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Cinquantenaire de la mort du Colonel Abderrahmane Mira

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  • Cinquantenaire de la mort du Colonel Abderrahmane Mira

    Il y a 50 ans, jour pour jour, tombait au champ d’honneur le révolutionnaire Abderrahmane Mira. Hier, ses camarades de combat, les autorités locales et de wilaya ont tenu à lui rendre hommage. Outre les conférences tenues tout au long de la semaine autour de son parcours à l’institution universitaire qui porte aujourd’hui son nom, l’heure était au recueillement sur le lieu même de sa mort. Une gerbe de fleurs y a été déposée.

    Connu sous le nom de commandant Mira ou encore du Tigre de la Soummam, Mira est tombé au champ d’honneur près du col de Chellata au nord d’Akbou, le 6 novembre 1959.

    Né en 1922 à Beni Mellikèche, il adhère au Mtld avant de prendre part à la lutte armée. Très rapidement, Abderrahmane Mira se distinguera par des opérations militaires dont le sabotage de la ligne téléphonique Tazmalt-Maillot, le 2 novembre 1954, l’attaque d’une voiture transportant habituellement deux gendarmes sur la RN Beni Mellikèche-Tazmalt dans la même semaine et l’embuscade contre un convoi militaire dans son douar natal.
    Il jouera un rôle important lors des préparatifs du Congrès de la Soummam.

    Après le Congrès, il est nommé commandant-adjoint au colonel Mohammedi Saïd, chef de la Wilaya III. En 1957, après quelques mois d’endurance, il se replie en Wilaya VI avec quelques-uns de ses hommes ayant survécu aux affrontements. Si El Haouès lui succède.

    En septembre de la même année, à l’appel de Krim Belkacem, Mira part en Tunisie où il assure la fonction d’inspecteur militaire aux frontières.
    En février 1959, avec une poignée d’hommes, il contourne la ligne Morice par le Sud tunisien pour revenir dans la wilaya III et y assurer, après désignation par l’état-major de l’est (Ghardimaou), l’intérim du colonel Amirouche. Le 28 mars 1959, après la mort héroïque du colonel Amirouche au djebel Thamer, Mira, remplaçant désigné par l’état-major, lui succède définitivement après une période d’intérim d’un mois, assurée conjointement avec Mohand Oulhadj, le remplaçant désigné par Amirouche avant son départ pour Tunis.

    Après sept mois à la tête de la wilaya III, le 6 novembre 1959, le colonel Abderrahmane Mira tombe au champ d’honneur dans une embuscade près du col de Chellata au nord d’Akbou, alors qu’il est en partance pour le conseil de la wilaya III.

    Le 1er novembre 1984, l’Algérie indépendante décore Abderrahmane Mira, à titre posthume, de la plus haute distinction de la nation: la médaille du Martyr.

    Le 10 novembre 1986, le ministère des Moudjahidine rectifie son grade de commandant en celui de colonel, car tout commandant de wilaya porte le grade de colonel suite aux décisions du Congrès de la Soummam 1956.
    En 2002, il lui est attribué la médaille Athir.

    Aujourd’hui, son corps demeure introuvable. Même la stèle du chahid érigée au centre-ville de Tazmalt et inaugurée en novembre 1991, par le Premier ministre Ghozali, lors de la commémoration du 32e anniversaire de sa mort, est toujours à terre après que des jeunes s’en sont pris dans le sillage des événements d’avril 2001en la détruisant.

    Arezki SLIMANI, L'expression

  • #2
    50e anniversaire de la mort du commandant Abderrahmane Mira

    Le Tigre de la Soummam ressuscité

    Il y a 50 ans, jour pour jour, tombait au champ d’honneur le révolutionnaire Abderrahmane Mira. Hier, ses camarades de combat, les autorités locales et de wilaya ont tenu à lui rendre hommage. Outre les conférences tenues tout au long de la semaine autour de son parcours à l’institution universitaire qui porte aujourd’hui son nom, l’heure était au recueillement sur le lieu même de sa mort. Une gerbe de fleurs y a été déposée.
    Connu sous le nom de commandant Mira ou encore du Tigre de la Soummam, Mira est tombé au champ d’honneur près du col de Chellata au nord d’Akbou, le 6 novembre 1959.

    Né en 1922 à Beni Mellikèche, il adhère au Mtld avant de prendre part à la lutte armée. Très rapidement, Abderrahmane Mira se distinguera par des opérations militaires dont le sabotage de la ligne téléphonique Tazmalt-Maillot, le 2 novembre 1954, l’attaque d’une voiture transportant habituellement deux gendarmes sur la RN Beni Mellikèche-Tazmalt dans la même semaine et l’embuscade contre un convoi militaire dans son douar natal.

    Il jouera un rôle important lors des préparatifs du Congrès de la Soummam. Après le Congrès, il est nommé commandant-adjoint au colonel Mohammedi Saïd, chef de la Wilaya III. En 1957, après quelques mois d’endurance, il se replie en Wilaya VI avec quelques-uns de ses hommes ayant survécu aux affrontements. Si El Haouès lui succède.

    En septembre de la même année, à l’appel de Krim Belkacem, Mira part en Tunisie où il assure la fonction d’inspecteur militaire aux frontières.
    En février 1959, avec une poignée d’hommes, il contourne la ligne Morice par le Sud tunisien pour revenir dans la wilaya III et y assurer, après désignation par l’état-major de l’est (Ghardimaou), l’intérim du colonel Amirouche. Le 28 mars 1959, après la mort héroïque du colonel Amirouche au djebel Thamer, Mira, remplaçant désigné par l’état-major, lui succède définitivement après une période d’intérim d’un mois, assurée conjointement avec Mohand Oulhadj, le remplaçant désigné par Amirouche avant son départ pour Tunis.

    Après sept mois à la tête de la wilaya III, le 6 novembre 1959, le colonel Abderrahmane Mira tombe au champ d’honneur dans une embuscade près du col de Chellata au nord d’Akbou, alors qu’il est en partance pour le conseil de la wilaya III.

    Le 1er novembre 1984, l’Algérie indépendante décore Abderrahmane Mira, à titre posthume, de la plus haute distinction de la nation: la médaille du Martyr.

    Le 10 novembre 1986, le ministère des Moudjahidine rectifie son grade de commandant en celui de colonel, car tout commandant de wilaya porte le grade de colonel suite aux décisions du Congrès de la Soummam 1956.
    En 2002, il lui est attribué la médaille Athir. Aujourd’hui, son corps demeure introuvable. Même la stèle du chahid érigée au centre-ville de Tazmalt et inaugurée en novembre 1991, par le Premier ministre Ghozali, lors de la commémoration du 32e anniversaire de sa mort, est toujours à terre après que des jeunes s’en sont pris dans le sillage des événements d’avril 2001 en la détruisant.

    Arezki SLIMANI (L'Expression)

    Commentaire


    • #3
      Un grand homme

      Hélas , on se sert de nos martyrs, à chaque festivité.Il sont devenus des marchandises que le pouvoir étale, pour mieux leur cracher dessus aprés les cérémonies.
      Je salue karim, le fils De abderrahmane Mira(allah rayhmou) qui ne fait pas et je pense ne fera jamais parti de cet appendice du "FLN" qu'est l'association des enfants de chouhadas, parmis lesquels se trouvent des enfants de traitres exécutés par L'ALN, et à qui le pouvoir pour un soit-disant souci de les préserver leur accorde le priviliége d'être enfants de "chahids" .
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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