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Dollar en hausse avec le chomage

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  • Dollar en hausse avec le chomage

    Ca recommence : le chômage monte aux Etats Unis et le dollar américain aussi…Dans le temps, ce type de comportement étonnait ; en effet, on avait appris à l’école que la valeur d’une monnaie correspond à la puissance du pays dont elle fixe le taux de change par rapport aux autres et par tant, de sa performance économique…Mais on s’était fait une raison car Wall Street appréciait dans la montée du chômage l’idée que ce n’était pas le moment de relever le taux d’intérêt de la Fed ! C’est justement ce qui se discute en ce moment et la dernière réunion du FOMC a reporté aux calendes grecques (?) ledit relèvement ; en clair, quand la reprise économique sera confirmée au point de voir les réembauches reprendre !

    Suite à la réunion du comité de politique monétaire, la Fed a dans le doute laissé son taux directeur inchangé pour « une période prolongée ». Mais cette décision, qui était largement anticipée, s’est accompagnée par une réduction de 25 milliards de dollars du plan de rachat d’obligations d’agences hypothécaires. Un petit pas vers l’objectif ?

    Dans cette attenté également, les cours du brut battaient en retraite vendredi en fin d'échanges européens, après que les chiffres du chômage américain, dépassant désormais la barre des 10%, eurent douché l'espoir d'une reprise vigoureuse de la consommation d'énergie aux Etats-Unis.

    A noter également que, réunis à Alger, les pays de l'Opep redoutent les "retombées négatives sur leur économie" d'une éventuelle nouvelle taxation du pétrole et du gaz, lors de la conférence internationale sur le climat de Copenhague, a affirmé un ministre algérien.



    CHANGES : hésitation. L'euro a reculé face au dollar vendredi, sous pression après la publication de chiffres du chômage américain plus mauvais qu'attendus, et dans l'attente de la réunion des ministres des Finances et banquiers centraux du G20 en Ecosse.

    Vers 22H00 GMT (23H00 à Paris), l'euro valait 1,4846 dollar contre 1,4868 dollar jeudi vers 22H00 GMT.

    Face au yen, la monnaie unique européenne reculait à 133,35 yens contre 134,88 yens la veille au soir.
    Le dollar perdait également du terrain face à la devise nippone à 89,90 yens contre 90,72 yens jeudi soir.

    A SAVOIR : les cambistes trouvaient refuge auprès du dollar et du yen, considérés comme des valeurs sûres, après la publication d'un taux de chômage américain plus important que prévu. L'euro a chuté jusqu'à 1,4814 dollar dans les minutes suivant la parution du rapport.

    "Avec le degré élevé d'incertitude qui règne actuellement sur les marchés, ces chiffres vont avoir ajouté une couche supplémentaire de doute sur la pérennité de la reprise économique et des récents gains sur les marchés", commentait Rob Carnell de ING Financial Markets.

    Toutefois le raffermissement du dollar restait limité. "Les professionnels regardent le chiffre des destructions d'emplois, qui n'est pas si loin que cela des attentes. Les politiques, et l'homme de la rue, tendent à scruter le taux de chômage" qui a bondi au-dessus de 10% (à 10,2%), a expliqué David Solin, ajoutant qu'il fallait maintenant attendre de voir les différentes réactions à ces chiffres.

    Techniquement, selon zonebourse.com, la dynamique reste haussière à moyen terme puisque « la rupture de la droite de tendance évoquée dans la précédente analyse n’a pas été confirmée en cours de clôture. Ce faux-signal baissier a été suivi par un rebond de la parité ».

    A Wall Street, les investisseurs sont restés stoïques, la Bourse américaine terminant même en petite hausse. "Nous sommes dans une situation où le marché et le dollar font volte-face sur la notion de prendre plus ou moins de risque", a rappelé M. Solin, et la situation de la place financière new-yorkaise était signe de plus de prudence que d'inquiétude.

    Avant le rapport américain sur l'emploi, l'euro avait côtoyé 1,49 dollar, soutenu par les bons chiffres des commandes industrielles allemandes, "une nouvelle positive pour la production industrielle à venir", selon Julian Callow de Barclays Capital.

    La BCE a de son côté maintenu son taux directeur à 1 %, même si elle commence à anticiper la sortie de crise. Jean-Claude Trichet a ainsi commencé à évoquer l’arrêt progressif des mesures non conventionnelles : « en prenant en compte l’amélioration des conditions sur les marchés financiers, toutes nos mesures d’apport de liquidité ne seront plus aussi nécessaires que dans le passé ». La BCE semble avoir revu à la hausse ses prévisions pour le second semestre 2009, puisqu’elle table désormais sur une « amélioration » de l’économie, contre une « stabilisation » précédemment. Selon Carsten Brzeski, économiste chez ING Financial Markets, la BCE « prépare le terrain pour une importante révision à la hausse de ses prévisions économiques lors de la réunion de décembre ».

    A NOTER : les cambistes guettaient également le début de la réunion des ministres des Finances et banquiers centraux du G20 --la troisième cette année—commencée vendredi en Ecosse. Le marché se demandait si elle donnera lieu à un communiqué spécifique samedi sur les monnaies.
    "Les discussions devraient être davantage centrées sur les stratégies de sortie de crise que sur les changes", estiment pour leur part les analystes de Forex.com.

    Réunis à coté du golf le plus prestigieux du monde à St Andrews – là même où ont été fixées les règles de ce jeu - les BRICs ont rué dans les brancards. La décision chinoise de maintenir la parité yuan/dollar à un taux fixe est un casse-tête pour les principales économies émergentes, a déclaré vendredi une source proche du ministère brésilien des Finances.
    "Ce qui est inquiétant, c'est que la Chine a un taux de change fixe", a déclaré la source qui s'exprimait sous le sceau de l'anonymat. Cette « gorge profonde » évoquait la tentatives menées par les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) d'adopter une position commune sur les devises lors de la réunion des ministres des Finances du G20 organisée ce week-end en Ecosse. "Soit tout le monde adopte des taux de changes fixes, soit tout le monde décide de les laisser flotter", a poursuivi la source.
    La Chine a laissé la parité dollar/yuan presque inchangée depuis le début de la crise financière, s'attirant les foudres des pays industrialisés qui estiment que la monnaie chinoise est sciemment sous-évaluée afin de favoriser les exportations.

    ET AUSSI : techniquement, selon zone bourse.com, la tendance à court terme est désormais neutre au sein du range des 1.4702/1.5039 USD comme en témoigne l’aplatissement des moyennes mobiles à 20 et 50 jours. Les bandes de Bollinger sont plates et parallèles, illustrant l’absence de dynamique directionnelle.

    Le franchissement de la résistance des 1.5039 USD militerait pour une accélération haussière en direction des 1.5343 USD. A l’inverse, en cas de rupture des 1.4702 USD, un repli se mettrait en place en direction de la moyenne mobile à 100 jours et du support des 1.4514 USD. Sous ce niveau, le repli pourrait se poursuivre en direction des 1.4015 USD, niveau de retracement à 38.20 % du mouvement haussier de moyen terme. Dans ce contexte, on attendra la sortie du range des 1.4702/1.5039 USD pour se positionner sur la parité.

  • #2
    PETROLE : hausse avortée. Les cours du brut battaient en retraite vendredi en fin d'échanges européens, après que les chiffres du chômage américain, dépassant désormais la barre des 10%, eurent douché l'espoir d'une reprise vigoureuse de la consommation d'énergie aux Etats-Unis.
    Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, échangé à Londres, pour livraison en décembre perdait 2,11 dollars à 75,88 dollars.

    A la même heure, le baril de "light sweet crude" échangé à New York, pour la même échéance, cédait 2,20 dollars à 77,42 dollars.
    Guettés avec impatience par les investisseurs, les chiffres du chômage américain, plus mauvais qu'attendu, ont immédiatement fait plonger les cours du pétrole.

    Dans la foulée du rapport, les cours ont perdu un dollar, creusant ensuite leurs pertes. Ils sont tombés à 75,40 dollars à Londres, et 76,91 dollars à New York, dans le bas de la nouvelle fourchette de prix (75-81 dollars) où ils se sont installés depuis la mi-octobre.

    A SAVOIR : l'économie américaine a détruit encore 190.000 postes en octobre, moins que le mois précédent, mais encore bien plus qu'en août, selon le département du Travail. La baisse des licenciements est moins forte que ne le prévoyaient les analystes.

    "Des chiffres de l'emploi fébriles ne sont pas de bon augure pour une hausse de la demande en énergie, en particulier du côté des consommateurs", a noté Phil Flynn.

    "Cela met en lumière les défis qu'il reste à surmonter à l'avenir. Les prix de l'énergie sont très élevés à cause de la faiblesse du dollar, et un chômage élevé pourrait accentuer la pression sur le consommateur, rendant plus difficile encore une reprise économique", a ajouté l'analyste.

    Les cours ont ainsi effacés en deux séances des gains accumulés au cours des trois premiers jours de la semaine. Les cours avaient déjà reculé jeudi, victimes de prises de bénéfices mais aussi d'un retour des inquiétudes sur l'état de la consommation mondiale d'or noir.

    "L'état de l'offre et la demande semble avoir participé (à la baisse des cours jeudi), le marché s'inquiétant que la croissance de la demande pétrolière américaine ne suive pas l'amélioration de l'économie", notait ainsi M. Hufton.

    A NOTER : réunis à Alger, les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) redoutent les "retombées négatives sur leur économie" d'une éventuelle nouvelle taxation du pétrole et du gaz, lors de la conférence internationale sur le climat de Copenhague, a affirmé un ministre algérien.

    Les membres de l'Opep, dont l'Algérie, "redoutent (...) l'imposition de nouvelles taxes sur le pétrole et le gaz" qui pourraient être décidées à Copenhague en décembre car elles auraient "des retombées négatives sur les économies des pays" membres du cartel, a déclaré dimanche à Alger le ministre algérien de l'Energie et des mines, Chakib Khelil, cité par l'agence algérienne APS.

    "Les pays membres de l'Opep dont l'Algérie devront coordonner ensemble leurs positions quant à la décision devant sanctionner cette conférence afin de protéger leurs intérêts", a-t-il ajouté, toujours de même source.

    En septembre, le ministre angolais du Pétrole et président en exercice de l'Opep José Maria Botelho de Vasconcelos, avait affirmé à Vienne que les pays producteurs de pétrole doivent s'assurer que leurs intérêts seront "bien représentés" lors des prochaines négociations de l'ONU sur le changement climatique, à Copenhague.

    La prochaine conférence de Copenhague vise à trouver un accord pour succéder au protocole de Kyoto, qui expire en 2012, sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre notamment liées à la consommation d'énergies fossiles comme le pétrole.

    conjoncture.blogs.challenges.fr/

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