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Une analyse du discour de Hillary et Mohammed VI

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  • Une analyse du discour de Hillary et Mohammed VI

    Le Pr Yahia Zoubir analyse les sorties de Hillary Clinton et de Mohammed VI
    Ambiguïté et radicalisme
    Par : Yahia H. Zoubir
    Lu : (2282 fois)

    Revenant sur les récents discours et déclarations du roi du Maroc et de la secrétaire d’État américaine sur le Sahara occidental, le professeur en relations internationales livre aux lecteurs de Liberté son analyse de ces sorties médiatiques.
    Dans les déclarations qu’a faites la secrétaire d’État américain au Maroc, à l’issue du Forum pour l’avenir, qui s’est tenu les 2 et 3 novembre dernier, le seul point intéressant est que Hillary Clinton réitère la continuité entre les présidents Bush et Obama sur la question du Sahara occidental, pour rassurer ses hôtes marocains. Elle ne mentionne pas le plan d’autonomie et dit bien “négociations sans préconditions”, ce qui veut dire qu’on n’insiste plus, comme sous Bush, sur l’autonomie comme sujet de négociation entre le Maroc et le Front Polisario.
    Dans l’entretien accordé à l’agence MAP, Mme Clinton réitère la continuité et le soutien américain au Maroc, mais elle ne déclare pas qu’elle soutient le plan d’autonomie, même si elle le dit indirectement. Il me semble que dans cette interview, elle a surtout tenté de rassurer le Maroc, comme quoi les États-Unis ne l’ont pas lâché.
    Sur un autre plan, le discours de Mme Clinton pourrait avoir trait au développement du dossier israélo-arabe. Les Américains semblent avoir pensé naïvement que le Maroc pouvait convaincre Mahmoud Abbas de ne pas se retirer de la présidentielle, l’année prochaine. Les Américains sont dans une mauvaise posture : ils ont promis de relancer le processus au Moyen-Orient de manière équilibrée et ils n’ont fait que s’aligner sur la position israélienne. Le problème pour les États-Unis est la perte de crédibilité aux yeux des pays arabes, même ceux dits “modérés”, car aucune administration n’a de pouvoir lorsqu’il s’agit d’Israël. Adieu le rétablissement de la confiance avec les pays arabes et musulmans !
    Quant au discours du roi marocain, du 6 novembre, il s’est voulu très radical pour impressionner les Américains. Mohammed VI menace tous ceux, à l’intérieur du Maroc, qui souhaitent une sortie démocratique sur la question du Sahara occidental. Dans ce discours, il parle de démocratie et de droits de l’homme, pour la consommation externe, mais il menace ceux qui ne sont pas suffisamment “patriotes”. La contradiction est flagrante : au Maroc, on est démocrate, mais on ne donne pas un avis contradictoire sur la question sahraouie.
    C’est aussi une justification de la répression contre les Sahraouis et de l’emprisonnement récent des sept activistes. L’Algérie n’a pas encore réagi aux attaques contenues dans le discours de Mohammed VI. Pour ce qui est des relations entre les États-Unis et l’Algérie, c’est le “business as usual”, puisque la position américaine, quelle qu’elle soit, ne dérange pas les relations entre les deux pays. Les Américains, en somme, n’ont pas trop peur d’offenser l’Algérie. Et, le statu quo, favorable à leur allié traditionnel (le Maroc), ne les gêne pas du tout.
    Quant aux Algériens, ils n’ont rien tiré de la coopération antiterrorisme avec les États-Unis. Tant que l’Algérie ne fait pas valoir ses intérêts et ne conditionne pas sa relation avec les États-Unis sur un règlement qui tienne compte des intérêts algériens dans la région, il n’y a rien à espérer : le statu quo persistera. Ils ont cependant bien compris qu’être trop proches des États-Unis, surtout au vu de la politique américaine au Moyen-Orient, leur serait préjudiciable.

  • #2
    A vos plumes les gars et decortiquer moi ca.

    Bonne journee a tous

    BK07

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    • #3
      Entre temps, Alger n'est toujours pas partie prenante du conflit.

      Bref l'analyste, n'apporte pas une reflexion reellement construite, il se base sur une analyse semantique de H. Clinton pour ne rien expliquer au final, je dirais bof bof.
      Ce que l'analyste n'a pas relevé, c'est H.Clinton a assisté au au devoilement du plan solaire marocain à La3youne, territoire contesté. Or si les USA voulaient eviter d'offenser la partie adverse, le staff de Clinton, aurait conseillé à Hillary de ne pas se presenter à cette ceremonie. Quant au discours ferme, il faut y lire une changement d'approche, qui à surement ete encouragé apres que les americains aient fournis A MVI un appui.
      "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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      • #4
        Décortiquer quoi? Il est déjà "décortiqué" et surtout "désarticulé" tout seul cet "article". On dirait frankenstein

        Sinon si tu insistes..Ok! scalpel

        Elle ne mentionne pas le plan d’autonomie et dit bien “négociations sans préconditions”, ce qui veut dire qu’on n’insiste plus, comme sous Bush, sur l’autonomie comme sujet de négociation entre le Maroc et le Front Polisario.
        Ça ca s'appelle cacher le soleil avec un gherbal ou rêver debout. c est supposé que la télé n'existe pas, que youtube n'existe pas, que google n'existe pas et qu'il faut absoluement passer par la maison de la presse pour voire et savoir ce que Hilary à dit ou pas dit. Le comble du ridicule.


        Dans l’entretien accordé à l’agence MAP, Mme Clinton réitère la continuité et le soutien américain au Maroc, mais elle ne déclare pas qu’elle soutient le plan d’autonomie, même si elle le dit indirectement
        Encore une illumination du à l abus de substances interdites

        Sur un autre plan, le discours...
        Le reste c est un mélange de phrases passant du Poche Orient à l habituelle "répression sauvage au Sahara" à l'algérie est neutre et contente comme ça... Bref un frankestein ou khlass

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        • #5
          aucune réaction de la part de l Algerie !

          L’Algérie n’a pas encore réagi aux attaques contenues dans le discours de Mohammed VI.
          *La sagesse : la sourde oreille , Puisque c est une affaire marroco –marocaine .

          **le discours du Roi était axé sur les problèmes intérieurs au Maroc ( l enlevement de 7 sahraouis ) et une menace bluff indirectement à l Algerie ,alors le monde entier sait que le problème du SO est aux de l ONU , « entre le Maroc et le Polisario … »
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #6
            *La sagesse : la sourde oreille , Puisque c est une affaire marroco –marocaine .
            Tu concède alors qu'il n'y a pas de peuple sahraoui et qu'il s'agit d'une histoire marroco-marocaine et que l'algérie doit se méler de ce qui la regarde.

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            • #7
              Tu concède alors qu'il n'y a pas de peuple sahraoui et qu'il s'agit d'une histoire marroco-marocaine et que l'algérie doit se méler de ce qui la regarde.
              ROUMi les propos d un Chadli /bis

              Si ! y a le peuple Sahraoui du SO que le Maroc veut les marocaniser Bessif !

              PS : le soutien moral et politique restent !
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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              • #8
                on ne pourra pas denier a un peuple son droit a disposer de lui meme de sa destiné, aucune puissance au monde n'a pu imposer a un peuple, farouche de sa liberté, a se plier au dictat. Alors preparer les dentistes chevraunnés pour reparer vos dents car ca va casser tres bientot.

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                • #9
                  on ne pourra pas denier a un peuple son droit a disposer de lui meme de sa destiné,
                  exactement a sidi...alors montrez nous l'exemple...faites un réferendum en territoire touareg......on vous suivra..promis,juré....

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                  • #10
                    Dans les déclarations qu’a faites la secrétaire d’État américain au Maroc, à l’issue du Forum pour l’avenir, qui s’est tenu les 2 et 3 novembre dernier, le seul point intéressant est que Hillary Clinton réitère la continuité entre les présidents Bush et Obama sur la question du Sahara occidental, pour rassurer ses hôtes marocains. Elle ne mentionne pas le plan d’autonomie et dit bien “négociations sans préconditions”, ce qui veut dire qu’on n’insiste plus, comme sous Bush, sur l’autonomie comme sujet de négociation entre le Maroc et le Front Polisario.
                    Dans l’entretien accordé à l’agence MAP, Mme Clinton réitère la continuité et le soutien américain au Maroc, mais elle ne déclare pas qu’elle soutient le plan d’autonomie, même si elle le dit indirectement. Il me semble que dans cette interview, elle a surtout tenté de rassurer le Maroc, comme quoi les États-Unis ne l’ont pas lâché.
                    Exactement ce que je pense...
                    1. Obama n'a pas lâché la position intermédiaire de Bush: solution mutuellement acceptable. Obama est seulement un plus neutre que Bush: il ne favorise plus aucune voie.
                    2. C'est ce retour à la neutralité qui a fait croire aux médias algériens que l'Amérique a changé de ploitique et subitement devenue proche du Polisario. Hilary Clinton enlève tous les doutes.

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                    • #11
                      Salut Bachi

                      solution mutuellement acceptable
                      Le "mutuellement acceptable" ne prend son véritable sens que s'il est accompagné par le restant de la phrase. A savoir, qui garantit le droit à l'autodetermination.

                      En fait ce qui est sujet à négociation, ce n'est pas la solution mais son implémentation. Ce n'est pas le "quoi" qui en question mais le "Comment". Ce sont deux niveaux d'abstraction différents.

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                      • #12
                        Le "mutuellement acceptable" ne prend son véritable sens que s'il est accompagné par le restant de la phrase. A savoir, qui garantit le droit à l'autodetermination.
                        Oui mais dans le contexte, c'est superflu...
                        Autonomie ou indépendance, c'est de l'autodétermination.

                        Je pense que l'autodétermination n'est plus le problème. C'est la forme de cette autodétermination qui reste à régler.

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                        • #13
                          Autonomie ou indépendance, c'est de l'autodétermination.
                          Ce n'est pas l'autodétermination mais le résultat d'une autodétermination.

                          L'autodetermination étant le processus d'expression par rapport à des options de gouvernance.
                          C'est la forme de cette autodétermination qui reste à régler
                          Exact. Les formes (ou options) sont connues. C'est la conduite du processus qui pose et a posé problème.

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                          • #14
                            Ce n'est pas l'autodétermination mais le résultat d'une autodétermination.

                            L'autodetermination étant le processus d'expression par rapport à des options de gouvernance.
                            oui, je comprends cela....
                            Une fois que les deux parties s'entendent sur une voie. Le référendun n'est plus qu'une formalité.
                            Ca a d'ailleurs été ainsi pour l'Algérie. Une fois que le FLN et la France ont passé des accords, le référendun n'était plus qu'une formalité.

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                            • #15
                              Bachi , je te croyais assez retors pour ne pas tomber dans le schema de la similitude du probléme du S O avec l'accée de l'Algerie à l'independance, chematisation farfelue qui n'est basée sur aucun soubassement historique ou juridique.

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