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Cevital investira 4 milliards de dollars dans les 3 prochaines années
A la pointe de l'innovation et de l'engagement en faveur du développement de l'économie nationale, le groupe Cevital ouvre la voie aux entreprises algériennes vers un nouveau mode de gouvernance en entreprise. Il est vrai que depuis une dizaine d'années le groupe Cevital enregistre une croissance continue à deux chiffres. Aussi, afin de soutenir cette croissance et assurer sa pérennité, le groupe Cevital a décidé, à l'image des grandes entreprises internationales mieux gérées, d'adopter un mode de gouvernance de classe mondiale.
C'est dans ce contexte que le président du groupe, M. Issad Rebrab a animé, hier, à Alger, une rencontre avec la presse et en présence des membres de son nouveau conseil d'administration et de M. Reda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise, à l'effet de présenter les grandes lignes de ce nouveau mode de gouvernance et la stratégie du groupe. Ainsi, M. Rebrab a expliqué que Cevital renouvelle sa gouvernance en se basant sur trois axes, à savoir l'ouverture de son conseil d'administration à des membres externes, la séparation de la fonction de président du conseil d'administration et de directeur général du groupe, président du conseil exécutif et la mise en place d'une structure organisationnelle par divisions pour regrouper en cinq pôles d'activités les 21 principales unités d'affaires du groupe.
Aussi, le groupe, qui compte actuellement 12 500 employés, compte lancer au cours des 3 prochaines années des investissements à hauteur de 4 milliards de dollars et entend atteindre un effectif de 25 000 employés. Ainsi, le premier groupe privé algérien révolutionne les usages en matière de gestion dans le privé algérien, en ouvrant son conseil d'administration à des membres externes, faisant passer la gestion du groupe du mode familial à un mode de gouvernance aux standards internationaux, renforçant ainsi la transparence dans la gestion du groupe. Le conseil d'administration du groupe Cevital comprend, depuis le 25 octobre dernier, 12 membres avec des droits de vote. 6 de ses membres sont externes et considérés comme des éminences grises.
Il s'agit en effet, de Brahim Benabdeslem, directeur général du MDl, Ahmed Sadoudi, avocat à la cour, Smail Seghir, consultant en management, Lachemi Siagh, directeur général Deutsch Bank Algérie, et P-DG de Strategica, Ahmed Tibaoui, directeur général du World Trade Center Algérie et de Louis Roquet, consultant en stratégie d'entreprise, ancien président de Desjardins Capital Risque (Canada-Quebec). Quant aux membres internes et aux actionnaires du groupe, il s'agit de Issad Rebrab, président du conseil d'administration, Malik Rebrab, directeur général du groupe et président du conseil de direction, Lynda Rebrab, directrice générale d'une nouvelle entreprise qu'elle vient de créer (filiale Cevital) dans la production, création d'une franchise et une chaîne de magasins de prêt-à-porter (vêtements et chaussures), Omar Rebrab, président du pôle services et manufacture, Salim Rebrab, directeur général Numidis (Grande distribution), filiale de Cevital et Yassine Rebrab, directeur général ACTS (fabrication tous types de remorques et citernes et distribution de camions et engins de travaux publics) filiale de Cevital.
Ce conseil d'administration est aussi doté de trois comités permanents, à savoir un comité d'audit, composé majoritairement de membres externes et présidé par un membre externe, un comité stratégique, qui appuiera la haute direction dans l'évaluation des stratégies du groupe, et un comité des ressources humaines et des rémunérations, chargé d'évaluer les politiques RH et les systèmes de gestion des talents au sein du groupe, et de proposer la rémunération des hauts dirigeants du groupe. Ainsi, le conseil d'administration est chargé de mettre en place les lignes directrices et stratégiques du groupe, de contrôler la bonne exécution des plans de développement et de veiller à préserver la réputation et l'image de marque du groupe. Il peut, ainsi, coordonner la veille stratégique de haut niveau et participer à l'identification et à la maturation de nouvelles opportunités de développement pour l'ensemble du Groupe.
Ses membres sont d'ailleurs tenus d'alerter aussi bien le CA que la direction générale en cas d'anomalie. C'est à eux aussi que revient la charge d'allouer les ressources aux différentes unités opérationnelles sur la base de budgets prévisionnels et de business plans et d'évaluer par la suite les objectifs et les résultats. Ainsi, les 21 filiales du groupe consolidées à l'intérieur de cinq pôles d'activités (Agro- industrie/ Industries primaires / Services et manufactures / Construction / Distribution) devront négocier de façon annuelle leurs budgets avec la direction générale, et, dans un deuxième temps, avec le conseil d'administration et seront tenues par des obligations de résultats. Le Conseil d’administration évaluera à chaque reprise si les objectifs ont été atteints ou non. Dans ce sens, M. Rebrab a indiqué que si les objectifs sont atteints, cela donnera lieu à des bonus. Si un directeur de filiale n'arrive pas à atteindre ses objectifs, le CA étudiera le cas et évaluera si les difficultés rencontrées sont liées à l'environnement de l'entreprise ou à la gestion interne. Dans le second cas des mesures adéquates seront prises.
Pour le président du groupe on ne peut pas gérer une entreprise autrement. Il s'agit d'assurer l'efficacité et la pérennité de l'entreprise. "On n'a rien à cacher et on a toujours été transparent", a lancé M. Rebrab, indiquant qu'en recourant à des membres externes au conseil d'administration on pouvait assurer plus d'efficience à la gestion. Il indiquera dans ce sens, que 70% des entreprises familiales ne dépassent pas le stade de la première génération et 1 sur 9 seulement franchit le cap de la 4e génération. Il est donc nécessaire d'apprendre à déléguer et de penser à préparer sa succession. Notons que le changement dans la gouvernance du Groupe Cevital s'accompagne par la mise en place d'outils de management modernes et de mesures de contrôle adéquates (systèmes d'information, politiques et procédures d'encadrement, tableaux de bord pour la Direction générale et pour le Conseil d'administration) qui assurent une gestion prudente des risques liés à une croissance accélérée et à une diversification importante. Des investissements significatifs dans le développement des ressources humaines, la gestion des talents, et particulièrement celle des cadres, ainsi qu'un suivi rigoureux de la préparation de la relève, complèteront la gamme des outils qui garantiront la santé, la croissance et la pérennité du Groupe, lui permettant de poursuivre son rôle de créateur d'emplois et de richesse pour notre pays. Dans ce contexte, M. Rebrab a indiqué que Cevital entend créer sa propre université de formation professionnelle laquelle devra assurer des formations spécifiques au jeunes diplômés cadres de Cevital, ainsi que des formations continues à l'ensemble du personnel du groupe. Pour sa part, M. Reda Hamiani s'est félicité d'une telle initiative et a vivement encouragé l'ensemble des entreprises privées et PME algériennes à suivre cet exemple édifiant afin de croître dans la transparence et au bénéfice de l'économie nationale.
Samira G.
Le Maghreb
C'est dans ce contexte que le président du groupe, M. Issad Rebrab a animé, hier, à Alger, une rencontre avec la presse et en présence des membres de son nouveau conseil d'administration et de M. Reda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise, à l'effet de présenter les grandes lignes de ce nouveau mode de gouvernance et la stratégie du groupe. Ainsi, M. Rebrab a expliqué que Cevital renouvelle sa gouvernance en se basant sur trois axes, à savoir l'ouverture de son conseil d'administration à des membres externes, la séparation de la fonction de président du conseil d'administration et de directeur général du groupe, président du conseil exécutif et la mise en place d'une structure organisationnelle par divisions pour regrouper en cinq pôles d'activités les 21 principales unités d'affaires du groupe.
Aussi, le groupe, qui compte actuellement 12 500 employés, compte lancer au cours des 3 prochaines années des investissements à hauteur de 4 milliards de dollars et entend atteindre un effectif de 25 000 employés. Ainsi, le premier groupe privé algérien révolutionne les usages en matière de gestion dans le privé algérien, en ouvrant son conseil d'administration à des membres externes, faisant passer la gestion du groupe du mode familial à un mode de gouvernance aux standards internationaux, renforçant ainsi la transparence dans la gestion du groupe. Le conseil d'administration du groupe Cevital comprend, depuis le 25 octobre dernier, 12 membres avec des droits de vote. 6 de ses membres sont externes et considérés comme des éminences grises.
Il s'agit en effet, de Brahim Benabdeslem, directeur général du MDl, Ahmed Sadoudi, avocat à la cour, Smail Seghir, consultant en management, Lachemi Siagh, directeur général Deutsch Bank Algérie, et P-DG de Strategica, Ahmed Tibaoui, directeur général du World Trade Center Algérie et de Louis Roquet, consultant en stratégie d'entreprise, ancien président de Desjardins Capital Risque (Canada-Quebec). Quant aux membres internes et aux actionnaires du groupe, il s'agit de Issad Rebrab, président du conseil d'administration, Malik Rebrab, directeur général du groupe et président du conseil de direction, Lynda Rebrab, directrice générale d'une nouvelle entreprise qu'elle vient de créer (filiale Cevital) dans la production, création d'une franchise et une chaîne de magasins de prêt-à-porter (vêtements et chaussures), Omar Rebrab, président du pôle services et manufacture, Salim Rebrab, directeur général Numidis (Grande distribution), filiale de Cevital et Yassine Rebrab, directeur général ACTS (fabrication tous types de remorques et citernes et distribution de camions et engins de travaux publics) filiale de Cevital.
Ce conseil d'administration est aussi doté de trois comités permanents, à savoir un comité d'audit, composé majoritairement de membres externes et présidé par un membre externe, un comité stratégique, qui appuiera la haute direction dans l'évaluation des stratégies du groupe, et un comité des ressources humaines et des rémunérations, chargé d'évaluer les politiques RH et les systèmes de gestion des talents au sein du groupe, et de proposer la rémunération des hauts dirigeants du groupe. Ainsi, le conseil d'administration est chargé de mettre en place les lignes directrices et stratégiques du groupe, de contrôler la bonne exécution des plans de développement et de veiller à préserver la réputation et l'image de marque du groupe. Il peut, ainsi, coordonner la veille stratégique de haut niveau et participer à l'identification et à la maturation de nouvelles opportunités de développement pour l'ensemble du Groupe.
Ses membres sont d'ailleurs tenus d'alerter aussi bien le CA que la direction générale en cas d'anomalie. C'est à eux aussi que revient la charge d'allouer les ressources aux différentes unités opérationnelles sur la base de budgets prévisionnels et de business plans et d'évaluer par la suite les objectifs et les résultats. Ainsi, les 21 filiales du groupe consolidées à l'intérieur de cinq pôles d'activités (Agro- industrie/ Industries primaires / Services et manufactures / Construction / Distribution) devront négocier de façon annuelle leurs budgets avec la direction générale, et, dans un deuxième temps, avec le conseil d'administration et seront tenues par des obligations de résultats. Le Conseil d’administration évaluera à chaque reprise si les objectifs ont été atteints ou non. Dans ce sens, M. Rebrab a indiqué que si les objectifs sont atteints, cela donnera lieu à des bonus. Si un directeur de filiale n'arrive pas à atteindre ses objectifs, le CA étudiera le cas et évaluera si les difficultés rencontrées sont liées à l'environnement de l'entreprise ou à la gestion interne. Dans le second cas des mesures adéquates seront prises.
Pour le président du groupe on ne peut pas gérer une entreprise autrement. Il s'agit d'assurer l'efficacité et la pérennité de l'entreprise. "On n'a rien à cacher et on a toujours été transparent", a lancé M. Rebrab, indiquant qu'en recourant à des membres externes au conseil d'administration on pouvait assurer plus d'efficience à la gestion. Il indiquera dans ce sens, que 70% des entreprises familiales ne dépassent pas le stade de la première génération et 1 sur 9 seulement franchit le cap de la 4e génération. Il est donc nécessaire d'apprendre à déléguer et de penser à préparer sa succession. Notons que le changement dans la gouvernance du Groupe Cevital s'accompagne par la mise en place d'outils de management modernes et de mesures de contrôle adéquates (systèmes d'information, politiques et procédures d'encadrement, tableaux de bord pour la Direction générale et pour le Conseil d'administration) qui assurent une gestion prudente des risques liés à une croissance accélérée et à une diversification importante. Des investissements significatifs dans le développement des ressources humaines, la gestion des talents, et particulièrement celle des cadres, ainsi qu'un suivi rigoureux de la préparation de la relève, complèteront la gamme des outils qui garantiront la santé, la croissance et la pérennité du Groupe, lui permettant de poursuivre son rôle de créateur d'emplois et de richesse pour notre pays. Dans ce contexte, M. Rebrab a indiqué que Cevital entend créer sa propre université de formation professionnelle laquelle devra assurer des formations spécifiques au jeunes diplômés cadres de Cevital, ainsi que des formations continues à l'ensemble du personnel du groupe. Pour sa part, M. Reda Hamiani s'est félicité d'une telle initiative et a vivement encouragé l'ensemble des entreprises privées et PME algériennes à suivre cet exemple édifiant afin de croître dans la transparence et au bénéfice de l'économie nationale.
Samira G.
Le Maghreb
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