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Le clan d’Oujda a perdu la bataille du Sahara Occidental

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  • Le clan d’Oujda a perdu la bataille du Sahara Occidental

    Par Saâd Lounès

    Le dernier refoulement d’un avocat et de journalistes marocains à l’aéroport d’Alger est une grave erreur diplomatique. Il ne reste plus à Bouteflika et au clan d’Oujda que des bavures policières pour exprimer leur vision autoritariste sur la question du Sahara Occidental.

    Ce conflit inutile engagé à la hussarde par Boumediene, après le coup d’Etat manqué et la mort de son ami le général Mohamed Oufkir en août 1972, n’a en fait été qu’un prétexte de déstabilisation de la monarchie alaouite. (1)

    Face à l’adversité du pouvoir socialiste algérien et ses alliés de l’opposition marocaine, Hassan II avait réussi à consolider son trône. Après 10 ans de règne, Mohamed VI a fait du Maroc un «modèle à suivre pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient» selon les termes de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton au Forum de l’Avenir à Marrakech devant un parterre de diplomates du monde entier.

    Le Maroc n’en finit plus d’engranger les bénéfices d’une nouvelle stratégie pragmatique et conquérante initiée depuis le lancement des négociations directes avec le Front Polisario sous l’égide de l’ONU en juin 2007.

    Paradoxalement, c’est en utilisant les méthodes algériennes que le Maroc a pu avancer de manière spectaculaire dans la résolution du conflit à son avantage par une gestion efficace du renseignement et l’intégration des clientèles sahraouies dans le jeu politique national.

    La bataille du renseignement

    En nommant son camarade de classe et ami d’enfance Mohamed Yassine Mansouri à la tête de la DGED, le roi a changé la donne qui présidait jusqu’alors au sein des services secrets marocains. Civil et technocrate, Mansouri suit une feuille de route stratégique d’action en avançant une à une ses pièces sur l’échiquier sahraoui pour mettre en échec la partie algérienne, la seule qui s’oppose à un règlement définitif du conflit.

    Mansouri agit sur plusieurs cibles pour désosser le Polisario et retourner contre l’Algérie ses principaux atouts qu’étaient le Front et les camps de Tindouf. En participant à toutes les phases de négociation de Manhasset, Mansouri effectue un travail de sape pour retourner les dirigeants sahraouis.

    Il a également réussi un coup de maître surprenant en envoyant pour la première fois dans les camps de Tindouf une mission d’information et de renseignement sous couverture de presse. Un journaliste et un photographe d’un hebdomadaire marocain ont pénétré dans les camps de Tindouf et publié un reportage en été 2008. (2)

    Ils y ont aussi recueilli une somme de renseignements et de photos très utiles pour dénoncer auprès des instances onusiennes les conditions de «séquestration» des sahraouis par les autorités algériennes.

    Conforté par le soutien de tous les pays arabes, parachevé dernièrement par la reconnaissance libyenne de la marocanité du Sahara, Mansouri utilise à fond la carte maîtresse mauritanienne. Outré par le mépris que lui a manifesté Bouteflika, le nouveau président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz se dévoue pour la cause marocaine et œuvre à la reddition des chefs du Polisario en recevant très souvent le patron de la DGED.

    Sur le plan intérieur, de plus en plus de sahraouis sont intégrés sur la scène politique nationale. Les stratèges marocains ont dernièrement réussi un coup de maître en portant à la présidence de la Chambre des Conseillers, un médecin sahraoui Mohamed Cheikh Biadillah, dont le propre frère est Brahim Ahmed Mahmoud Biadillah, dit «Gregou», responsable de la 2ème région militaire et ancien chef de la sécurité militaire du Polisario, qui figure en bonne place sur une liste de tortionnaires du Polisario. (3)

    C’est un signal très fort auquel ne sont pas insensibles les notables sahraouis qui y voient un appel à une course à toutes les investitures dans le train du dynamisme politico-économique marocain. Entre la prospérité du destin national de Mohamed Cheikh, et l’éternelle attente l’arme au pied du «Désert des Tartares» de Gregou, le choix est vite fait.

    D’autant que le projet royal d’Autonomie prévoit une amnistie pour les combattants sahraouis. Une autre façon d’imiter les algériens en laissant indéfiniment ouvertes les portes de la réconciliation.

    Le désastre diplomatique de Bouteflika

    Face à cette cascade de succès marocains, on ne peut que s’interroger sur l’anesthésie qui frappe le pouvoir algérien. L’explication est double.

    Tout d’abord ce conflit n’a jamais reçu d’adhésion populaire, les algériens se contrefichent de cette histoire de Sahara. Hormis un FLN moribond qui ne s’exprime sur ce lourd héritage que du bout des lèvres, les partis politiques ont ouvertement déclaré leur désaccord sur la position algérienne et n’ont aucun contact avec le Polisario. C’est ce qui a encouragé la témérité de l’Association du Sahara Marocain à venir en Algérie même faire du lobbying pour la résolution du conflit.

    Ensuite, la gestion du Polisario a toujours été une chasse gardée du clan d’Oujda dirigé par le couple Boumediene-Bouteflika et les chefs de la Sécurité Militaire. Après la mort de Boumediene et la mise à l’écart de Bouteflika et Kasdi Merbah, patron de la SM, c’est le général Larbi Belkheir qui s’est accaparé de ce dossier stratégique et lucratif où s’entremêlent diplomatie parallèle, fonds secrets et commerce d’armes.

    Depuis la disparition mystérieuse de Belkheir, très malade selon sa famille ou décédé selon d’autres sources, on ne sait plus qui est vraiment en charge de ce dossier. Le très efficace chef du contre-espionnage, le général Smaïn Lamari qui gérait le Polisario sous les ordres de Belkheir, est décédé en été 2007 sans qu’on sache vraiment qui l’a remplacé.

    De plus en plus isolés à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, Bouteflika et son clan d’Oujda ont définitivement perdu la bataille du Sahara Occidental. La dernière gifle retentissante qu’a reçu Bouteflika vient de son ami Khaled qui, après avoir exprimé publiquement ses griefs contre l’anti-marocanisme du gouvernement algérien, a entériné la marocanité du Sahara en allant chanter au dernier festival du dromadaire à Laâyoune.

    Placé en situation d’échec et mat par la maîtrise d’œuvre marocaine et la péremption politique de Bouteflika, il ne reste au pouvoir algérien qu’une porte de sortie dans ce conflit. Abandonner son intransigeance, laisser le Polisario négocier librement, seul et sans aucune contrainte, fermer les camps de Tindouf et ouvrir les frontières avec le Maroc.

    Saâd Lounès

    http://www.presse************/lequotidiendalgerie.htm

  • #2
    Le clan d’Oujda a perdu la bataille du Sahara Occidental



    hhhh drole le titre

    wallah c'est vrai ça !

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    • #3
      La dernière gifle retentissante qu’a reçu Bouteflika vient de son ami Khaled
      Article bidon ? pour preuve , ce Saàd Lounes tombe dans une position inférieur en parlant d un clown ANALPHABETE ?
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #4
        est ce que cet article est paru dans un journal algérien??

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        • #5
          sans commentaire !!!!!!!!!!!!!!!

          http://http://www.youtube.com/watch?v=mZwbUuIC2pM

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          • #6
            izzem ton lien ne marche pas...

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            • #7
              est ce que cet article est paru dans un journal algérien??
              rodmaroc mon ami : la liberté d expression !

              Au Maroc il aurait avalé son acte de naissance ? !
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

              Commentaire


              • #8
                la liberté d expression !
                Pardon , on parle la , de la suéde ou de l'algerie ???????:22:

                Commentaire


                • #9
                  Journaliste douteux

                  Saâd Lounès est un journaliste algérien d’origine marocaine. Il n’est pas à son premier article contre le régime algérien. Actuellement en exil, il est mêlé à des affaires avec les islamistes. Certains l’accusent de faire parti des services de renseignements marocains.
                  Dernière modification par icosium, 10 novembre 2009, 23h13.
                  "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

                  Commentaire


                  • #10
                    Pardon , on parle la , de la suéde ou de l'algerie
                    hartman

                    On parle de Saàd Lounes : la liberté d expression , pas ligne rouge comme dans le pays ou le roi est sacré .point/barre

                    iCe Saàd Lounes connu ....? IL est ENTIÈREMENT responsable de ses propos , puisque il est considéré comme un bidon creux sans résonance
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                    • #11
                      houari , il ya des lignes rouge au maroc oui c'est vrais ! mais il y en a aussi en algerie (sahara,armée,politique ....)

                      La liberté d'expression , oui mais ou ??? c'est pas en algerie , Saâd Lounès est en exile , si il entre en algerie , la gillotine directe

                      Et puis je suis contre des lignes rouge dans mon pays si tu veux tout savoir

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                      • #12
                        Journaleux, renseigement, 'est quoi ces methodes? Il dit des choses, raconte des faits, en plus verifiables. Vous avez des arguments a dire?

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                        • #13
                          Lisez son article « Si j’étais Roi du Maroc … ». Un mode d’emploi au roi Mohamed 6 pour détruire l’Algérie. Après l’escalade de ces derniers jours, je crois que Mohamed 6 est entrain d’exécuter le plan de Saâd Lounès.

                          Jamais un vrai algérien n'écrirait un article comme ca ! Le même discours que certains marocains de ce forum comme ayoub & Co.

                          Si j'étais Roi du Maroc…

                          Il faut juste rappeler que les frontières terrestres ont été fermées en août 1994 sur décision des généraux Zeroual et Betchine, d'anciens maquisards nerveux et belliqueux qui avaient combattu aux côtés du Polisario à Tindouf. Ils ont été influencés par les généraux du DRS nerveux et belliqueux, offusqués d'avoir été accusés d'être les commanditaires des attentats de Marrakech par le roi Hassan II, lui-même intoxiqué par des services étrangers qui avaient planifié une stratégie d'embargo contre l'unité du Maghreb pour isoler l'Algérie dans un huis clos sanglant.

                          Malgré le mépris et les insultes, le roi Mohamed VI persiste toujours à dire «En tout état de cause, le Royaume entend rester fidèle à son identité civilisationnelle et à l'esprit d'ouverture qui l'a toujours caractérisé». Il ajoute aussique «l'attachement de notre pays à l'ouverture des frontières et à la normalisation des rapports doit être considéré comme l'expression d'une fidélité aux liens de fraternité et de bon voisinage.»

                          Si j'étais Roi du Maroc, je m'y prendrais autrement. Du haut de ses douze siècles de légitimité monarchique, historique et politique, et dix années après son accession au trône, M6 a effacé les méfaits du despotisme de son père, lancé une nouvelle génération de responsables politiques et fait du Maroc une destination très prisée alliant authenticité et modernité.

                          Le pouvoir algérien refuse d'ouvrir les frontières terrestres ? Qu'à cela ne tienne, s'il faut la fermer, fermons-là pour de bon. Comme au bon vieux temps de la guerre froide et du Mur de Berlin. Comme l'a écrit un internaute algérien, «il faut construire un mur avec détection thermique, surveillance par satellite et miner tout le long de la frontière. Il faut aussi ériger des miradors avec des projecteurs et tirer à vue sur toute ombre furtive.»

                          J'interdirais tous les réseaux de contrebande. Fini les livraisons de kif pour la jeunesse algérienne, finis tous les business qui font vivre des milliers de frontaliers et enrichissent la nomenklatura.

                          Et tant qu'à faire, je fermerais aussi toutes les frontières aériennes, maritimes et économiques. Plus d'avion, ni bateau. J'interdirais toute importation et tout transit d'un produit algérien par le territoire marocain. Plus de gaz, ni d'électricité pour l'Espagne.

                          Je couperais toute relation diplomatique avec fermeture des ambassades et rapatriement de tous les diplomates marocains. Et tant qu'à faire, je rapatrierais tout citoyen marocain résidant encore en Algérie.

                          J'expulserais tous les diplomates et tous les fonctionnaires algériens travaillant au Maroc. Et tant qu'à faire, je décréterais l'interdiction du territoire à tout détenteur d'un passeport algérien. Je procéderais à des expulsions manu militari comme avait fait Boumediene envers 45.000 familles marocaines en 1975. J'imposerais à tous les binationaux algéro-marocains de choisir une seule nationalité.

                          Mohamed 6 a accusé l'Algérie de faire «planer les périls de la balkanisation sur la région du Maghreb et du Sahel» en continuant à soutenir le mouvement séparatiste Polisario. Moi, si j'étais Roi du Maroc, j'encouragerais carrément la «balkanisation de l'Algérie».

                          Je soutiendrais officiellement l'initiative du Mouvement d'Autonomie pour la Kabylie, le MAK de Ferhat M'Henni. Je lui offrirais toute une logistique à Oujda, comme celle du Polisario à Tindouf.
                          Le MAK pourrait créer un gouvernement en exil, se procurer des armes, créer une chaîne de télé et radio pour émettre sur toute l'Algérie.

                          Et tant qu'à faire, je soutiendrais aussi officiellement la rébellion Touarègue au Mali et au Niger en les incitant à se faire rejoindre par leurs frères du Nord pour revendiquer l'indépendance du pays Touareg qui englobe tout le Sahara Algérien.

                          Et tant qu'à faire, je trouverais bien deux ou trois mozabites qui vont revendiquer une Principauté du M'Zab. Et pourquoi pas aussi une poignée de Chaouis pour revendiquer l'autonomie des Chaouiyas.

                          Mais arrêtons là ce délire cauchemardesque insensé.

                          Heureusement que je ne suis pas le Roi du Maroc sage et pacifique, un bon voisin fraternel et conciliant. Je ne suis qu'un Algérien méchant et rancunier, nerveux et belliqueux.

                          Saâd Lounès
                          Dernière modification par icosium, 10 novembre 2009, 23h28.
                          "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

                          Commentaire


                          • #14
                            De plus en plus isolés à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, Bouteflika et son clan d’Oujda ont définitivement perdu la bataille du Sahara Occidental. La dernière gifle retentissante qu’a reçu Bouteflika vient de son ami Khaled qui, après avoir exprimé publiquement ses griefs contre l’anti-marocanisme du gouvernement algérien, a entériné la marocanité du Sahara en allant chanter au dernier festival du dromadaire à Laâyoune.

                            Placé en situation d’échec et mat par la maîtrise d’œuvre marocaine et la péremption politique de Bouteflika, il ne reste au pouvoir algérien qu’une porte de sortie dans ce conflit. Abandonner son intransigeance, laisser le Polisario négocier librement, seul et sans aucune contrainte, fermer les camps de Tindouf et ouvrir les frontières avec le Maroc.

                            Saâd Lounès
                            aucun journaliste maghrebin n'a pu écrire un article qui resume bien la situation, que celui-ci.
                            saad lounes est un grand journaliste qui est logique et franc dans tous ses articles. un pûr algérien qui honore non seulement son pays, mais tout le maghreb.
                            il sait trés bien que l'interêt de chaque pays du maghreb et justement dans l'union. aucun pays ne peut faire cavalier seul.

                            houari, je crois que tus crois que lounes travail pour la DGED.....

                            c fini, les dés sont jeté et le maroc a gagné..... on n'arrête les hostilités et au boulot.....

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                            • #15
                              desert

                              izzem ton lien ne marche pas...
                              c une vidéo de khaled à laayoune. STP si tu peux en mettre une.....merci

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