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Les principales conclusions du FMI sur l’Algérie

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  • Les principales conclusions du FMI sur l’Algérie

    Croissance solide, maîtrise de l’inflation, réduction du chômage mais un budget en très fort déficit

    Le Fonds monétaire internationale (FMI), à l’issue de sa mission en Algérie qui s’est déroulée du 21 octobre au 3 novembre, a fait état, dans un communiqué publié mercredi soir, de ses principales observations concernant l’économie nationale. « L'Algérie n'a pas été touchée par la crise financière mondiale, mais elle a été touchée par la chute des prix des hydrocarbures », explique le FMI. « Malgré un environnement international qui s’est détérioré, l’économie algérienne continue d’afficher de bons résultats », poursuit le communiqué.

    Le FMI met en avant trois éléments pour expliquer cette tendance : une croissance hors hydrocarbures solide, une maîtrise de l’inflation et la réduction du chômage « qui demeure toutefois élevé surtout chez les jeunes ». Le FMI note également des politiques prudentes en matière financière et fiscale.

    Les réserves de changes se maintiennent à un niveau élevé – 146 milliards de dollars à la fin septembre- et la dette extérieure a été ramenée à un niveau « très faible ». Autre bonne nouvelle pour l’économie nationale : à partir de 2010, les hydrocarbures devraient contribuer positivement à la croissance globale pour la première fois depuis plusieurs années. Explication : depuis quelques années, du fait de la baisse de production ou des prix, la croissance du secteur des hydrocarbures a été négative (exemple : -6 ou -7% prévue en 2009).

    Mais les dépenses globales de l’Etat restent élevées : pour la première fois en dix ans, l’Algérie affichera cette année un budget en déficit. Un déficit qui pourrait atteindre le record de 8,4% du PIB. Ce déficit est extrêmement élevé comparé aux critères de Maastricht par exemple. Ces derniers plafonnent les déficits autorisés pour les pays européens de la zone Euro à 3% du PIB. En 2008, l’Algérie avait dégagé un excédent budgétaire de 8,1% du PIB.

    Les principaux indicateurs :

    • En 2009, la croissance hors hydrocarbures devrait atteindre 9%, grâce aux récoltes céréalières exceptionnelles et aux bonnes performances des secteurs concernés par le programme d'investissement public (PIP). Toutefois, la réduction marquée de la production des hydrocarbures en 2009 devrait réduire la croissance globale du PIB à environ 2%.

    • L'inflation est en hausse (5,8%) en raison d'une flambée des prix des produits alimentaires frais. Hors inflation des aliments frais, elle reste faible (1,4 %), grâce aux subventions pour certains produits alimentaires de base.

    • La position extérieure de l'Algérie reste confortable, avec des réserves de change estimées à 146 milliards de dollars à fin Septembre 2009. Mais l'excédent du compte courant a diminué de manière substantielle à la suite de la baisse du prix des hydrocarbures et du niveau élevé des importations.

    • La situation budgétaire a été fortement impactée par la baisse des recettes d'hydrocarbures, alors que les dépenses se maintiennent à un niveau élevé. Par conséquent, l'Algérie affichera cette année son premier budget en déficit depuis une dizaine d’année. Un déficit qui pourrait atteindre 8,4 pour cent du PIB.

    TSA
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