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En Algérie, souffrant des lourdeurs administratives dans l’application des nouvelles dispositions de la LFC 2009, notamment les entraves dans l’approvisionnement en matières premières, un nombre important de responsables de PME ont adressé, ces derniers jours, une série de correspondances au premier responsable du secteur, annonçant la fermeture de leurs entreprises.
Tout en se disant conscient des difficultés de ces entreprises, le ministre de la PME et de l’Artisanat, Mustapha Benbada, n’envisage pas de solution dans l’immédiat, sinon, souligne-t-il, d’«attendre que le gouvernement se penche sur le dossier afin de trouver des solutions provisoires».
Par ailleurs, concernant le secteur de l’artisanat, le ministre s’est dit désolé de constater le peu d’empressement des banques à accompagner les artisans dans le cadre du financement de leurs projets.
Quant à la réhabilitation du marché de l’artisanat, après que les plus importantes entreprises de céramique, de poterie, de tapisserie, entre autres, ont dû baisser rideau et que les produits artisanaux sont actuellement proposés à des prix exorbitants, Benbada affirme que beaucoup d’efforts sont accomplis afin de rééquilibrer ce secteur d’activité. Pour les entreprises qui ont déclaré faillite, le ministre a rappelé que le problème remonte aux années 1980 et n’est pas propre au seul secteur de l’artisanat, bien qu’il soit le plus touché.
Pour ce qui est de l’inexistence d’un véritable marché de l’artisanat, Benbada a souligné que si les choses en sont arrivées là, c’est parce que l’Etat s’est désengagé, ce qui, à ses yeux, a porté un sérieux coup au marché.
S’agissant de la question des prix inabordables des produits artisanaux, le ministre donne deux explications. La première est que les prix des matières premières sont élevés et la seconde tient à l’indisponibilité d’équipements et outils de production, ce qui nécessite l’accomplissement d’un travail manuel, exigeant donc plus de temps, plus de moyens et, subséquemment, plus de dépenses.
Quant à l’artisanat d’art, le ministre a souligné que certains produits sont destinés à une certaine frange de la société, ne pouvant être à la portée de tout le monde. Néanmoins, pour que ces objets d’art soient dorénavant plus accessibles aux bourses moyennes, Benbada a annoncé une défiscalisation de cette activité particulière.
Enfin, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’artisanat, le 9 novembre, plusieurs salons se tiennent à travers différentes wilayas du pays, qui s’étaleront jusqu’au 15 novembre prochain. Il est prévu l’attribution d’un prix pour la meilleure production artisanale. Quant aux assises nationales de l’artisanat, qui portent sur l’évaluation du programme de développement du secteur tel qu’approuvé par le gouvernement en juin 2003, ainsi que sur la préparation de la stratégie pour la décennie 2010-2020, elles se tiendront les 21, 22 et 23 novembre 2009.
Par Le Soir
Tout en se disant conscient des difficultés de ces entreprises, le ministre de la PME et de l’Artisanat, Mustapha Benbada, n’envisage pas de solution dans l’immédiat, sinon, souligne-t-il, d’«attendre que le gouvernement se penche sur le dossier afin de trouver des solutions provisoires».
Par ailleurs, concernant le secteur de l’artisanat, le ministre s’est dit désolé de constater le peu d’empressement des banques à accompagner les artisans dans le cadre du financement de leurs projets.
Quant à la réhabilitation du marché de l’artisanat, après que les plus importantes entreprises de céramique, de poterie, de tapisserie, entre autres, ont dû baisser rideau et que les produits artisanaux sont actuellement proposés à des prix exorbitants, Benbada affirme que beaucoup d’efforts sont accomplis afin de rééquilibrer ce secteur d’activité. Pour les entreprises qui ont déclaré faillite, le ministre a rappelé que le problème remonte aux années 1980 et n’est pas propre au seul secteur de l’artisanat, bien qu’il soit le plus touché.
Pour ce qui est de l’inexistence d’un véritable marché de l’artisanat, Benbada a souligné que si les choses en sont arrivées là, c’est parce que l’Etat s’est désengagé, ce qui, à ses yeux, a porté un sérieux coup au marché.
S’agissant de la question des prix inabordables des produits artisanaux, le ministre donne deux explications. La première est que les prix des matières premières sont élevés et la seconde tient à l’indisponibilité d’équipements et outils de production, ce qui nécessite l’accomplissement d’un travail manuel, exigeant donc plus de temps, plus de moyens et, subséquemment, plus de dépenses.
Quant à l’artisanat d’art, le ministre a souligné que certains produits sont destinés à une certaine frange de la société, ne pouvant être à la portée de tout le monde. Néanmoins, pour que ces objets d’art soient dorénavant plus accessibles aux bourses moyennes, Benbada a annoncé une défiscalisation de cette activité particulière.
Enfin, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’artisanat, le 9 novembre, plusieurs salons se tiennent à travers différentes wilayas du pays, qui s’étaleront jusqu’au 15 novembre prochain. Il est prévu l’attribution d’un prix pour la meilleure production artisanale. Quant aux assises nationales de l’artisanat, qui portent sur l’évaluation du programme de développement du secteur tel qu’approuvé par le gouvernement en juin 2003, ainsi que sur la préparation de la stratégie pour la décennie 2010-2020, elles se tiendront les 21, 22 et 23 novembre 2009.
Par Le Soir
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