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Dans la daïra de Boghni, on ne parle plus que de cela et pour cause. Il y a des attaques de chacals dans la région et deux personnes ont été bléssés par ces bêtes. Une des personnes attaqués a pus tuer et à ramener la dépouille du chacal et on a pus confirmer qu'il était atteint de la rage. La population de la région est inquiète et n'ose plus trop sortir la nuit sachant que ces bêtes se déplacent en meute et qu'elles s'attaquent au cou des victimes dans le but de tuer.
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Ce n’est pas l’approche de l’Aïd qui détient la palme des discussions dans la daïra de Boghni, encore moins le nombre de vols et de cambriolage qui va crescendo, mais un phénomène nouveau dans la région, en l’occurrence la prolifération de chacals très dangereux. Ainsi, la discussion de ces dernières semaines est focalisée sur ces canidés qui ne reculent devant rien, au point où ils ont déjà fait deux blessés, dont l’état de l’un d’eux est jugé grave, le premier cas a été signalé, il y a quelques jours à Tiniri, dans le territoire de la commune d’Assi Youcef, quand un gardien d’un chantier de Kanagaz a été surpris par un animal inconnu, ni chacal ni loup qui lui a sauté au coup lui causant de graves blessures au visage et a failli lui arracher le nez. Malgré la corpulence de la bête, la victime K. S. âgée de 59 ans, et originaire de At Bouaddou a réussi à abattre l’animal aux environs de 4 h du matin.
Ayant présenté le corps de l’animal au service de la prévention de Boghni, il a été analysé au laboratoire vétérinaire de Draâ Ben-Khedda, où le résultat de rage a été confirmé et la victime gardée sous couverture vaccinale.
Quelques jours plus tard, une autre personne, D. D., âgée de 40 ans a été attaquée chez elle à Mechtras, mais a réussi à abattre l’animal. Le blessé n’a que quelques morsures aux deux mains, mais est placé lui aussi sous couverture vaccinale, selon deux responsables du service épidémiologie et maladie préventive du secteur sanitaire de Boghni. C’est au même service qu’on a posé la question sur la nature de l’animal inconnu jusque-là, de par sa couleur rousse et sa robustesse. Les mêmes responsables confient qu’ils ont adressé des correspondances aux autorités locales afin d’abattre ces bêtes dangereuses, qui se déplacent en meute et qui ciblent le cou des victimes, dans le but de tuer.
Les populations rurales particulièrement sont très inquiètes, et hésitent de se rendre dans les champs, quand on sait que c’est la période de la collecte des olives. G. H. affirme qu’il ne peut se déplacer loin de son domicile sans bâton. Mais, et les femmes, les enfants ? Plusieurs rumeurs circulent à propos de la race et de la provenance de ces animaux. Certains avancent que ce sont des coyotes, d’autres des loups, et qu’ils ont été importés dans le cadre du déminage de nos maquis.
M. Abderrahmani Saïd, directeur du parc du Djurdjura dément toutes ces supputations et confirme qu’ils sont des chacals hybrides, nés du croisement entre chiens et chacals. Autrement dit, d’une chienne s’accouplant avec un chacal et vice versa. Quant à l’importation, le responsable du parc Djurdjura, rejette catégoriquement cette thèse. Mais le danger persiste et doit être pris au sérieux par les autorités pour que la population soit rassurée car ces bêtes soient importées ou pas, qu’elles soient des coyotes, des loups ou des chacals hybrides, ça ne change rien.
Source: La dépêche de Kabylie
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Ce n’est pas l’approche de l’Aïd qui détient la palme des discussions dans la daïra de Boghni, encore moins le nombre de vols et de cambriolage qui va crescendo, mais un phénomène nouveau dans la région, en l’occurrence la prolifération de chacals très dangereux. Ainsi, la discussion de ces dernières semaines est focalisée sur ces canidés qui ne reculent devant rien, au point où ils ont déjà fait deux blessés, dont l’état de l’un d’eux est jugé grave, le premier cas a été signalé, il y a quelques jours à Tiniri, dans le territoire de la commune d’Assi Youcef, quand un gardien d’un chantier de Kanagaz a été surpris par un animal inconnu, ni chacal ni loup qui lui a sauté au coup lui causant de graves blessures au visage et a failli lui arracher le nez. Malgré la corpulence de la bête, la victime K. S. âgée de 59 ans, et originaire de At Bouaddou a réussi à abattre l’animal aux environs de 4 h du matin.
Ayant présenté le corps de l’animal au service de la prévention de Boghni, il a été analysé au laboratoire vétérinaire de Draâ Ben-Khedda, où le résultat de rage a été confirmé et la victime gardée sous couverture vaccinale.
Quelques jours plus tard, une autre personne, D. D., âgée de 40 ans a été attaquée chez elle à Mechtras, mais a réussi à abattre l’animal. Le blessé n’a que quelques morsures aux deux mains, mais est placé lui aussi sous couverture vaccinale, selon deux responsables du service épidémiologie et maladie préventive du secteur sanitaire de Boghni. C’est au même service qu’on a posé la question sur la nature de l’animal inconnu jusque-là, de par sa couleur rousse et sa robustesse. Les mêmes responsables confient qu’ils ont adressé des correspondances aux autorités locales afin d’abattre ces bêtes dangereuses, qui se déplacent en meute et qui ciblent le cou des victimes, dans le but de tuer.
Les populations rurales particulièrement sont très inquiètes, et hésitent de se rendre dans les champs, quand on sait que c’est la période de la collecte des olives. G. H. affirme qu’il ne peut se déplacer loin de son domicile sans bâton. Mais, et les femmes, les enfants ? Plusieurs rumeurs circulent à propos de la race et de la provenance de ces animaux. Certains avancent que ce sont des coyotes, d’autres des loups, et qu’ils ont été importés dans le cadre du déminage de nos maquis.
M. Abderrahmani Saïd, directeur du parc du Djurdjura dément toutes ces supputations et confirme qu’ils sont des chacals hybrides, nés du croisement entre chiens et chacals. Autrement dit, d’une chienne s’accouplant avec un chacal et vice versa. Quant à l’importation, le responsable du parc Djurdjura, rejette catégoriquement cette thèse. Mais le danger persiste et doit être pris au sérieux par les autorités pour que la population soit rassurée car ces bêtes soient importées ou pas, qu’elles soient des coyotes, des loups ou des chacals hybrides, ça ne change rien.
Source: La dépêche de Kabylie