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EDF va racheter le Belge Segebel

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  • EDF va racheter le Belge Segebel

    EDF autorisé sous condition à racheter le belge Segebel

    La Commission européenne a autorisé l'électricien français à racheter son homologue belge.

    EDF a été autorisé sous condition à acquérir le belge Segebel, a annoncé jeudi la Commission européenne. L'électricien français va prendre le contrôle de 51% du groupe belge, jusqu'alors détenu par le britannique Centrica.

    Le groupe français devra céder certains actifs dans un projet de centrale électrique. "EDF s'est engagée à céder immédiatement les actifs de l'une de ses sociétés en charge du développement de l'un des projets", explique Bruxelles.

    L'autorité de la concurrence pour les 27 pays de l'Union européenne précise dans un communiqué, que, compte tenu des solutions proposées par EDF, l'opération n'est pas de nature à entraver la concurrence dans la zone économique de l'Union européenne

    latribune.fr avec Reuters
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    La Belgique en perte d’énergie

    par Vincent Georis L'Echo de Belgique

    En 2000, lors du Conseil européen de Lisbonne, les chefs d’État et de gouvernement de l’UE s’étaient fixé comme objectif de faire de l’Europe «l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde» à l’horizon 2010. Pour y parvenir, ils décidèrent d’accélérer la libéralisation du secteur de l’énergie: ouverture des marchés, renforcement des régulateurs, gestionnaires de réseaux plus indépendants…
    Ces mesures devaient donner le choix aux entreprises et aux clients résidentiels et, surtout, faire baisser les prix. Dix ans après, ce bel enthousiasme a fait place, en Belgique, à de nombreuses interrogations. Les marchés de l’électricité et du gaz ont été ouverts. Mais les prix n’ont pas baissé. Et, même si de nouveaux opérateurs ont grignoté des parts de marché, la Belgique a perdu une grande partie de son influence sur sa propre politique énergétique. Si on regarde l’actionnariat des deux opérateurs dominants dans notre pays, GDF Suez et EDF, c’est l’État français qui s’impose comme le patron incontesté. Le gouvernement belge, quant à lui, s’est vu refuser un droit de veto dans GDF Suez et a du récemment se plier aux menaces de retrait du groupe de Belgique. Bien sûr, l’adossement des entreprises belges à deux grands groupes renforce leur capacité d’investissement. Mais ces outils échappent à la sphère nationale pour entrer dans une autre, plus grande, plus forte, mais plus distante. Étrange résultat du processus de Lisbonne qui promet l’ouverture des marchés, des prix plus bas et une indépendance énergétique, et aboutit en réalité à la mainmise des grands États sur l’énergie des petits pays voisins. Si, comme le constatent de nombreux experts du secteur, la libéralisation des marchés de l’énergie est un échec, alors il est urgent de garantir aux entreprises et aux citoyens un contrôle sur les prix, en confiant cette compétence à un régulateur fort, que ce soit en Belgique ou, peut-on rêver, au sein d’un vrai marché européen de l’énergie.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

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