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· Réduction de la facture pétrolière de 58%
· Comparées à 2008, les ventes des phosphates baissent de deux tiers
· La récolte céréalière sauve la mise
LE repli des cours mondiaux des matières premières à fin septembre n’est pas passé sans incidence. En effet, les importations énergétiques et alimentaires ont baissé respectivement de 35 et 22%, en glissement annuel au terme des 9 premiers mois de l’année.
Ainsi et suite au recul de 24% du volume importé et de 45% du cours moyen de la tonne, la facture pétrolière a baissé de 58% par rapport aux 9 premiers mois de 2008. Celle-ci s’est établie à près de 11 milliards de DH. La tendance baissière a également touché les importations du gasoil et fuel suite à la baisse du cours moyen de 43% et du rebond du volume importé de 47%. Ces produits ont reculé de 16% pour s’établir à 12,5 milliards de DH.
Pour sa part, l’allègement de la facture alimentaire résulte particulièrement du repli des importations des céréales et des produits oléagineux. Suite au recul du volume importé de 37% et du prix moyen de 24%, les importations de blé ont baissé de 52%.
Quant au maïs, ses importations ont enregistré un repli de 32%. Les importations des huiles végétales brutes s’inscrivent dans la même tendance. Elles ont reculé de 30% suite au repli du prix moyen de 29%.
En revanche, tirés par une hausse simultanée du volume de 42% et du prix moyen de la tonne importée de 22%, les achats de sucre ont augmenté de 72%. Ceci étant, en raison des cours internationaux relativement bas et une récolte nationale record (102 millions de quintaux), la facture céréalière devrait encore s’atténuer.
Cependant, les approvisionnements en sucre pourraient s’alourdir sous l’effet de la flambée des cours mondiaux et des inondations qui ont affecté la production nationale de la betterave sucrière.
Côté exportations, les ventes des phosphates et dérivés ont enregistré une baisse de deux tiers par rapport à 2008 (cycle exceptionnel) et de 8% par rapport à 2007. Force est de constater que cette performance phosphatière s’inscrit à la hausse (de 13%) par rapport à 2006, considérée comme une année normale.
Ces ventes ont atteint près de 14,8 milliards de DH à fin septembre. Par contre, les exportations des phosphates bruts ont chuté de 70% à cause du repli des quantités livrées de 58% et du prix moyen de la tonne exportée de 28%. Quant à l’acide phosphorique, il s’est contracté de 69% à l’export, en raison de la baisse du cours moyen de 68%. Dans le même sillage, les exportations des engrais naturels et chimiques ont reculé de 53% suite au repli du prix moyen de 65% et de l’augmentation du volume exporté de 35%. Conséquence: les importations du soufre brut ont considérablement baissé. Elles ont chuté de 89% en valeur et de 34% en volume. Globalement, les exportations totales de marchandises ont été réduites de moitié par rapport à 2008 qui est une année exceptionnelle. En même temps, elles ont augmenté de17,8% par rapport à 2007.
Côté exportations alimentaires, les ventes des tomates fraîches ont progressé de 20% grâce à l’amélioration du volume exporté de 10% et du prix moyen de 9%. Par contre, les exportations des agrumes et des fruits frais ont décru respectivement de 34 et 29%. Et pour cause, la baisse respective des quantités livrées de 35 et 31%.
Le repli a touché également les exportations des crustacés, mollusques et coquillages qui ont baissé de 28%.
J. B.
· Comparées à 2008, les ventes des phosphates baissent de deux tiers
· La récolte céréalière sauve la mise
LE repli des cours mondiaux des matières premières à fin septembre n’est pas passé sans incidence. En effet, les importations énergétiques et alimentaires ont baissé respectivement de 35 et 22%, en glissement annuel au terme des 9 premiers mois de l’année.
Ainsi et suite au recul de 24% du volume importé et de 45% du cours moyen de la tonne, la facture pétrolière a baissé de 58% par rapport aux 9 premiers mois de 2008. Celle-ci s’est établie à près de 11 milliards de DH. La tendance baissière a également touché les importations du gasoil et fuel suite à la baisse du cours moyen de 43% et du rebond du volume importé de 47%. Ces produits ont reculé de 16% pour s’établir à 12,5 milliards de DH.
Pour sa part, l’allègement de la facture alimentaire résulte particulièrement du repli des importations des céréales et des produits oléagineux. Suite au recul du volume importé de 37% et du prix moyen de 24%, les importations de blé ont baissé de 52%.
Quant au maïs, ses importations ont enregistré un repli de 32%. Les importations des huiles végétales brutes s’inscrivent dans la même tendance. Elles ont reculé de 30% suite au repli du prix moyen de 29%.
En revanche, tirés par une hausse simultanée du volume de 42% et du prix moyen de la tonne importée de 22%, les achats de sucre ont augmenté de 72%. Ceci étant, en raison des cours internationaux relativement bas et une récolte nationale record (102 millions de quintaux), la facture céréalière devrait encore s’atténuer.
Cependant, les approvisionnements en sucre pourraient s’alourdir sous l’effet de la flambée des cours mondiaux et des inondations qui ont affecté la production nationale de la betterave sucrière.
Côté exportations, les ventes des phosphates et dérivés ont enregistré une baisse de deux tiers par rapport à 2008 (cycle exceptionnel) et de 8% par rapport à 2007. Force est de constater que cette performance phosphatière s’inscrit à la hausse (de 13%) par rapport à 2006, considérée comme une année normale.
Ces ventes ont atteint près de 14,8 milliards de DH à fin septembre. Par contre, les exportations des phosphates bruts ont chuté de 70% à cause du repli des quantités livrées de 58% et du prix moyen de la tonne exportée de 28%. Quant à l’acide phosphorique, il s’est contracté de 69% à l’export, en raison de la baisse du cours moyen de 68%. Dans le même sillage, les exportations des engrais naturels et chimiques ont reculé de 53% suite au repli du prix moyen de 65% et de l’augmentation du volume exporté de 35%. Conséquence: les importations du soufre brut ont considérablement baissé. Elles ont chuté de 89% en valeur et de 34% en volume. Globalement, les exportations totales de marchandises ont été réduites de moitié par rapport à 2008 qui est une année exceptionnelle. En même temps, elles ont augmenté de17,8% par rapport à 2007.
Côté exportations alimentaires, les ventes des tomates fraîches ont progressé de 20% grâce à l’amélioration du volume exporté de 10% et du prix moyen de 9%. Par contre, les exportations des agrumes et des fruits frais ont décru respectivement de 34 et 29%. Et pour cause, la baisse respective des quantités livrées de 35 et 31%.
Le repli a touché également les exportations des crustacés, mollusques et coquillages qui ont baissé de 28%.
J. B.