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Ridley Scott réalisera-t-il le film algérien sur l’Emir Abdelkader?

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  • Ridley Scott réalisera-t-il le film algérien sur l’Emir Abdelkader?


    Ridley Scott réalisera-t-il le film algérien sur l’Emir Abdelkader

    Qui réalisera la superproduction sur l’Emir Abdelkader? C’est l’épineuse question à laquelle cherche vainement une réponse la ministre de la Culture, Khalida Toumi. Mais l’idée de choisir Ahmed Bedjaoui, comme chargé du choix du réalisateur semble être une bonne initiative. Fin connaisseur du cinéma mondial, Bedjaoui est la personne appropriée pour piloter ce choix et surtout ce projet. Autre question: Quel est le réalisateur qui acceptera la version de M.Boualem Bessaïah, auteur du seul scénario complet et accepté par la Présidence de la République? Les scripts de Benamar Bakhti et des autres scénaristes et réalisateurs de renom ont été tous écartés devant la vision littéraire très développée de Bessaïah, qui avait écrit la version arabe des Fables de la Fontaine, Kalila oua dimna. Une oeuvre qui avait bien meublé notre enfance. Selon la ministre de la Culture, la phase d’adaptation du script doit arriver à un scénario répondant aux normes internationales. Au fait, à côté de la vision historique, il y a la vision cinématographique: l’action et les batailles doivent être changées selon le décor et le nombre de figurants. Il est clair que la Présidence et le ministère de la Culture cherchent la perfection. Car l’image de l’Emir est très importante pour être ratée, par l’incompétence d’un réalisateur ou la mauvaise perspicacité d’un bon producteur. La ministre a indiqué, lors de sa traditionnelle séance de questions orales à l’APN, que la prochaine étape concerne la sélection du meilleur réalisateur de cette superproduction algérienne (sans doute la plus importante après la Bataille d’Alger). Pour l’heure, un seul réalisateur est sur les tablettes de la ministre de la Culture: Ridley Scott. Pourquoi lui? Notre source a indiqué que plusieurs facteurs ont joué en faveur de ce réalisateur venu de la Pub. D’abord sa nationalité: anglaise. Il fallait un réalisateur originaire d’un pays n’ayant pas de passé colonial avec l’Algérie. C’est pour cette raison essentielle, que l’Algérie avait coproduit des superproductions avec Costa Gavras, Ettore Scola et bien sûr Gillo Pentecorvo. L’Algérie n’acceptera pas qu’un cinéaste français réalise un film sur son histoire. L’autre facteur ayant joué en faveur de Ridley Scott est sa grande et fabuleuse filmographie. Il a été l’auteur des plus importants films sur des figures historiques: Christophe Colomb 1492, sur Saladin en 2005 avec Kingdom of Heaven ou encore en 2000 sur Spartacus dans Gladiator et Hannibal en 2001. Mais pour l’heure, Ridley Scott a réservé sa réponse. Mais il semblerait que les responsables marocains (avec qui le réalisateur travaille beaucoup à Ouarzzazate) fassent du lobbying pour empêcher le réalisateur anglais de travailler avec les Algériens. Et ce qu’il faudrait dans ce cas, c’est un producteur assez solide, voire politicien, pour convaincre le cinéaste anglais de travailler avec l’Algérie et de lui offrir le plus important travail cinématographique de tous les temps.

    Amira SOLTANE
    L’EXPRESSION
    08 Novembre 2009
    Dernière modification par choucha, 10 novembre 2009, 13h58.

  • #2
    Pourquoi,ca Remettre En Cause Les 1200 Ans D Histoire Du Royaume Enchante Ou Quoi?

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    • #3
      c qui ce scot , allonger les dollars et vous aurez tt hollywood .. le probleme est ailleur .. c'est le scenario . qui ecrira le scenario ? parceque c'est un sujet a polemique , aucun livre ne sort sur abdelkader sans faire du remous , alors un film !!

      deux , a koi sert un film a millions s'il n'apporte rien au cinema algerien .. si ce n'est pas dans le cadre d'un vrais plan de relance , de formation et pki pas d'acquisition de studios , d'equipements , de nouvelles salles .. etc .. ya eu un film realisé sur benmhidi presenté au president ya qque mois où es til ? si c pour gaspiller l'argent du contribuable pas la peine , la bataille d'alger été un exemple reussi certe mais refaire la bataille d'alger on ne le fait pas deux fois .
      en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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      • #4
        je vote pour Scott, c'est un grand réalisateur...

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        • #5
          ya pas de réalisateurs en Algérie ?

          si même la culture est importée de l'étranger , alors c'est la décadence messieurs.
          et la bêtise c'est ça :

          ""Mais il semblerait que les responsables marocains (avec qui le réalisateur travaille beaucoup à Ouazzazate) fassent du lobbying pour empêcher le réalisateur anglais de travailler avec les Algériens. Et ce qu’il faudrait dans ce cas, c’est un producteur assez solide, voire politicien, pour convaincre le cinéaste anglais de travailler avec l’Algérie et de lui offrir le plus important travail cinématographique de tous les temps.""

          si ridley scott travail a ouarzazate c'est pour des film americain et non marocain , alors , comment les producteurs marocain peuvent l'influencer.

          conclusion :le journaliste devrait aller refaire sa formation lui et ses commanditaire :
          • il insulte tout les cinéaste algérien qui ont fait la gloire du Maghreb dans les année 70 et 80.
          • il ment clairement , en accusant le maroc de bloquer le projet , alors que le maroc n'as rien a faire là.
          • il confirme que la culture en algérie est une affaire politique , la preuve , pour un film , le journaliste met dans le même article : bouteflika , bedjaoui , le méchant maroc , assemblé national , et pays étranger .
          pathétique

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          • #6
            j'espere que dans le film qu'il vont pas oublier la fuite de abdelkader au maroc qui a demande au roi de l'aidée d'ou la bataille d'isly est temoignante
            http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%E2%80%99Isly

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            • #7
              tu dois confondre almohade,notre emir a toujours ete trahi par les troupes de ton roi!

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              • #8
                comment ose tu,pourquoi la bataille de isly a eu lieu a ton avis? juste commeca le roi a declaré a la guerre a la france juste commeca il n'avait rien a faire? faut arreter de deconner un peux..
                Reprise de la guerre avec la France

                L'expédition des « Portes de fer », en pays kabyle


                Le 5 mai 1839, il demanda et obtint l'appui du sultan du Maroc, ainsi que la concession du territoire situé entre Oujda et Tafna. Il voulut annexer le Constantinois en y nommant un « khalifa ». En réaction, la France organisa l'expédition des « Portes de Fer » en octobre 1839, expédition qui fut considérée comme une violation du traité de Tafna. À partir de ce moment, la guerre reprit avec violence. Au mois d'octobre, dans l'ouest de la Mitidja, l'émir prend en embuscade le commandant Raffet et une centaine de soldats français ; ces derniers marchent contre lui et reprennent Cherchell, Mildah, Miliana, etc.




                Abd el-Kader essuya un grave revers le 16 mai 1843, avec la prise de la smala par le duc d'Aumale dans la région de Boghar. Il rassembla le reste de ses troupes, sous le nom de déïra, et se tourna vers le sultan du Maroc. Celui-ci, qui avait des visées sur l'ouest algérien, intervint mais fut défait à la bataille de l'Isly (oued près d'Oujda)


                faisait convenir aux hommes de l'émir qu'ils ne pouvaient pas battre la France, première puissance militaire du moment: le Maroc avait massé 155 000 hommes contre eux, en plus des 125 000 français. Abd El Kader n'avait que 1 200 hommes pour continuer une lutte qui visait à provoquer dans la mémoire collective un esprit de résistance.
                Dernière modification par L'Almohade, 08 novembre 2009, 23h44.

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                • #9
                  Ridley scott pourra difficilement travailler en algérie pour une question d'assurance des acteurs et techniciens , Les assuraurs vont exiger des sommes exorbitantes

                  Les attentats de Casablanca ont carrément stoppé les projets de films etrangers au Maroc dont le film Alexandre qui a failli aller se tourner au Mexique
                  il a fallu la perseverence du réalisateur et la caution personnelle de M6 pour pouvoir négocier des contrats d'assurances acceptable
                  .
                  .
                  ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                  Napoléon III

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                  • #10
                    c'est bien de lire les journaux algériens, ça me donne confiance en moi "en tant que marocain"!!

                    selon eux nous sommes capables d'empêcher ridley scott de faire un film, de faire pression sur Abbas et d'agir directement sur le conflit israelo-palestinien, d'influer sur la politique étrangère de la maison blanche et de madame clinton, de soutenir le terrorisme en algérien pendant une décennie sans que cela nous touche, de détourner des investissements industriels, de coloniser un "grand peuple" sahraoui brave et courageux...

                    nous sommes vraiment forts et méchants..

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                    • #11

                      Comment le film Errissala a failli être tourné en Algérie

                      11 Décembre 2008

                      «La civilisation n´est pas un entassement, mais une construction, une architecture.» Malek Bennabi - Extrait de Vocation de l´Islam

                      S’il y a bien un film qui a été longuement diffusé les deux jours de l’Aïd, c’est bien Errissala de Mustapha El Akkad. C’est dire que ce film est devenu la seule bonne référence à l’Islam. Toutes les chaînes satellitaires arabes diffusaient en même temps ce film épique sur l’histoire de l’Islam.
                      Même la télévision saoudienne MBC avait pris le soin de le diffuser dans sa version numérique 16/9. Et pourtant, s’il y a un pays qui s’est opposé à la réalisation de ce film c’est bien l’Arabie Saoudite. Les Saoudiens avaient, à l’époque, refusé de financer et de cautionner le film, prétextant que l’image et la musique étaient interdites en Islam. Ce refus avait provoqué le retrait des subventions koweïtiennes qui étaient très importantes pour la production du film. C’est le roi du Maroc, Hassan II, qui, avec le titre de Commandeur des croyants et descendant de la famille du Prophète,(QSSSL) s’est dit disposé à prendre en charge la production du film d’El Akkad, mais à condition que cela ne soit pas médiatisé. Bénéficiant de tous les moyens matériels, humains et artistiques, le réalisateur a reconstruit en grandeur nature La Mecque dans la ville de Ouarzazate, qui sera, plus tard, le terrain privilégié des grandes productions américaines et italiennes. Mais, après quelques mois de tournage, l’Arabie Saoudite a protesté officiellement auprès du roi Hassan II, indiquant qu’il ne pouvait pas exister une autre Kaâba que celle de La Mecque. Le réalisateur a dû, sur la demande «diplomatique» du roi chérifien, changer de lieu de tournage en se dirigeant vers la Libye où El Gueddafi l’a accueilli à bras ouverts en décidant de financer toute la production et ne comprenant pas l’entêtement des Saoudiens à stopper la seule fresque cinématographique sur l’Islam. Avant cela, El Akkad avait approché Ahmed Rachedi et Mohamed Lakhdar Hamina pour le laisser tourner le film en Algérie. Mais à l’époque, Lakhdar Hamina, puissant patron de l’Oncic, avait accepté à condition que le film soit coproduit avec l’Algérie, indiquant que l’Algérie, qui était très puissante financièrement, avait coproduit «Z» de Costa Gavras (Oscar du meilleur film étranger en 1970) et qu’elle avait les moyens, plus que les Marocains et surtout les Libyens, pour tenir à bout de bras ce film jusqu’à la fin du tournage. Mais El Akkad avait refusé l’entrée de l’Algérie dans la production. Ce qui a déplu à Boumediene, à l’époque, lequel refusa par ailleurs de donner l’autorisation de tourner la vie de l’Emir Abdelkader au réalisateur syrien. Finalement, après le succès grandissant du film Le Message, El Gueddafi, le grand gagnant dans cette affaire, a réussi à convaincre le talentueux Mustapha El Akkad de mettre en image le parcours d’un autre héros de la lutte révolutionnaire dans le Maghreb, le Libyen Omar El Mokhtar. Un film que la Télévision algérienne n’a pas trop diffusé, en raison justement de la rivalité entre la Libye et l’Algérie sur les chefs historiques du Maghreb. En voyant ce film, les Marocains et les Algériens demandèrent à El Akkad pourquoi il n’avait pas fait de film sur leurs héros respectifs, l’Emir Abdelkader et Abdelkrim El Khettabi. Mais, finalement, le réalisateur meurt tué dans un attentat, et nos héros révolutionnaires attendent toujours d’être mis en image.

                      Amira SOLTANE
                      L’EXPRESSION

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                      • #12
                        comme quoi l'ideologie est omnipresente et depuis bien longtemps dans tout ce qui se fait en Algerie. Faut dire que Boumedienne etait visionnaire. Remarquez il a applique la loi des 51% algeriens pour tout investisseur sans attendre 2009!

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