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L’Algérie est le pays le plus intéressant en Méditerranée»
11 Novembre 2009
Accompagné d’une importante délégation, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Alger, David D.Pearce, a effectué une visite à la wilaya de Constantine les 9 et 10 novembre. Lors de cette visite plutôt culturelle et scientifique, l’ambassadeur américain a succombé au charme bien particulier de la capitale de l’Est. Il s’est dit «très enchanté de visiter cette belle ville». Au cours des deux journées de ce déplacement officiel, le diplomate américain s’est rendu respectivement aux universités El Emir Abd El Kader et Mentouri. M.Pearce a également visité le célèbre Palais du bey le Musée national Cirta, le Monument aux morts, l’ancien quartier juif, à Tiddis, non sans avoir fait une randonnée pédestre sur les plus importants ponts de Constantine. Il a rendu également visite à l’exposition artisanale abritée par le Centre culturel Malek-Haddad. En dépit de son programme chargé, David D. Pearce a bien accepté de répondre en exclusivité à nos questions.
L’Expression: M. l’Ambassadeur, quelles sont vos premières impressions après cette visite dans la capitale de l’Est?
David D. Pearce: Je suis tout simplement fasciné par toutes ces potentialités dont jouit cette ville. Cela fait longtemps que j’avais envie de rendre visite à Constantine et aujourd’hui je comprends mieux pourquoi je suis là. Constantine est une ville historique par excellence. C’est un véritable trésor national. Tenez, par exemple, le Musée Cirta est l’un des meilleurs que j’aie vus jusque-là dans ma vie. J’ai été intéressé par tout ce que j’ai vu et visité. C’est surtout cet aspect dans la continuité de l’histoire qui est fascinant à mes yeux, de la préhistoire jusqu’à la civilisation islamique, des pièces archéologiques en bon état et beaucoup d’autres choses. Je souhaiterais vivement que cette grande richesse soit cataloguée et mise à la disposition du public et des visiteurs. Vraiment, Constantine est une ville à voir, car elle est d’une profonde culture et durant ces deux jours, j’ai énormément appris sur l’Algérie, la région est et Constantine.
On sent une réelle volonté de la part des USA à renforcer leurs liens avec l’Algérie. Est-il possible d’en savoir plus?
L’Algérie et les USA ont développé d’importantes relations bilatérales sur le plan politique et sécuritaire, notamment en ce qui concerne la coopération dans la lutte antiterroriste et l’énergie, ce qui est très important. Il est important aussi de dire que les deux pays ont d’excellents liens concernant l’économie. On souhaiterait que nos relations aillent au-delà de ce cadre très officiel et très politique. Pour moi, il est essentiel de développer des contacts humains entre nos deux pays, surtout par des projets culturels. Voyez, à titre d’exemple, les USA ont un espace à l’université Mentouri et on a contribué dans un projet pour préserver des manuscrits devenus fragiles et j’avoue que je suis satisfait des résultats enregistrés jusqu’à présent. On a la volonté de faire intervenir des experts pour conserver l’ensemble de ces manuscrits qui sont très importants.
Qu’en est-il de votre rencontre avec le wali et pensez-vous qu’il puisse y avoir une opportunité d’investissements américains ici à Constantine?
C’est une rencontre officielle. Avant d’envisager quelque chose je dois dire que si je suis là c’est aussi pour apprendre mieux, engager des efforts et étudier les opportunités que nous pourrions exploiter dans le cadre de l’investissement, pas seulement à Constantine mais dans toute l’Algérie et je pense qu’il y a de grandes chances pour investir dans les domaines de la culture et du tourisme. Pour moi, ces secteurs représentent une bonne base d’échange, de coopération et de liens. Il y a vraiment des possibilités qui vont dans ce sens. Cela dit, il ne faut pas ignorer que l’Algérie et les USA ont signé des accords d’ordre technologique, judiciaire et dans le domaine des douanes.
Il y a actuellement une multitude d’initiatives, à la fois européennes et américaines, il y a comme une rivalité entre les deux. Certains vont même jusqu’à dire que l’Algérie va vers une américanisation: qu’en pensez-vous?
Je pense qu’il ne faut pas utiliser ce genre de termes, comme par exemple rivalité, on n’est pas dans une compétition. Pour nous, l’Algérie est un pays très important. Le plus important de l’Afrique, de la Méditerranée, le pays le plus intéressant dans le monde arabo-musulman et c’est dans cet esprit-là que les USA veulent renforcer leurs liens avec l’Algérie, encourager les contacts et les diversifier, soutenir les visites entre les deux pays, notamment des responsables. C’est un point très important et indispensable pour aboutir au renforcement des relations entre les deux pays, c’est notre volonté et je pense que c’est une volonté réciproque.
Aimez-vous l’Algérie?
J’aime beaucoup l’Algérie, c’est un pays culturellement et historiquement riche. Il y a beaucoup à apprendre, j’ai été très impressionné et merci vivement.
Entretien réalisé par Ikram GHIOUA
11 Novembre 2009
Accompagné d’une importante délégation, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Alger, David D.Pearce, a effectué une visite à la wilaya de Constantine les 9 et 10 novembre. Lors de cette visite plutôt culturelle et scientifique, l’ambassadeur américain a succombé au charme bien particulier de la capitale de l’Est. Il s’est dit «très enchanté de visiter cette belle ville». Au cours des deux journées de ce déplacement officiel, le diplomate américain s’est rendu respectivement aux universités El Emir Abd El Kader et Mentouri. M.Pearce a également visité le célèbre Palais du bey le Musée national Cirta, le Monument aux morts, l’ancien quartier juif, à Tiddis, non sans avoir fait une randonnée pédestre sur les plus importants ponts de Constantine. Il a rendu également visite à l’exposition artisanale abritée par le Centre culturel Malek-Haddad. En dépit de son programme chargé, David D. Pearce a bien accepté de répondre en exclusivité à nos questions.
L’Expression: M. l’Ambassadeur, quelles sont vos premières impressions après cette visite dans la capitale de l’Est?
David D. Pearce: Je suis tout simplement fasciné par toutes ces potentialités dont jouit cette ville. Cela fait longtemps que j’avais envie de rendre visite à Constantine et aujourd’hui je comprends mieux pourquoi je suis là. Constantine est une ville historique par excellence. C’est un véritable trésor national. Tenez, par exemple, le Musée Cirta est l’un des meilleurs que j’aie vus jusque-là dans ma vie. J’ai été intéressé par tout ce que j’ai vu et visité. C’est surtout cet aspect dans la continuité de l’histoire qui est fascinant à mes yeux, de la préhistoire jusqu’à la civilisation islamique, des pièces archéologiques en bon état et beaucoup d’autres choses. Je souhaiterais vivement que cette grande richesse soit cataloguée et mise à la disposition du public et des visiteurs. Vraiment, Constantine est une ville à voir, car elle est d’une profonde culture et durant ces deux jours, j’ai énormément appris sur l’Algérie, la région est et Constantine.
On sent une réelle volonté de la part des USA à renforcer leurs liens avec l’Algérie. Est-il possible d’en savoir plus?
L’Algérie et les USA ont développé d’importantes relations bilatérales sur le plan politique et sécuritaire, notamment en ce qui concerne la coopération dans la lutte antiterroriste et l’énergie, ce qui est très important. Il est important aussi de dire que les deux pays ont d’excellents liens concernant l’économie. On souhaiterait que nos relations aillent au-delà de ce cadre très officiel et très politique. Pour moi, il est essentiel de développer des contacts humains entre nos deux pays, surtout par des projets culturels. Voyez, à titre d’exemple, les USA ont un espace à l’université Mentouri et on a contribué dans un projet pour préserver des manuscrits devenus fragiles et j’avoue que je suis satisfait des résultats enregistrés jusqu’à présent. On a la volonté de faire intervenir des experts pour conserver l’ensemble de ces manuscrits qui sont très importants.
Qu’en est-il de votre rencontre avec le wali et pensez-vous qu’il puisse y avoir une opportunité d’investissements américains ici à Constantine?
C’est une rencontre officielle. Avant d’envisager quelque chose je dois dire que si je suis là c’est aussi pour apprendre mieux, engager des efforts et étudier les opportunités que nous pourrions exploiter dans le cadre de l’investissement, pas seulement à Constantine mais dans toute l’Algérie et je pense qu’il y a de grandes chances pour investir dans les domaines de la culture et du tourisme. Pour moi, ces secteurs représentent une bonne base d’échange, de coopération et de liens. Il y a vraiment des possibilités qui vont dans ce sens. Cela dit, il ne faut pas ignorer que l’Algérie et les USA ont signé des accords d’ordre technologique, judiciaire et dans le domaine des douanes.
Il y a actuellement une multitude d’initiatives, à la fois européennes et américaines, il y a comme une rivalité entre les deux. Certains vont même jusqu’à dire que l’Algérie va vers une américanisation: qu’en pensez-vous?
Je pense qu’il ne faut pas utiliser ce genre de termes, comme par exemple rivalité, on n’est pas dans une compétition. Pour nous, l’Algérie est un pays très important. Le plus important de l’Afrique, de la Méditerranée, le pays le plus intéressant dans le monde arabo-musulman et c’est dans cet esprit-là que les USA veulent renforcer leurs liens avec l’Algérie, encourager les contacts et les diversifier, soutenir les visites entre les deux pays, notamment des responsables. C’est un point très important et indispensable pour aboutir au renforcement des relations entre les deux pays, c’est notre volonté et je pense que c’est une volonté réciproque.
Aimez-vous l’Algérie?
J’aime beaucoup l’Algérie, c’est un pays culturellement et historiquement riche. Il y a beaucoup à apprendre, j’ai été très impressionné et merci vivement.
Entretien réalisé par Ikram GHIOUA
Il a oublié de dire au Monde et dans le Système Solaire 
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