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Hydrocarbures : L’Algérie rejoint le Qatar et la Russie pour la création d’une OPEG

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  • Hydrocarbures : L’Algérie rejoint le Qatar et la Russie pour la création d’une OPEG

    C’est désormais officiel, l’Algérie accepte maintenant l’idée de création d’une organisation des pays exportateurs du gaz ‘’OPEG’’. C’est en tout cas ce que révèle le site web econostrum du jeudi 5 novembre 2009. Le souligne notamment que, ‘’Après l’avoir longtemps refusée, les autorités algériennes ont fini par se rallier à la perspective d’une OPEP du gaz défendue par la Russie et le Qatar’’. Et c’est le ministre algérien en charge de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui aurait ‘’annoncé la nouvelle dans un entretien accordé à la revue russe Expert Magazine’’, précise notre source.

    Toutefois, M. Khelil estime que ‘’la constitution d’un cartel du gaz sera très compliquée du fait de la rigidité du marché gazier dont les contrats sont signés pour de longues périodes’’.

    La parade à la difficulté, notre voisin de l’ouest compte ‘’liquéfier la moitié de sa production de gaz afin de négocier des contrats de court et moyen terme et ne pas être prisonnière du gazoduc comme moyen de transport’’.

    Voilà une information qui ne manque pas de piquant pour la Tunisie, quand on sait les revenus que notre pays tire du transmaghrébin qui transporte le gaz algérien vers l'Italie.

    © webmanagercenter

  • #2
    L’Algérie favorable à une OPEP du gaz

    ALGERIE. Après l’avoir longtemps refusée, les autorités algériennes ont fini par se rallier à la perspective d’une OPEP du gaz défendue par la Russie et le Qatar.

    C’est le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui a annoncé la nouvelle dans un entretien accordé à la revue russe Expert Magazine.

    Pour lui, « le prix du gaz devrait être deux fois plus élevé ». Il n’a cependant pas caché que la constitution d’un cartel du gaz sera très compliquée du fait de la rigidité du marché gazier dont les contrats sont signés pour de longues périodes.

    Afin de contourner la difficulté, l’Algérie a l’intention de liquéfier la moitié de sa production de gaz afin de négocier des contrats de court et moyen terme et ne pas être prisonnière du gazoduc comme moyen de transport.

    © Copyright Econostrum

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    • #3
      Qu'est ce qu'une opep du gaz va apporter à ces pays?

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      • #4
        c est pour mieux controler le prix de gaz.

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        • #5
          ’Après l’avoir longtemps refusée, les autorités algériennes ont fini par se rallier à la perspective d’une OPEP du gaz défendue par la Russie et le Qatar’’.
          en 2007 lorsque le prix des biens alimentaires a fait un bon spectaculaire, la Russie a proposé de créer un opep du blé comme pour le pétrole afin de contrôler les prix et faire perdurer la famine dans le monde. Sachant que les exportateurs de blé ne s'adresseront qu'aux pays solvables et ayant les moyens financiers pour ces achats, je suppose aussi qu'il le feront aussi avec le gaz. Le pb est que si l'algérie utilise le gaz comme une arme(le gaz fait plus de mal que le petrole à cause des branchements des conduites jusqu'au consommateur final), elle sera à son tour la cible du chantage alimentaire auquel la russie veut jouer un grand rôle.
          A l’instar de l’OPEP qui défend les intérêts des producteurs de pétrole, un cartel des producteurs de céréales de la mer Noire pourrait prochainement voir le jour. L’idée émane de la Russie. Cette proposition a été lancée ce week-end à Saint-Pétersbourg où les autorités russes ont organisé un forum mondial des céréales. Cette annonce est un peu le point d’orgue de la campagne 2008/2009 au cours de laquelle la Russie a opéré son grand retour. A la faveur d’une récolte record, elle est redevenue un exportateur de premier plan en mesure de tailler des croupières à ses concurrents sur à peu près toutes les destinations, de l’Asie au Brésil en passant par les pays du Maghreb.

          A la grande époque soviétique la Russie était un producteur céréalier beaucoup plus important qu’aujourd’hui, capable de nourrir toute les républiques satellites et au-delà. Le Kremlin rêve aujourd’hui de restaurer la puissance agricole d’antan. Les autorités russes pensent pouvoir doubler les exportations du pays d’ici dix à quinze ans. Après avoir promu l’idée d’une OPEP du gaz, Moscou lance donc l’idée d’une OPEP du blé. Comme le gaz, le blé pourrait être la nouvelle arme stratégique aux mains des Russes. C’est ce qu’ont retenu les Américains présents. D’après eux, la création d’un cartel céréalier entre la Russie, l’Ukraine et le Kazakhstan, pourrait être contraire aux règles de l’Organisation mondiale du commerce.

          Or, Moscou compte bien enfin devenir membre cette année de l’OMC, après une décennie d’âpres négociations. A défaut de convaincre le plus puissant des exportateurs, la Russie a mis les formes pour emporter l’adhésion d’autres partenaires, notamment de la FAO. Moscou souhaite que l’Agence onusienne en charge de l’agriculture et de l’alimentation joue un rôle accru dans la défense de la stabilité des prix. On croit rêver quand on sait à quel point la Russie peut déstabiliser le marché en contingentant ses exportations, ce qu’elle fait chaque fois que l’exige la défense de son marché intérieur ou pour faire remonter les prix sur le marché mondial. Moscou cherche avec cette initiative surtout à défendre ses intérêts en profitant des avantages de ses partenaires de la mer Noire, l'Ukraine dispose des accès à la mer et le Kazakstan ouvre la porte de l'Extrême Orient, une région convoitée par le fournisseur russe.
          Dernière modification par zmigri, 08 novembre 2009, 15h20.

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