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Nicolas Sarkozy rend hommage à son "cher Jacques"

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  • Nicolas Sarkozy rend hommage à son "cher Jacques"

    La fondation Jacques Chirac a remis vendredi à Paris son premier prix pour la prévention des conflits à un ancien ministre sud-coréen ainsi qu'à un pasteur et un imam nigérians. Dans le cadre prestigieux de l'université de la Sorbonne, Jacques Chirac a rendu hommage à l'ancien ministre de l'Unification Park Jae-Kyu pour avoir oeuvré "à la meilleure compréhension entre les deux Corées", puis à l'imam Muhammad Ashafa et au pasteur James Wuye, pour "avoir réconcilié les coeurs et les esprits" dans l'État nigérian de Kaduna (nord).

    Dans son discours, l'ancien président a loué à travers eux ces "éclaireurs", ces "vigies de la paix" qui "nous prouvent que le meilleur est possible" et "montrent qu'on peut changer le monde". "L'actuelle crise financière, même si les États on su réagir plus vite et de manière plus efficace que lors de la grande dépression des années 30, laissera des traces. Le prix humain est déjà lourd, des équilibres fragiles sont remis en cause", a-t-il également mis en garde, "les années qui viennent seront à haut risque".

    Propos improvisé


    Au jour précis où il passe le cap de son mi-mandat, son successeur Nicolas Sarkozy a conclu la cérémonie en rendant un hommage appuyé à son "cher Jacques", qui vient de sortir le premier tome de ses mémoires et d'être renvoyé en correctionnelle dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris . S'adressant à son prédécesseur, Nicolas Sarkozy a déclaré : "Tu as corrigé là une étrange injustice", soulignant qu'il y avait "peut-être davantage de mérite à éviter un conflit qu'à tenter de résoudre un conflit déjà engagé". Nicolas Sarkozy a aussi exprimé son "plaisir d'être aux côtés de Jacques Chirac" et de montrer ainsi "la continuité des responsabilités" et le "respect" entre responsables, faisant ainsi allusion aux rivalités passées évoquées dans ses mémoires par l'ancien chef de l'État.

    Dans un propos largement improvisé, Nicolas Sarkozy en a profité pour rappeler son combat en faveur de l'ouverture du Conseil de sécurité de l'ONU aux nouveaux pays émergents, a plaidé pour un rôle accru de l'Union pour la Méditerranée, notamment dans la résolution du conflit entre Israël et les Palestiniens, ou la création d'une Organisation mondiale de l'environnement. Il a également esquissé une défense de sa diplomatie, dénonçant les "idées fausses" de ceux qui l'accusent de privilégier les intérêts commerciaux aux droits de l'homme. "On n'a rien par la faiblesse mais on n'a rien non plus en humiliant les autres", a-t-il estimé.

    Par le Point

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