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L'Algérie portera ses efforts sur la production de gaz
ALGER - L'Algérie n'augmentera pas sa production de pétrole mais portera ses efforts sur la production de gaz pour atteindre 85 milliards de m3 exportés dans les années 2013/2014, a affirmé mardi le ministre de l'Energie et des mines Chakib Khelil.
"Des efforts exceptionnels ont été consentis dans les années 2000 pour la production de pétrole et maintenant nos efforts sont dirigés sur celle de gaz, dont d'importantes découvertes ont été faites, pour augmenter les exportations à 85 milliards de m3 dans les années 2013/2014", a-t-il affirmé à la radio publique algérienne Chaîne III.
L'Algérie exporte actuellement 62 milliards de m3 de gaz par an.
M. Khelil a en outre précisé que " l'Algérie respectera le quota (de production de pétrole) qui lui a été fixé par l'Opep, soit 1,2 million de barils/jour", après la décision prise en décembre 2008 par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole de réduire la production des membres du cartel, a affirmé M. Khelil.
"Nous avons appliqué cette décision en réduisant notre production de 200.000 barils/jour", a-t-il ajouté en soulignant que "le prix du brut est passé de 30 dollars le baril en décembre 2008 à près de 80 dollars actuellement".
Mais "nous avons comme objectif de stabiliser nos capacités de production à 1,4 millions de barils/j, c'est à dire le niveau d'avant décembre 2008", a dit M. Khelil.
L'Algérie essaie également de se diversifier, pour ne pas dépendre que du pétrole, avec les énergies solaire et nucléaire, a-t-il précisé.
"Nous renforçons nos capacités au niveau des réacteurs de recherche et des ressources humaines, avec par exemple la création d'un Institut de génie nucléaire", pour acquérir le savoir-faire "nécessaire à la conception, le suivi de la construction et l'exploitation de ces centrales nucléaires, a-t-il ajouté.
L'Algérie entend se doter d'une centrale nucléaire chaque cinq ans à partir de 2020, a affirmé M. Khelil.
Il a rappelé que l'Algérie développe sa coopération dans le domaine du nucléaire civil "avec plusieurs pays dont les Etats-Unis, la Chine, la France et nous continuons à discuter avec la Russie, en prenant en compte tous les aspects liés à la sûreté et la sécurité".
©AFP / 10 novembre 2009 10h42
"Des efforts exceptionnels ont été consentis dans les années 2000 pour la production de pétrole et maintenant nos efforts sont dirigés sur celle de gaz, dont d'importantes découvertes ont été faites, pour augmenter les exportations à 85 milliards de m3 dans les années 2013/2014", a-t-il affirmé à la radio publique algérienne Chaîne III.
L'Algérie exporte actuellement 62 milliards de m3 de gaz par an.
M. Khelil a en outre précisé que " l'Algérie respectera le quota (de production de pétrole) qui lui a été fixé par l'Opep, soit 1,2 million de barils/jour", après la décision prise en décembre 2008 par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole de réduire la production des membres du cartel, a affirmé M. Khelil.
"Nous avons appliqué cette décision en réduisant notre production de 200.000 barils/jour", a-t-il ajouté en soulignant que "le prix du brut est passé de 30 dollars le baril en décembre 2008 à près de 80 dollars actuellement".
Mais "nous avons comme objectif de stabiliser nos capacités de production à 1,4 millions de barils/j, c'est à dire le niveau d'avant décembre 2008", a dit M. Khelil.
L'Algérie essaie également de se diversifier, pour ne pas dépendre que du pétrole, avec les énergies solaire et nucléaire, a-t-il précisé.
"Nous renforçons nos capacités au niveau des réacteurs de recherche et des ressources humaines, avec par exemple la création d'un Institut de génie nucléaire", pour acquérir le savoir-faire "nécessaire à la conception, le suivi de la construction et l'exploitation de ces centrales nucléaires, a-t-il ajouté.
L'Algérie entend se doter d'une centrale nucléaire chaque cinq ans à partir de 2020, a affirmé M. Khelil.
Il a rappelé que l'Algérie développe sa coopération dans le domaine du nucléaire civil "avec plusieurs pays dont les Etats-Unis, la Chine, la France et nous continuons à discuter avec la Russie, en prenant en compte tous les aspects liés à la sûreté et la sécurité".
©AFP / 10 novembre 2009 10h42