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«L’Algérie défendra ses intérêts à Copenhague»

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    CHAKIB KHELIL
    «L’Algérie défendra ses intérêts à Copenhague»


    Le ministre a révélé que le secteur de l’énergie et des mines réserve pas moins de 8% de son chiffre d’affaires à la formation.
    Former les formateurs qui prendront en charge la ressource humaine dans le secteur de l’énergie. Telle est la nouvelle clause que veut instaurer le ministre de l’Energie dans les partenariats opérés avec les entreprises étrangères.
    En effet, lors de son allocution d’ouverture de la première édition de formation sur la régulation du secteur électrique, le premier responsable du secteur a longuement insisté sur ce sujet. «Je veux insister sur l’importance de former des formateurs dans le secteur (...) il faut intégrer, dans le cadre des partenariats avec les sociétés étrangères, la préoccupation de la formation des formateurs», a-t-il martelé. Cette formation devra porter sur la maîtrise des nouvelles technologies mais aussi, des nouveaux métiers qui se créent et qui viennent enrichir le domaine des énergies. «Je porte un grand intérêt à la formation en général, et à celle des formateurs en particulier», a-t-il ajouté.
    Pour ce qui est de la session de formation qu’a inaugurée le ministre, c’est la première du genre dans le secteur et a été organisée par l’Algerian Petroluim Institute (IAP) en partenariat avec la Florence School of Regulation (FSR).
    Pour cette première, 28 managers et cadres de la Sonatrach, Sonelgaz et la Creg ont été désignés afin de suivre cette formation qui s’étalera jusqu’au mois d’avril 2010, à raison de trois jours par mois. Aussi, à l’issue de cette session, une évaluation sera organisée afin de procéder au réajustement dans le programme de la formation, si besoin est. L’objectif assigné à cette formation consiste, selon Mme C.Boutira,conseillère du ministre, en l’acquisition d’une base et une expérience concrète dans la rationalisation du secteur électrique.
    De son côté, le ministre a révélé que le secteur de l’énergie réserve pas moins de 8% de son chiffre d’affaires à la formation. Il a ajouté à ce sujet que «l’économie algérienne a besoin de se mettre à niveau et devenir compétitive pour satisfaire les besoins du marché national avant de pouvoir exporter».
    Par ailleurs, interrogé à propos de la présence de l’Algérie au sommet sur les changements climatiques qui aura lieu en décembre à Copenhague, le ministre a indiqué qu’une délégation constituée de représentants des ministères des Affaires étrangères, de l’Energie et des Mines et de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement s’y rendra «pour défendre nos intérêts», a-t-il informé, avant de faire part de ses craintes quant à l’issue de ce sommet.
    «L’Algérie, en tant que membre de l’Opep, est préoccupée par les taxes appliquées au pétrole et au gaz. Ce qui aura des répercussions négatives sur l’économie des pays membres (...) Pour faire face, les pays membres de l’Opep ont décidé de coordonner leurs efforts en allant avec une position commune pour défendre leurs intérêts», a-t-il encore ajouté.

    Yasmine ZOUAGH
    L'Expression
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