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En Algérie, les spécialistes présents aux 2es journées sur l'hygiène en milieu hospitalier organisées, dimanche, à l'hôpital central de l'armée (Alger), ont mis en garde contre la propagation des infections nosocomiales et la résistance des germes aux antibiotiques.
Une étude réalisée par une équipe médicale de l'hôpital central de l'armée entre 2007 et 2008 a démontré l'existence de 6 432 types de bactéries au sein du même établissement, ayant touché 29,91% des malades hospitalisés. Selon l'équipe médicale, un taux considérable de microbes nosocomiaux sont résistants aux antibiotiques.
Elle préconise le renforcement de la prévention et le dépistage précoce chez les personnes présentant un risque ainsi que la mise en application des recommandations relatives au traitement par antibiotiques.
De son côté, le Pr Fadila Boulehbal de l'Institut Pasteur d'Alger a présenté un exposé détaillé sur le recul de la résistance de la tuberculose aux antibiotiques soulignant que 80% des tuberculeux durant les années 1960 ne répondaient pas au traitement passant à 25% en 2007.
Le Pr Abdelmadjid Bouguermouh du même institut a souligné pour sa part les risques que présentent les arboviroses favorisées par les changements climatiques. Il citera parmi ces affections la dengue, la fièvre du Nil occidental et la fièvre de la vallée du Rift. Ces maladies, a-t-il dit, «n'ont pas de symptômes bien précis mais sont mortelles dans 5 à 10% des cas». Pour sa part, le Dr Aïssat de l'établissement hospitalier spécialisé d'El-Kettar a mis en exergue les mesures prises par l'Algérie pour faire face à la grippe A depuis l'annonce par l'OMS de la propagation du virus à travers le monde.
Selon la même spécialiste, le plan national prévu par les autorités publiques à cet effet est articulé autour de prévention, du dépistage précoce, l'organisation du traitement et la prise en charge des cas enregistrés et le contrôle médical. La majorité des cas enregistrés, a-t-elle souligné, sont des hommes et la moyenne d'âge est de 23 ans.
Les autorités publiques sont prêtes à adapter les mesures prises aux éventuels développements et changements cliniques de la maladie, a-t-elle ajouté, rappelant la disponibilité des médicaments et du vaccin destiné aux personnes les plus exposées à cette pandémie.
Le Pr Paty de France a passé en revue les différents types de grippe ayant ravagé le monde depuis le XIXe siècle et les mutations du virus jusqu'à la forme actuelle du virus de la grippe porcine. Selon ce professeur, le monde est désormais menacé par la propagation de plusieurs types de grippes dont certaines ont totalement disparu comme la grippe A(H2N2) tandis que d'autres ont refait surface tel le virus A(H1N1).
Le Pr Abdelkrim Soukhal, spécialiste en épidémiologie au CHU de Beni- Messous a, de son côté, évoqué les moyens utilisés dans la prévention contre les infections nosocomiales qui coûtent la vie chaque année à plusieurs personnes.
Par APS
Une étude réalisée par une équipe médicale de l'hôpital central de l'armée entre 2007 et 2008 a démontré l'existence de 6 432 types de bactéries au sein du même établissement, ayant touché 29,91% des malades hospitalisés. Selon l'équipe médicale, un taux considérable de microbes nosocomiaux sont résistants aux antibiotiques.
Elle préconise le renforcement de la prévention et le dépistage précoce chez les personnes présentant un risque ainsi que la mise en application des recommandations relatives au traitement par antibiotiques.
De son côté, le Pr Fadila Boulehbal de l'Institut Pasteur d'Alger a présenté un exposé détaillé sur le recul de la résistance de la tuberculose aux antibiotiques soulignant que 80% des tuberculeux durant les années 1960 ne répondaient pas au traitement passant à 25% en 2007.
Le Pr Abdelmadjid Bouguermouh du même institut a souligné pour sa part les risques que présentent les arboviroses favorisées par les changements climatiques. Il citera parmi ces affections la dengue, la fièvre du Nil occidental et la fièvre de la vallée du Rift. Ces maladies, a-t-il dit, «n'ont pas de symptômes bien précis mais sont mortelles dans 5 à 10% des cas». Pour sa part, le Dr Aïssat de l'établissement hospitalier spécialisé d'El-Kettar a mis en exergue les mesures prises par l'Algérie pour faire face à la grippe A depuis l'annonce par l'OMS de la propagation du virus à travers le monde.
Selon la même spécialiste, le plan national prévu par les autorités publiques à cet effet est articulé autour de prévention, du dépistage précoce, l'organisation du traitement et la prise en charge des cas enregistrés et le contrôle médical. La majorité des cas enregistrés, a-t-elle souligné, sont des hommes et la moyenne d'âge est de 23 ans.
Les autorités publiques sont prêtes à adapter les mesures prises aux éventuels développements et changements cliniques de la maladie, a-t-elle ajouté, rappelant la disponibilité des médicaments et du vaccin destiné aux personnes les plus exposées à cette pandémie.
Le Pr Paty de France a passé en revue les différents types de grippe ayant ravagé le monde depuis le XIXe siècle et les mutations du virus jusqu'à la forme actuelle du virus de la grippe porcine. Selon ce professeur, le monde est désormais menacé par la propagation de plusieurs types de grippes dont certaines ont totalement disparu comme la grippe A(H2N2) tandis que d'autres ont refait surface tel le virus A(H1N1).
Le Pr Abdelkrim Soukhal, spécialiste en épidémiologie au CHU de Beni- Messous a, de son côté, évoqué les moyens utilisés dans la prévention contre les infections nosocomiales qui coûtent la vie chaque année à plusieurs personnes.
Par APS