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Les 65 misérables années de cet esclavagiste appelé FMI

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  • Les 65 misérables années de cet esclavagiste appelé FMI

    Le FMI a été créé il y a à peine 65 ans. Sa charte originale lui imposait de créer des taux de changes fixes entre devises mais aussi des devises couvertes par l’or. Il était supposé être la charnière du système monétaire international.

    En moins de 25 ans, il a réussi à épuiser les réserves qui constituaient son capital de départ. Une à une les obligations du FMI furent allégées, laissant l’institution sans mission ou objet. Le FMI aurait dû être dépouillé et son or rendu dans sa totalité aux souscripteurs originaux quand des politiciens corrompus, conseillés par des économistes corrompus également, ont abandonné le régime de changes fixes en 1971. Mais le FMI resta en place et demeura tel un abri anti-aérien détruit par les bombes. Il continue à être utilisé comme une chaire depuis laquelle l’évangile de la rectitude monétaire est prêché – ce qui en fait la risée du monde entier.

    Cela ne veut pas dire que ce clown de Trésor Américain n’a pas fait de torts importants aux économies qui étaient occupées par les Soviets alors qu’elles reconquéraient l’indépendance après la chute du mur de Berlin. Le FMI a gagné une honte éternelle en agissant comme instigateur en chef « pour rendre le monde sûr pour accueillir une monnaie à cours forcé ». Il n’a pas réussi sa mission, mais ce n’est pas faute d’avoir essayé.

    L’une des premières choses que le FMI a faites en tant qu’agent du Trésor américain, après la chute peu glorieuse de l’Union Soviétique en 1990, a été de forcer les pays qui faisaient précédemment partie du bloc soviétique à se séparer de leur or en échange de leur qualité de membre auprès du FMI. Un crime énorme. Même sous la dure occupation militaire soviétique, ces infortunés pays furent autorisés à conserver leurs réserves d’or et avec elles la vague promesse d’un avenir meilleur. Vint ensuite la liberté, à l’américaine, de ces pays qui en avaient rêvé pendant un demi-siècle.

    Mais oh, surprise, la première chose qu’ils ont du abandonner, ce sont leurs réserves d’or – pour la défense d’un système basé sur le dollar qui avait fait faillite vingt ans auparavant. Le FMI ne sera jamais capable d’alléger ce qui se résume à un pillage monétaire de l’Europe de l’Ouest et de ses « nations captives ». Le FMI en était le chien de garde, surveillant les peuples sous les auspices américains d’un camp de travail vers un autre.

    La misérable histoire de 65 années de cet esclavagiste appelé FMI doit être comparé à la superbe histoire de cinq millénaires de monnaie-or en tant qu’agent de liberté indestructible. La compréhension du rôle de l’or dans l’histoire du monde est en effet très imparfaite, pour dire le moins. Les gens ont l’habitude d’observer le cours de l’or et d’essayer d’interpréter ses zigzags, comme vous essaieriez d’interpréter les oracles d’un faux prophète. Ils continuent de parler d’un or qui est « fort » ou « faible ».

    Mais quand il s’agit de décrire le rocher de Gibraltar, parler de sa force ou sa faiblesse ne fait pas le moindre sens. La seule question est de savoir si le bateau papier-monnaie et ses passagers peuvent survivre le naufrage quand l’embarcation est en train de se fracasser contre ce rocher.

    Le fait le plus intéressant concernant l’or, c’est que les mines ont sorti plus d’or au cours de ces cinquante dernières années qu’il n’en a été produit pendant le cours de l’histoire. Et tout cet or a disparu sans laisser de traces. Il a été dévoré par la demande privée insatiable –un rappel fort que les politiciens après la seconde guerre mondiale ont failli misérablement à ré-établir l’ordre financier et social et la sécurité du XIXème siècle que le monde espérait afin de fonctionner convenablement.

    Maintenant que l’or a disparu dans des coffres privés, le fruit d’un demi-siècle d’exploitation minière, autant que ce que le monde aura produit depuis l’aube de la civilisation, n’est pas complètement perdu. Il est simplement caché temporairement. Il n’agit pas de la même manière que le système de taux de changes flottants. Il abhorre les taux d’intérêts flottants.

    Il hait le style de direction des banques adopté après que les réserves bancaires ont été isolées de l’influence de l’épargne publique. Il n’aime pas la conspiration des banques et des gouvernements contre le bien public.

    Antal E. Fekete

    Professor, Intermountain Institute of Science and Applied Mathematics, Missoula, MT 59806, U.S.A.
    Dernière modification par zek, 11 novembre 2009, 18h37.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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