey (nord-est) montre que les électeurs "ont rejeté la politique économique menée par la Maison Blanche", a triomphé le représentant républicain Eric Cantor.

    Les observateurs répugnaient davantage à voir dans ces consultations partielles un référendum sur Obama et sur sa capacité à accompagner la sortie de la récession et à juguler un chômage qui continue d'augmenter.

    En Virginie et dans le New Jersey, les électeurs se sont prononcés en fonction "de questions très locales sans rapport avec le président", a dit son porte-parole, Robert Gibbs.

    Des sondages ont confirmé que ceux qui ont voté mardi continuaient à apprécier M. Obama et que sa politique n'avait aucunement influé sur leur choix.

    Dans d'autres élections, les démocrates ont pris un siège vacant à la Chambre dans un bastion républicain de l'Etat de New York (nord-est); ils en ont conservé un autre en Californie (ouest), a relevé M. Gibbs.

    Le caractère local des consultations n'empêchait pas de rechercher en Virginie et dans le New Jersey des indications, par exemple sur la faculté de M. Obama de prolonger l'élan de 2008 en 2010, quand les Américains rééliront leurs représentants et une partie de leurs sénateurs et de leurs gouverneurs.

    Or, selon les sondages, une grande partie de l'électorat qui a fait la victoire de M. Obama, comme les jeunes et les Noirs, ne s'est pas déplacée mardi.

    En revanche, le corps électoral déterminant des indépendants, inquiet de l'aggravation des déficits publics et des projets de réforme de la santé, a cette fois fois préféré les conservateurs alors qu'il avait majoritairement voté Obama en 2008.

    La Maison Blanche a signalé qu'elle en tirerait les leçons. L'objectif pour 2010 est "de motiver les électeurs indépendants qui ont voté pour nous la dernière fois mais qui sont restés chez eux cette fois-ci", a dit le stratège de M. Obama, David Axelrod. Pour les jeunes ou les Noirs, "nous devons nous adresser à nos électeurs et c'est bien ce que nous allons faire", a-t-il ajouté.

    AFP
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