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Des milliers de Palestiniens se sont rassemblés, mercredi 11 novembre, à Ramallah, en Cisjordanie, pour commémorer le cinquième anniversaire de la mort de Yasser Arafat. Cette manifestation, soigneusement orchestrée par le Fatah, le parti qui contrôle l'Autorité palestinienne, s'est très vite transformée en meeting politique de soutien à Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, qui avait exprimé, le 5 novembre, son "souhait" de ne pas se représenter à l'élection annoncée pour le 24 janvier 2010.
Au cours de ce rassemblement, où plusieurs responsables politiques du Fatah ont demandé à M. Abbas de ne pas renoncer à briguer un nouveau mandat à la tête de l'Autorité palestinienne, celui-ci s'est gardé de préciser ses intentions. Il a réaffirmé son refus de reprendre des négociations avec Israël tant que l'Etat juif n'aura pas renoncé à l'arrêt total de la colonisation dans les territoires palestiniens occupés.
Mahmoud Abbas s'était entretenu au téléphone, mardi 10 novembre, avec Nicolas Sarkozy, et un nouvel échange devait avoir lieu jeudi entre les deux hommes, au lendemain de la rencontre, mercredi à Paris, entre le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou et le président français. La France, en concertation notamment avec le président russe Dmitri Medvedev, cherche à s'impliquer dans une relance du processus de paix israélo-palestinien.
Le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, se rendra les 17 et 18 novembre en Israël et à Ramallah, où siège l'Autorité palestinienne. Lors de son séjour à Paris, M. Nétanyahou s'est dit prêt à reprendre "sans condition préalable" des négociations de paix avec la Syrie. Le président syrien Bachar Al-Assad, qui avait fait une offre similaire fin octobre, sera reçu vendredi par le président Sarkozy.
Par Le Monde
Au cours de ce rassemblement, où plusieurs responsables politiques du Fatah ont demandé à M. Abbas de ne pas renoncer à briguer un nouveau mandat à la tête de l'Autorité palestinienne, celui-ci s'est gardé de préciser ses intentions. Il a réaffirmé son refus de reprendre des négociations avec Israël tant que l'Etat juif n'aura pas renoncé à l'arrêt total de la colonisation dans les territoires palestiniens occupés.
Mahmoud Abbas s'était entretenu au téléphone, mardi 10 novembre, avec Nicolas Sarkozy, et un nouvel échange devait avoir lieu jeudi entre les deux hommes, au lendemain de la rencontre, mercredi à Paris, entre le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou et le président français. La France, en concertation notamment avec le président russe Dmitri Medvedev, cherche à s'impliquer dans une relance du processus de paix israélo-palestinien.
Le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, se rendra les 17 et 18 novembre en Israël et à Ramallah, où siège l'Autorité palestinienne. Lors de son séjour à Paris, M. Nétanyahou s'est dit prêt à reprendre "sans condition préalable" des négociations de paix avec la Syrie. Le président syrien Bachar Al-Assad, qui avait fait une offre similaire fin octobre, sera reçu vendredi par le président Sarkozy.
Par Le Monde