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Brésil, Russie, Inde et Chine sont en première ligne des économies émergentes
Chine, puissance globale ? C’est la question à laquelle, Lionel Vairon, spécialiste et expert en affaires stratégiques, a tenté de répondre. L’exposé, écouté patiemment par l’assistance, invitée à l’hôtel Hilton, par l’INESG, organisateur de cette rencontre, a été suivi d’un débat fort intéressant autour de la problématique sur le rôle et la place des pays émergents dans l’ordre mondial en gestation. Comparativement aux autres pays émergents, la Chine se distingue, particulièrement, par sa vocation à devenir, une véritable puissance globale, analyse l’orateur, en s’appuyant sur un certain nombre d’arguments. L’évolution qu’a connue ce pays, ces 30 dernières années préfigure peut-être celle qu’il est appelé à connaître au cours des 30 années à venir, c’est-à-dire aboutir à l’émergence d’une véritable puissance avec laquelle, l’Occident avec à sa tête les Etats-Unis seront appelés, à négocier. Les puissances occidentales traditionnelles n’ont plus les moyens d’imposer leur volonté, il existe bel et bien d’autres avec acteurs avec lesquels il faudra encore compter. Lentement, mais sûrement, cette évolution conduira la Chine à devenir la deuxième puissance globale mondiale, derrière les Etats-Unis, a-t-il soutenu. A ses yeux, incontestablement, la course poursuite qui avait commencé, il y a de cela 30 ans, a permis à la Chine d’engager et de réussir un rattrapage économique et technologique formidable par rapport à l’Occident. Mieux, le conférencier, souligne que cette évolution devrait être au zénith bien avant la date prévue par certain analystes qui la suivent de très près. Le signe le plus prometteur est la percée de la nouvelle économie chinoise, presque entièrement fondée, pendant une première étape sur la copie, à la manière nipponne, influence du confucianisme oblige, pour arriver à terme à la croissance basée, essentiellement, sur l’innovation. Statistiques à l’appui, Lionel Vairon, cite parmi les nombreux éléments de la force chinoise, sa force industrielle, son dynamisme commercial, sa puissance financière et le bon usage de la diaspora… tous ces ingrédients et bien d’autres font que son rôle d’acteur de premier plan dans le monde est appelé à perdurer. Il est allé même jusqu’à confirmer que les Etats-Unis, au début de la crise financière et économique actuelle, c’est-à-dire les deux dernières années de la mandature de Bush, ont sollicité l’aide de la Chine pour faire face à la crise. Le conférencier souligne également que le monde se trouve maintenant dans une période charnière de partage des influences, et où les frontières de pouvoir et de puissance bougent. C’est un monde qui inquiète les occidentaux et un certain nombre de pays à travers le monde et qui préfigure les contours des relations internationales à long terme. Il parle aussi de période très irritante qui repose sur le partage. A ce titre, il rappelle qu’au cours de ces cinq dernières années les membres du Conseil de sécurité ont été obligés de négocier dans bien des cas certaines résolutions, du fait que la Chine est en mesure, désormais, de dire non, affichant ouvertement sa volonté d’être écoutée. Lionel Vairon, avance la thèse selon laquelle trois événements majeurs sont perçus comme des signes avant-coureurs d’une nouvelle étape dans les relations internationales, à savoir les jeux olympique de Pékin, très important sur les plans psychologique et symbolique, en dévoilant au monde le niveau de développement atteint par la Chine. La guerre russo-géorgienne, a permis à la Russie de refuser le diktat américain et européen, la position russe fortement critiquée par la Chine, soutenant que ce n’est plus l’époque où on règle les problèmes des frontières par la force. Ceci dit, a-t-il également rappelé, même si la Russie et la Chine sont des alliés contre les USA, il n’en demeure pas moins vrai qu’ils sont loin de s’aligner sur le plan stratégique. L’orateur note, par ailleurs, que la Russie a du mal a retrouver une réelle puissance globale. Et enfin, un dernier événement et pas le moindre, la chute du Wall Street, confirmant du coup l’émergence de la Chine comme puissance économique capable de jouer un rôle déterminant. En conclusion, comparativement aux autres pays émergents que représentent le Brésil, la Russie et l’Inde, incontestablement comptés parmi les puissances économiques, seule la Chine se détache naturellement du groupe, comme seule véritable puissance globale, avec des atouts appréciables relatifs à son poids économique, son poids démographique, ses capacités scientifiques et technologiques, mais avec aussi des faiblesses telles que le vieillissement rapide de sa population et le défi politique que représente le parti dirigeant au pouvoir, auxquels vient s’ajouter une ouverture culturelle difficile sur l’extérieur, en raison notamment de la barrière linguistique et l’inexistence de passerelles culturelles susceptibles de rapprocher la Chine du monde judéo-chrétien, notamment.
Chine, puissance globale ? C’est la question à laquelle, Lionel Vairon, spécialiste et expert en affaires stratégiques, a tenté de répondre. L’exposé, écouté patiemment par l’assistance, invitée à l’hôtel Hilton, par l’INESG, organisateur de cette rencontre, a été suivi d’un débat fort intéressant autour de la problématique sur le rôle et la place des pays émergents dans l’ordre mondial en gestation. Comparativement aux autres pays émergents, la Chine se distingue, particulièrement, par sa vocation à devenir, une véritable puissance globale, analyse l’orateur, en s’appuyant sur un certain nombre d’arguments. L’évolution qu’a connue ce pays, ces 30 dernières années préfigure peut-être celle qu’il est appelé à connaître au cours des 30 années à venir, c’est-à-dire aboutir à l’émergence d’une véritable puissance avec laquelle, l’Occident avec à sa tête les Etats-Unis seront appelés, à négocier. Les puissances occidentales traditionnelles n’ont plus les moyens d’imposer leur volonté, il existe bel et bien d’autres avec acteurs avec lesquels il faudra encore compter. Lentement, mais sûrement, cette évolution conduira la Chine à devenir la deuxième puissance globale mondiale, derrière les Etats-Unis, a-t-il soutenu. A ses yeux, incontestablement, la course poursuite qui avait commencé, il y a de cela 30 ans, a permis à la Chine d’engager et de réussir un rattrapage économique et technologique formidable par rapport à l’Occident. Mieux, le conférencier, souligne que cette évolution devrait être au zénith bien avant la date prévue par certain analystes qui la suivent de très près. Le signe le plus prometteur est la percée de la nouvelle économie chinoise, presque entièrement fondée, pendant une première étape sur la copie, à la manière nipponne, influence du confucianisme oblige, pour arriver à terme à la croissance basée, essentiellement, sur l’innovation. Statistiques à l’appui, Lionel Vairon, cite parmi les nombreux éléments de la force chinoise, sa force industrielle, son dynamisme commercial, sa puissance financière et le bon usage de la diaspora… tous ces ingrédients et bien d’autres font que son rôle d’acteur de premier plan dans le monde est appelé à perdurer. Il est allé même jusqu’à confirmer que les Etats-Unis, au début de la crise financière et économique actuelle, c’est-à-dire les deux dernières années de la mandature de Bush, ont sollicité l’aide de la Chine pour faire face à la crise. Le conférencier souligne également que le monde se trouve maintenant dans une période charnière de partage des influences, et où les frontières de pouvoir et de puissance bougent. C’est un monde qui inquiète les occidentaux et un certain nombre de pays à travers le monde et qui préfigure les contours des relations internationales à long terme. Il parle aussi de période très irritante qui repose sur le partage. A ce titre, il rappelle qu’au cours de ces cinq dernières années les membres du Conseil de sécurité ont été obligés de négocier dans bien des cas certaines résolutions, du fait que la Chine est en mesure, désormais, de dire non, affichant ouvertement sa volonté d’être écoutée. Lionel Vairon, avance la thèse selon laquelle trois événements majeurs sont perçus comme des signes avant-coureurs d’une nouvelle étape dans les relations internationales, à savoir les jeux olympique de Pékin, très important sur les plans psychologique et symbolique, en dévoilant au monde le niveau de développement atteint par la Chine. La guerre russo-géorgienne, a permis à la Russie de refuser le diktat américain et européen, la position russe fortement critiquée par la Chine, soutenant que ce n’est plus l’époque où on règle les problèmes des frontières par la force. Ceci dit, a-t-il également rappelé, même si la Russie et la Chine sont des alliés contre les USA, il n’en demeure pas moins vrai qu’ils sont loin de s’aligner sur le plan stratégique. L’orateur note, par ailleurs, que la Russie a du mal a retrouver une réelle puissance globale. Et enfin, un dernier événement et pas le moindre, la chute du Wall Street, confirmant du coup l’émergence de la Chine comme puissance économique capable de jouer un rôle déterminant. En conclusion, comparativement aux autres pays émergents que représentent le Brésil, la Russie et l’Inde, incontestablement comptés parmi les puissances économiques, seule la Chine se détache naturellement du groupe, comme seule véritable puissance globale, avec des atouts appréciables relatifs à son poids économique, son poids démographique, ses capacités scientifiques et technologiques, mais avec aussi des faiblesses telles que le vieillissement rapide de sa population et le défi politique que représente le parti dirigeant au pouvoir, auxquels vient s’ajouter une ouverture culturelle difficile sur l’extérieur, en raison notamment de la barrière linguistique et l’inexistence de passerelles culturelles susceptibles de rapprocher la Chine du monde judéo-chrétien, notamment.