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Karim Tabbou enfonce les maires sanctionnés

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    LIBERTE
    Le premier secrétaire national du FFS ne s’est pas étalé, hier à Tizi Ouzou, sur l’affaire des sept maires exclus par le parti, suite à leur participation à la rencontre des présidents d’APC avec le chef de l’État, le 25 juillet 2008 à Alger. À peine s’il a effleuré le sujet devant les membres du conseil fédéral de Tizi Ouzou. Karim Tabbou lancera des fléchettes à l’encontre de ces élus accusés d’avoir piétiné la discipline partisane. “Le FFS n’est pas un parti d’applaudisseurs. Ceux qui veulent applaudir Bouteflika n’ont qu’à aller au RND et au FLN. Quant au FFS, c’est le lieu de l’intelligence, de la résistance et du militantisme”, affirme M. Tabbou. Pour mettre en exergue la constance et le parcours du parti de Hocine Aït Ahmed, l’orateur rappellera la pagaille installée dans certaines formations politiques à la veille des sénatoriales. “Ils sont en train de casquer de l’argent pour un siège au Sénat”, dénonce-t-il. Bien entendu, l’affaire des maires ayant enfreint la discipline du parti est vite mise sur le dos du pouvoir qui “continue de fomenter des manœuvres pour tenter de déstabiliser le parti”, analyse Tabbou. “Comme à l’accoutumée, à défaut de réussir la normalisation et la déstabilisation, le régime fomentera d’autres scénarios, d’autres frondes contre le parti, mais le FFS est inébranlable”, tempête le conférencier. L’occasion pour ce dernier de tomber à bras raccourcis sur le pouvoir qu’il accuse de tous les maux. “Aujourd’hui, le pays ne connaît pas de vie publique”, constate le premier secrétaire du FFS, qui rappelle au passage que des militants des droits de l’Homme, des journalistes et autres syndicalistes “sont réprimés, emprisonnés pour leurs activités civiles et politiques”. “Aujourd’hui encore, on censure les livres”, ajoute l’intervenant. Ayant défrayé la chronique locale, l’affaire des P/APC radiés du FFS est revenue au-devant de la scène, suite à la démission collective des élus et des militants de la section de Tadmaït (Tizi Ouzou). Après la radiation du maire de Tadmaït, le 28 octobre dernier, tout le collectif militant, pour dénoncer la sanction jugée “disproportionnée”, a annoncé publiquement sa “démission collective” du FFS.
    Sept maires font l’objet de sanctions disciplinaires, rappelle-t-on. Si les présidents d’APC de Timizart, Tirmitine et récemment Tadmaït ont été radiés, les édiles municipaux de Yattafen, Iboudrarène, Akbil et Aït Toudert ont été suspendus avec 6 ans d’inéligibilité, à l’exception du maire de Aït Toudert qui, lui, a “écopé” de 3 ans d’inéligibilité dans les rangs du parti. Concerné également par la même affaire, le P/APC de Draâ-Ben-Khedda a préféré démissionner du FFS, en avril dernier, pour rejoindre avec armes et bagages les partisans de Bouteflika, alors en pleine campagne électorale pour la présidentielle. De leur côté, les maires concernés promettent de riposter.
    Actuellement en concertation avec leurs sections respectives, ils annoncent, en effet, une conférence de presse pour expliquer à l’opinion les tenants et les aboutissants de cette affaire loin d’être, à leurs yeux, uniquement organique. “On donne rendez-vous à la presse pour mercredi”, annonce le président de l’APC d’Iboudrarène. Par ailleurs, le conseil fédéral a été consacré, outre la situation politique nationale, à l’installation des commissions statutaires et du secrétariat fédéral. Une déclaration politique devait être adoptée par la plénière en fin d’après-midi.

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