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3 000 mères célibataires chaque année en Algérie

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  • 3 000 mères célibataires chaque année en Algérie

    C'est lors d'une question orale à l'assemblée que le sujet des mères célibataires en Algérie a été abordé. Le député du MSP a demandé une prise en charge des mères célibataires et de les intégrer dans la catégories des veuves ce qui permettrait de leur d'octroyer une pension suite à celà le ministre de la solidarité et de l'emploi a révelé ce chiffre de 3 000 mères célibataires chaque année et que ce chiffre n'était pas en régréssion , loin de là et qu'il fallait trouver une solution. La plupart sont des jeunes femmes de moins de 18 ans avec un niveau d'instruction peu élevé.

    ==

    La problématique des mères célibataires a fait l’objet d’une question orale, jeudi, à l’assemblée populaire nationale (APN). Un tabou vient de tomber. Le député du MSP, auteur de la question, a demandé d’intégrer les mères célibataires dans la catégorie des veuves et de ne pas leur octroyer directement une “pension” mais de l’adresser plutôt aux centres d’accueil les prenant en charge pour, dit-il, “ne pas encourager ce fléau”.

    Visiblement très étonné par la proposition du député islamiste, le ministre de l’emploi et de la solidarité nationale, Djamal Ould Abbès, a tout d’abord voulu clarifier les choses : “ce n’est pas de cette façon que nous comptons régler le problème de cette catégorie sociale très sensible et fragile”, dit-il avant de trancher net : “il faut regarder ce problème en face et lui trouver des solutions adéquates.” Et pour cause ! “Ce sont des citoyennes en détresse, dont le nombre est en progression”. “Trois mille mères célibataires enregistrées officiellement chaque année”, précise-t-il. Leur âge est inférieur à 18 ans et leur niveau d’instruction “est médiocre”, note le ministre. Qui sont-elles ? D’où viennent-elles ? “Au tout début la majorité étaient des filles victimes du terrorisme”, relève-t-il tout en précisant qu’eu égard “à leur exode et déracinement pour fuir le terrorisme, ces filles sont devenues une catégorie fragile”. Soulignant la nécessité de leur assurer une prise en charge, Ould Abbès a expliqué qu’elles sont accueillies principalement dans les centres spécialisés et Diar Erahma. “Les enfants abandonnés dont l’âge est inférieur à six ans sont, quant à eux, pris en charge dans 19 pouponnières réparties à travers l’ensemble du territoire national”. Ould Abbès a précisé que ces centres reçoivent un budget du ministère de la solidarité nationale. Dans son commentaire, le député islamiste auteur de la question s’est dit non convaincu par la réponse du ministre puisque “la mère célibataire et celui qui a donné naissance à l’enfant ont commis un déshonneur d’où la nécessité de les marier”. Et au ministre de répliquer : “ces mères célibataires, qui sont des victimes de la société, sont également nos filles ! Il ne faut pas les juger et les marginaliser ! il faut être solidaire avec elles et les insérer socialement en leur donnant des formations professionnelles.” Il annoncera, à ce propos, l’initiative de son département “d’aider les mères célibataires qui acceptent de venir, voir allaiter et prendre en charge leurs enfants” arguant que “beaucoup de ces mères disent que nous n’avons pas les moyens d’aller voir nos enfants”.

    Ould Abbès, qui note que ces mères célibataires ne dénoncent jamais le nom de l’homme qui a contribué à donner naissance à leur enfant, relève que le juge peut recourir à l’identification scientifique par l’ADN de la filiation. La prise en charge des non-voyants a été également abordée et le ministre a rappelé qu’ il y a eu la révision en 2001 de la pension consacrée à cette frange de population passant ainsi de 500 DA à 1 000 DA. “Nous faisons le nécessaire pour augmenter davantage cette pension et la rendre plus appropriée aux besoins réels des non-voyants”, a-t-il dit.
    Pour ce faire, le ministère a élaboré “une carte nationale du handicapé et un fichier central de cette catégorie sociale” en vue de prendre en charge l'ensemble des handicapés algériens dont les non-voyants, a-t-il encore indiqué non sans souligner la nécessité “d’identifier les vrais handicapés des faux handicapés”.

    Notant également que l'avenir de l'Entreprise nationale des handicapés figure parmi les priorités de son département dont Ould Abbès relèvera que son ministère “s'emploie, en collaboration avec d'autres administrations, et malgré la concurrence accrue, à écouler les produits confectionnés par les handicapés de l'entreprise”. “La prise en charge des handicapés exige le concours de tout un chacun”, a-t-il encore estimé.
    Le ministre de l’Agriculture, Saïd Barkat, quant a lui, a annoncé la préparation d’un avant-projet de loi sur les forêts pour combler les insuffisances de la loi en vigueur car il “prévoit des sanctions sévères et de fortes amendes à l'encontre des auteurs de délits de dégradation des forêts”.

    Source: Liberté

  • #2
    Salut Morjane

    Merci d'avoir amené ce sujet, que nous avons déjà touché dans une autre discussion.
    Je dois dire que ces filles devraient avoir l'aide et surtout la protection de la société, et par conséquent l'état devrait les aider.
    N'oublions pas que ces femmes n'ont pas fait ces enfants seules: malheureusement les "hommes" ne font pas face à leurs responsabilités suite à la naissance de ces enfants.
    N'oublions pas non plus que plus tard ces enfants seront des citoyens appelés à participer à l'édification de l'état.

    Donc, je le répète, je suis sans réserve pour l'aide de l'état.

    Ce que me chagrine par contre, c'est d'abord que le sujet a été soulévé par des députés dont l'agenda est douteux, ceux qui pensent que "c'est tabou" et je ne sais quoi encore.
    Où sont LES DÉMOCRATES, soit disant qui porte un projet politique qui relève de la CONSCIENCE du social en Algérie ?
    Ces démocrate ont failli à leur tâche, ils ne semble pas s'interesser aux laissés pour compte au pays, ils ne pensent qu'à leur statut (et peut être leur gain) ....

    Au moins ici je reconnais le mérite au parti Islamiste de soulever la question: Il est reste, je l'espère, au peuple algérien de faire preuve de compassion, de générosité et de justice (surtout) envers ces mères.
    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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    • #3
      Il est reste, je l'espère, au peuple algérien de faire preuve de compassion, de générosité et de justice (surtout) envers ces mères.
      C'est ce que je souhaite moi aussi. En parler et reconnaître leur existence est déjà une bonne chose. Mais ce sont des citoyennes à part entière et il faudrait en effet ne pas les mettre à l'écart, pour ces femmes cela doit être assez difficile à vivre, alors tendre la main serait mieux que de leur jeter des pierres. Et pensons à ces enfants qui sont malheureusement abandonné, la famille de la jeune fille ne voulant pas garder le fruit du "deshonneur" sous leur toit ! Un enfant est un enfant, ne dis t-on pas chez nous qu'un enfant est un ange ?
      "Ce qui est passé a fui, ce que tu espères est absent, mais le présent est à toi"

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      • #4
        c'est dramatique et je n'ai pas envie de remettre sur le tapis le sujet de l'avortement qui a été traité dans ce forum dans d'autres topics mais il faut avouer qu'il faudrait traiter ce drame à la source.

        Avant de chercher ce qu'il faut faire de ces femmes et des enfants considérés bien sûr illégitimes (voire d'autres termes plus scandaleux) et les laisser à la vindicte de la société ou des députés populistes, je pense qu'il faut débattre à propos de la légalisation de l'avortement volontaire encadré par des médecins habilités et protégé par la loi.

        Autre condition, vulgariser tous les moyens de la contraception avec un accès libre aux produits dans les officines pharmaceutiques.
        Les vérités que l'on aime le moins à entendre sont celles que l'on a le plus intérêt à connaître.

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        • #5
          "il faut avouer qu'il faudrait traiter ce drame à la source"
          Tres juste mais on ne doit pas avoir la meme definition du mot source: source=avortement volontaire ????
          La source=solution c'est la revolution sexuelle telle operee par les pays developpes il y a pres de 50ans, dans les annees 60-70. Et dans le cas de l'Algerie il faudrait compter en annees-lumiere mesure de distance convertie en mesure de temps pour y arriver.

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          • #6
            source=avortement volontaire ????
            Oui, pour moi la solution réside dans la légalisation de l'avortement et aussi la mise à disposition généralisée et la vulgarisation des moyens de contraception.

            Par contre, je ne sais pas ce que pourrait être une révolution sexuelle en Algérie et je ne vois vraiment pas comment elle pourrait se faire.
            Manifestation des femmes pour disposer de leurs corps ?
            Jeter les soutifs en l'air en signe de désapprobation avec la société machiste?
            Les vérités que l'on aime le moins à entendre sont celles que l'on a le plus intérêt à connaître.

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            • #7
              Si source=avortement volontaire. là on marche sur des oeufs.
              Certains députés vont crier à "l'incitation a la debauche" et c'est repartis avec une guerre des idées.

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              • #8
                La legalisation de l'avortement et aussi la mise à disposition généralisée et la vulgarisation des moyens de contraception sont les sous-produits de cette fameuse revolution sexuelle. Un package ou il faut prendre le tout ou rien. Et comme rien n'est parfait et quand on fait le focus plus sur les inconvenients mieux vaux fermer les yeux et dire je ne veux pas voir et ce n'est pas pour moi.
                En Suede c'etait maman qui achetait les preservatifs au cas ou puis apres la pilule, a sa bien aimee fille adolescente. En Algerie ca sera peut etre le pere Sidi-Noel qui les laissera dans la cheminee a minuit et colis discret sans que personne ne sache -hchouma.
                Dernière modification par Asia, 08 janvier 2006, 12h39.

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                • #9
                  Avant de parler d'avortement, il faudrait légaliser et rendre automatique le preservatif et la pilule ' hors mariage'

                  je prefere une nenette de 20 ans ingénieur en couleur et gout de preservatif qu'une mere célibataire qui aura tres peu de chance de s'en sortir.....

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                  • #10
                    je ne suis pas un specialiste du droit, mais je ne pense pas que le mot "hors mariage" soit dans le code civile au maghrèbe, ou a la meme signification juridique comme en europe par exemple.

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                    • #11
                      Cela m'étonnerait beaucoup qu'un jour l'Algérie connaisse la révolution sexuelle comme l'Europe dans les années 60-70. Notre éducation et notre culture ne se prêtent pas du tout à ce genre de manifestation où les femmes prôneraient leurs libertés sexuelles et jetteraient leurs soutifs. C'est d'ailleurs pas plus mal. Mais la majorité des enfants de ces mères célibataires algériennes sont le fruit des mariages de "plaisir" qui étaient en vogue pendant la vague terroriste. Le député islamiste le sait parfaitement et c'est certainement pour cela qu'il s'en soucit. Mais parler lui de préservatifs, pilules ou avortements il sera contre comme tous ceux de sa mouvance, les pères d'une grande partie de ses enfants. Ces filles en grande partie cachent leurs grossesses à leur entourage par peur de ce fameux déshonneur. Il y a eu aussi des cas où la famille a mis la fille à la porte en lui disant de retourner auprès du père de l'enfant, son bourreau.....Heureusement qu'il existe quelques structures d'accueil pour elles mais ce n'est pas suffisant ; il faudrait mettre en place des centres pour informer les femmes et pouvoir les prendre en charge avant toute grossesse. Des jeunes filles se font aussi avoir par les belles paroles de jeunes hommes qui leur assurent qu'ils vont les épouser et que de toute façon un seul rapport ne suffit pas pour tomber enceinte.........
                      L'information c'est ce dont elles ont surtout besoin.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #12
                        Et l'information est quoi sans la contraception.
                        Il s'agit plus qu'une révolution sexuelle que doit connaitre l'algérie....une révolution sociale...............
                        si en 2006 , dire d'un peuple qu'il lui faut apprendre le Ba de la protection contre le Sida( donc le preservatif) , on est obligé de parlé d'une révolution sexuelle qui n'aura pas lieu...........ben c'est triste

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                        • #13
                          Alya,

                          Je te rejoins totalement.
                          Traiter le probléme á la source ce n'est pas l'avortement mais la contraception.
                          Moyen plus efficace pour lutter contre les MSt mais aussi contre ces malheurs enchainés qui sont une grossesse indédirée, un enfant non voulu et au final que du malheur poiur l'enfant, la mére et les familles !
                          Autoriser la diffusion de messages en faveur de la contraception n'est pas aller vers une liberalisation du sexe ! ne soyons pas si prudes ! nous savons tous + ou - que cela existe déjá mais sous des formes.... (no comment), alors laissons tomber les masques et INFORMONS!

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                          • #14
                            "Autoriser la diffusion de messages en faveur de la contraception n'est pas aller vers une liberalisation du sexe !"
                            Mais c'est quand meme admettre officiellement la pratique. La est le veritable probleme. Ca se fera comment a cache cache pour se procurer et avoir son preservatif ou la pilule dans son sac pour mademoiselle qui a moins de 18ans?
                            Et qui va "autoriser" l'etat? l'etat qui se dit musulman. La je crois qu'il faudra attendre l'equivalent de la loi de separation de l'eglise et de l'etat et ca date de 1905 en France, 100ans deja!!!!
                            Imaginez simplement une pub pour l'utilisation des preservatifs a la tele juste apres les versets du Coran!!! Je crois que la religion stipule l'interdiction de rapports avant le mariage non ??(s'il y a des experts qui peuvent confirmer ou infirmer)
                            Donc cette fameuse "SOURCE" ca remonte a loin quand meme.
                            Dernière modification par Asia, 09 janvier 2006, 14h03.

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                            • #15
                              "Mais c'est quand meme admettre officiellement la pratique. La est le veritable probleme. Ca se fera comment a cache cache pour se procurer et avoir son preservatif ou la pilule dans son sac pour mademoiselle qui a moins de 18ans? "

                              Si il y a des méres celibataires, c'est que la pratique existe....vaut il mieux se cacher la vérité ou épargner des malheurs á la chaîne ?
                              Si les hommes n'assument pas.....les filles subissent les conséquences.

                              C'est un pas de géant qu'il faut faire car dans certaines contrées reculées les femmes mariées doivent avoir l'approbation de leur mari pour pouvoir obtenir un contraceptif ! Donc pour les célibataires majeurs ou mineures.........

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