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Palestine - Le coup de poker et faux départ de Mahmoud Abbas

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  • Palestine - Le coup de poker et faux départ de Mahmoud Abbas

    Le premier objectif est atteint, la Maison-Blanche affirme son souhait de continuer à travailler avec le leader palestinien. Et la décision de ce dernier est loin d’être irrévocable.

    C’est bien connu, il n’y a pas d’amour, seulement des preuves d’amour. Et le président de l’Autorité palestinienne est en manque d’affection, au moins de considération politique. Mahmoud Abbas n’a pas voulu signifier autre chose en menaçant et claironnant, jeudi soir, qu’il ne « souhaitait » pas se présenter à sa propre succession lors de la prochaine élection présidentielle prévue, sauf quiproquo à l’oriental jamais exclu, le 24 janvier prochain.

    Motif officiel du coup de mou, Abbas « croit toujours aux vertus d’une solution négociée (NDLR : entre Palestiniens et Israéliens), mais il ne peut continuer sans obtenir quelque chose des Américains », dixit l’analyste palestinien Hani al-Masri.

    Bref, Abou Mazen (de son nom de guerre), 74 ans, serait las des pas de trois de l’administration Obama sur le dossier du Proche-Orient. Illustration : le week-end dernier, la secrétaire d’Etat Hillary Clinton en tournée dans la région a apporté, dans un premier temps, son soutien au chef du gouvernement israélien, soutenant Netanyahou, qui souhaite une reprise des pourparlers sans condition préalable et n’offrant qu’un gel partiel des colonisations.

    Virage à 180° le lendemain, Clinton mettant alors l’accent sur la nécessité de stopper le développement des colonies israéliennes.
    « Respect immense » et soutien forcé des USA


    Mais la sortie du président Abbas ressemble surtout à un coup de poker sur le thème usé jusqu’à la corde : « Retenez-moi ou je fais un malheur. » En clair, la menace du chef de l’Autorité palestinienne (et accessoirement du Fatah, principale composante de l’OLP) vise, avant tout, à susciter un élan en sa faveur tant au sein de sa population qu’à Washington.

    Au cours de sa longue carrière, Abbas a souvent brandi sa démission à seule fin d’affermir son emprise sur le poste qu’il occupait. Ses adversaires, au sein de camp palestinien, ne s’y sont pas trompés, dénonçant aussitôt une énième « manœuvre tactique ».

    Mahmoud Abbas a sans doute eu raison de crier au loup une fois de plus. Pour preuve, à peine connue sa possible intention de jeter l’éponge, que le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, l’exhortait à revenir sur sa décision et à briguer un nouveau mandat présidentiel. Pas dupes, les responsables américains n’ont eu d’autre choix que de lui tresser des lauriers.

    Le « respect immense » pour le « dirigeant historique » a fait dire au porte-parole de la Maison-Blanche que l’équipe Obama comptait « continuer à travailler avec lui ». Même intention exprimée par Hillary Clinton, et ce « quelles que soient les fonctions » futures d’Abbas.

    Au-delà de l’hommage, le dirigeant palestinien doit, entre les lignes, y voir un soutien appuyé, mais qui pourrait trouver ses limites. La Maison-Blanche fait comprendre qu’elle pourrait se résoudre à la voir quitter la scène comme, finalement, il semble le souhaiter.

    Reste enfin les dirigeants israéliens. Un responsable gouvernemental cité par l’AFP a déclaré : « Nous considérons Abbas comme un partenaire pour la paix aussi longtemps qu’il est au pouvoir. Nous aimerions démarrer les négociations dès que possible avec la direction palestinienne modérée. »

    Bref, on sait ce que l’on perd, etc. Autrefois le chef de guerre Abou Mazen faisait peur, aujourd’hui Abbas inquiète uniquement par défaut. Car il y a pire que lui, plus radical et plus dangereux. Il a encore tout le temps pour changer d’avis.

    France soir

  • #2
    le vendu est de retour,s'est veritablement une abomination ce personnage

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    • #3
      Mahmoud Abbas n’a pas voulu signifier autre chose en menaçant et claironnant, jeudi soir, qu’il ne « souhaitait » pas se présenter à sa propre succession lors de la prochaine élection présidentielle prévue, sauf quiproquo à l’oriental jamais exclu, le 24 janvier prochain.
      Mis à part ce "retenez-moi, sinon je ferais un malheur", je me demande à quoi ca sert de tenir des élections et de les appeler "élections" puisque tlm, Israéliens, Américains.. y compris le cloune de Amr Moussa de la ligue arabe, essayent de le persuader pour se rester, de rester président! On se fou de ce qu'en pensent les paléstiniens, cette majorité qui le crache depuis longtemps, et le vomis depuis l'affaire Goldstone! C'est une simple caricature de la démocratie et de ce qui se fait dans les pays arabes!

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      • #4
        A quoi sert de faire des élections dans un territoire sans souveraineté ?

        Depuis que palestiniens ont accepté cette mascarade électorale imposée par l’Europe et les accords d’Oslo, ils dépensent toute leur énergie dans la paperasse administrative au lieu de prendre les armes.

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