A quelques heures du coup d’envoi d’un match aussi singulier que celui de 1989 au Cairo Stadium, toutes les spéculations sont permises.
La journée de ce 14 novembre reste celle de toutes les incertitudes, en particulier pour la défense algérienne. Les choix tactiques du coach ne se présentent pas sous la bonne enseigne. Même en récupérant à temps Madjid Bouguerra et Antar Yahia, les deux défenseurs centraux attitrés ne seront pas en possession de tous leurs moyens. Les aligner serait une grande prise de risque dans une partie si décisive. D’autant que jouer l’Egypte dans son antre implique une bonne défense, mais pas forcément axer son schéma sur la défensive. Etre confronté à l’une des meilleures équipes africaines qui, de surcroît, a un potentiel offensif énorme, engage le staff à s’assurer d’une bonne arrière-garde, à commencer par le milieu récupérateur dont le duo Mansouri-Lemouchia sera probablement renforcé.
Il ne suffira pas seulement de se défendre, mais de priver les Egyptiens du ballon aussi longtemps que possible. Avoir donc une plus grande possession du ballon, tout en étant efficace devant. L’EN n’est, certes, pas obligée de revenir du Caire avec une victoire, mais elle est appelée à éviter le match barrage et se prémunir de terminer la partie avec trois buts d’écart. «Nous irons au Caire pour gagner», a affirmé Rafik Saïfi, le leader numéro 1 du groupe. Le premier buteur des Verts veut bien achever sa carrière après le Mondial et la coupe d’Afrique. Sa motivation peut être plus grande que celle d’un Yebda ou d’Abdoun, mais elle est à l’image d’un groupe qui fera de sa volonté et de sa forme physique une arme contre laquelle l’adversaire ne pourra rien faire.
Dans ce contexte-là, Ziani sera sûrement marqué de près par un des éléments de Shehata, mais épaulé par un Meghni et la rapidité d’exécution d’un Matmour, il ne facilitera pas la tâche à son vis-à-vis jusqu’à le faire douter, lui et toute l’équipe égyptienne.
Et si le onze algérien jouait haut pour exercer un pressing constant, le mieux est de voir Djebbour ou un autre marquer au moins un but. L’écart sera creusé encore plus et les coéquipiers d’Abou Trika seront vraiment livrés au doute en dépit de leur longue expérience.
Le Jeune Indépendant
La journée de ce 14 novembre reste celle de toutes les incertitudes, en particulier pour la défense algérienne. Les choix tactiques du coach ne se présentent pas sous la bonne enseigne. Même en récupérant à temps Madjid Bouguerra et Antar Yahia, les deux défenseurs centraux attitrés ne seront pas en possession de tous leurs moyens. Les aligner serait une grande prise de risque dans une partie si décisive. D’autant que jouer l’Egypte dans son antre implique une bonne défense, mais pas forcément axer son schéma sur la défensive. Etre confronté à l’une des meilleures équipes africaines qui, de surcroît, a un potentiel offensif énorme, engage le staff à s’assurer d’une bonne arrière-garde, à commencer par le milieu récupérateur dont le duo Mansouri-Lemouchia sera probablement renforcé.
Il ne suffira pas seulement de se défendre, mais de priver les Egyptiens du ballon aussi longtemps que possible. Avoir donc une plus grande possession du ballon, tout en étant efficace devant. L’EN n’est, certes, pas obligée de revenir du Caire avec une victoire, mais elle est appelée à éviter le match barrage et se prémunir de terminer la partie avec trois buts d’écart. «Nous irons au Caire pour gagner», a affirmé Rafik Saïfi, le leader numéro 1 du groupe. Le premier buteur des Verts veut bien achever sa carrière après le Mondial et la coupe d’Afrique. Sa motivation peut être plus grande que celle d’un Yebda ou d’Abdoun, mais elle est à l’image d’un groupe qui fera de sa volonté et de sa forme physique une arme contre laquelle l’adversaire ne pourra rien faire.
Dans ce contexte-là, Ziani sera sûrement marqué de près par un des éléments de Shehata, mais épaulé par un Meghni et la rapidité d’exécution d’un Matmour, il ne facilitera pas la tâche à son vis-à-vis jusqu’à le faire douter, lui et toute l’équipe égyptienne.
Et si le onze algérien jouait haut pour exercer un pressing constant, le mieux est de voir Djebbour ou un autre marquer au moins un but. L’écart sera creusé encore plus et les coéquipiers d’Abou Trika seront vraiment livrés au doute en dépit de leur longue expérience.
Le Jeune Indépendant
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