Neuf Ouïghours ont été exécutés pour leur participation aux émeutes inter-ethniques qui ont fait près de 200 morts en juillet au Xinjiang. Il s'agit des premières personnes mises à mort pour leur rôle présumé dans ces violences, rapporte lundi la presse officielle chinoise. Lire la suite l'article
Les neuf, qui avaient été condamnés pour assassinats et autres crimes commis pendant les émeutes à Urumqi, au Xinjiang (ouest de la Chine), qui ont été les pires violences inter-ethniques en Chine pendant des décennies, ont été exécutés récemment après confirmation des verdicts par la Cour suprême populaire, précise l'officielle China News Service. Elle ne fournit pas de date exacte ni d'autres informations.
Des centaines de personnes avaient été arrêtées après ces émeutes, qui ont opposé les Ouïghours, musulmans turcophones et les Han, membres de l'ethnie majoritaire en Chine.
Pékin, qui pratique la discrimination contre la minorité ouïghoure, a accusé les mouvements séparatistes basés à l'étranger d'être derrière ces violences. Quatre mois plus tard, le Xinjiang reste sous haute sécurité et coupé du monde extérieur, avec les lignes Internet et téléphone bloquées.
Au moins 20 autres personnes ont été inculpées lundi pour des crimes commis pendant ces journées d'émeute: tous les prisonniers, sauf deux, cités par China News Service avaient des noms à consonnance ouïghoure.
source : AP
Les neuf, qui avaient été condamnés pour assassinats et autres crimes commis pendant les émeutes à Urumqi, au Xinjiang (ouest de la Chine), qui ont été les pires violences inter-ethniques en Chine pendant des décennies, ont été exécutés récemment après confirmation des verdicts par la Cour suprême populaire, précise l'officielle China News Service. Elle ne fournit pas de date exacte ni d'autres informations.
Des centaines de personnes avaient été arrêtées après ces émeutes, qui ont opposé les Ouïghours, musulmans turcophones et les Han, membres de l'ethnie majoritaire en Chine.
Pékin, qui pratique la discrimination contre la minorité ouïghoure, a accusé les mouvements séparatistes basés à l'étranger d'être derrière ces violences. Quatre mois plus tard, le Xinjiang reste sous haute sécurité et coupé du monde extérieur, avec les lignes Internet et téléphone bloquées.
Au moins 20 autres personnes ont été inculpées lundi pour des crimes commis pendant ces journées d'émeute: tous les prisonniers, sauf deux, cités par China News Service avaient des noms à consonnance ouïghoure.
source : AP