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«C'était un guet-apens».

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  • «C'était un guet-apens».

    Prise à partie par des «supporters» égyptiens jeudi soir, la sélection algérienne déplore quatre blessés avant la rencontre cruciale de samedi face à l'Egypte. Au cœur de cette échauffourée sans précédant, Karim Matmour, pilier des Fennecs, revient sur ce triste épisode.

    Débarquée jeudi au Caire pour y disputer la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2010 samedi face à l'Egypte, la sélection algérienne a connu l'enfer à son arrivée. Pris pour cibles par des «supporters» égyptiens alors qu'ils rejoignaient leur hôtel, les Fennecs déplorent quatre blessés, dont deux connaissances du championnat de France (Saïfi et Mansouri).
    Karim, avant toute chose, comment allez-vous ?
    Karim Matmour : Grâce à Dieu, je n'ai pas été touché par les projectiles contrairement à mes quatre coéquipiers (Saïfi, Halliche, Lemmouchia et Mansouri). Ce matin, ils allaient mieux. Je ne sais pas encore s'ils pourront tenir leurs places samedi.
    Pouvez-vous nous décrire ce qui s'est passé jeudi soir ?
    Karim Matmour : Ce n'est ni plus ni moins qu'un grossier guet-apens. Tout a commencé lors de notre arrivée à l'aéroport du Caire jeudi en fin d'après-midi. La police nationale égyptienne a refusé l'accès à la garde gouvernementale censée nous escorter jusqu'à l'hôtel. Du coup, le car était sans protection, roulant à côté de civils. Je me souviens d'une Mini Cooper qui nous collait et qui a commencé à nous attaquer. Tout s'est gâté à notre arrivée dans une zone placée entre deux quartiers. Le chauffeur a anormalement ralenti devant une meute d'Egyptiens en furie. S'en sont suivis des jets de pavés et autres projectiles. Le premier réflexe qu'on a eu était de se coucher au sol. Les vitres volaient en éclats. C'était la panique.
    Quelles sont, selon vous, les sanctions à prendre après un tel évènement ?
    Karim Matmour : Ce n'est pas à moi de juger, mais pour moins que ça, la Turquie avait payé cher en 2005*. Les circonstances sont loin d'être atténuantes pour l'Egypte. Ils sont coutumiers du fait. C'est toujours comme ça avec eux, le match commence dès l'arrivée à l'aéroport. Pourtant, la FIFA les avait prévenus la semaine dernière de prendre les mesures nécessaires pour éviter tout débordement. Il faudra se montrer intransigeant.
    Allez-vous jouer le match samedi et dans quel état d'esprit ?
    Karim Matmour : On a retrouvé nos esprits ce matin. Le mot d'ordre est de rester calme et de ne pas se faire intimider. Même si dans ce cas-là, le mot intimidation n'est plus approprié. En voulant nous faire peur, ces individus ont plutôt provoqué l'effet inverse. La sélection est plus que jamais motivée. La cohésion au sein du groupe s'en sort grandie. Je ne sais pas encore si le match aura lieu mais on en saura un peu plus dès ce soir. Avec quatre joueurs touchés et pas des moindres, cela peut s'avérer compliqué. Pour l'instant, on s'entraîne comme si de rien n'était en attendant l'évolution des choses.
    Un dernier mot pour la communauté algérienne, notamment en France ?
    Karim Matmour : Je lance un appel au calme ! Il est hors de question qu'on tombe dans leurs abjectes provocations. La chasse aux Egyptiens ne doit pas être ouverte. On est beaucoup plus fort que ça et on saura répondre sur le terrain. Je n'aime pas généraliser, il faut donc éviter de mettre tout le monde dans le même sac. Une chose est sûre, c'est qu'il y aura onze «guerriers» au stade du Caire samedi, prêts à en découdre. Dans les règles de l'art cette fois-ci.
    *En 2005, la Turquie avait écopé de six matches officiels «à domicile» à huis clos dans un pays étranger et à 500 km au moins des frontières turques pour ne pas avoir assuré la sécurité des Suisses, venus disputer un barrage pour le Mondial 2006.


    Le Figaro.

  • #2
    Pouvez-vous nous décrire ce qui s'est passé jeudi soir ?
    Karim Matmour : Ce n'est ni plus ni moins qu'un grossier guet-apens. Tout a commencé lors de notre arrivée à l'aéroport du Caire jeudi en fin d'après-midi. La police nationale égyptienne a refusé l'accès à la garde gouvernementale censée nous escorter jusqu'à l'hôtel. Du coup, le car était sans protection, roulant à côté de civils. Je me souviens d'une Mini Cooper qui nous collait et qui a commencé à nous attaquer. Tout s'est gâté à notre arrivée dans une zone placée entre deux quartiers. Le chauffeur a anormalement ralenti devant une meute d'Egyptiens en furie. S'en sont suivis des jets de pavés et autres projectiles. Le premier réflexe qu'on a eu était de se coucher au sol. Les vitres volaient en éclats. C'était la panique.
    les pauvres

    avec vous de tout cœur les verts !!

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