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Un pédophile de 40 ans jugé pour 19 agressions et viols

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  • Un pédophile de 40 ans jugé pour 19 agressions et viols

    Procès. La première « alerte enlèvement » avait été mise en œuvre en 2005 lors du rapt et du viol d'Aurélia.



    DDM Dominique Guillouche, un pédophile de 40 ans, comparaît à partir d'aujourd'hui devant la cour d'assises du Maine-et-Loire. Il est accusé de 19 agressions et viols, dont 18 sur des enfants.

    Il encourt 30 ans de réclusion criminelle, pour ces faits, commis entre 1996 et 2005 dans le Choletais et le vignoble nantais.

    Lors du dernier en date, le rapt et le viol d'Aurélia, la première « alerte enlèvement » avait été mise en œuvre (voir ci-dessous) : le 20 novembre 2005, après l'enlèvement sur le parking d'une école de Jallais, au nord de Cholet, d'une enfant du village, la photo de la fillette avait circulé le soir même dans tous les médias nationaux. Puis un portrait-robot de Dominique Guillouche a été diffusé, réalisé grâce aux descriptions de la sœur aînée de la victime, qui avait échappé à l'enlèvement, et d'un autre témoin.

    Plusieurs centaines de gendarmes avaient été mobilisées pour les recherches, suivies par un déploiement médiatique très important. Face à la pression, Dominique Guillouche avait libéré Aurélia à Cholet dès le lendemain, puis s'était dénoncé avec son épouse auprès des gendarmes.

    Il a ensuite avoué spontanément les faits et une série d'autres tentatives d'enlèvements et agressions sexuelles commises sur des mineures depuis plusieurs années.

    Pendant le procès, qui doit durer plus de cinq semaines, trois autres personnes partageront le box des prévenus avec Dominique Guillouche. Alfreda Deneux, 34 ans, son ex-épouse, incarcérée elle aussi depuis les faits, sera jugée pour tentatives d'enlèvement, séquestrations, viols et agressions sexuelles sur mineures.

    Un homme et une femme comparaîtront libres, le premier pour non-dénonciation, la seconde pour non-dénonciation et soustraction de preuves.

    Le dispositif « alerte enlèvement »
    C'est l'affaire Guillouche qui avait donné lieu, en novembre 2005, à la première « alerte enlèvement ». Le dispositif a été officiellement mis en place en février 2006, sur le modèle des alertes Amber américaine et canadienne.

    Quatre critères doivent être réunis pour que l'alerte soit déclenchée, par le procureur de la République. La victime doit être mineure. L'enlèvement doit être avéré (il ne s'agit pas d'une simple disparition même inquiétante). La vie ou l'intégrité de la victime est en danger. On dispose d'éléments d'information permettant de localiser l'enfant ou son ravisseur.

    Lorsqu'un cas d'enlèvement est avéré, si les parents donnent leur accord, un message d'alerte est immédiatement diffusé le plus largement possible, pendant trois heures. Ainsi, il est repris par l'Agence France Presse (AFP), puis par la suite par toutes les radios, qui sont tenues de le diffuser toutes les 15 minutes. De même, sur les autoroutes, les panneaux à message variables invitent les automobilistes à allumer leur radio. Toutes les 15 minutes également, les télévisions doivent diffuser un bandeau avec l'alerte. Dans les gares et les stations de métro, le message doit être diffusé par les haut-parleurs. Depuis le 1er juin dernier, sur les principaux sites internet (google et yahoo, par exemple), le message est également repris. Un numéro de téléphone est mis à la disposition des témoins potentiels

    Depuis sa création, le dispositif a été déclenché huit fois. À chaque fois, l'enfant disparu a été retrouvé. En août 2007, notamment, le petit Enis avait été retrouvé en compagnie du pédophile Francis Évrard deux heures après le déclenchement du dispositif.
    ladepeche
    Chaque pétales de cette rose correspond à tout l'amour qui nous unit depuis le premier jour . Donc il ne pourra à jamais se fâner.
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