APA- Rabat ( Maroc) Le président de la chambre haute du parlement marocain , Mohamed Cheick Biadillah, une personnalités éminente du Sahara, a été élu vendredi président de la Ligue des Conseils de la Choura, des sénats et des conseils similaires d’Afrique et du Monde arabe, à l’occasion de son 4è congrès qui se tient à Rabat.
Elu par les 21 institutions composant la Ligue sénatoriale le nouveau président a appelé ses pairs à des « propositions innovantes » pour faire face aux problèmes de la région.
Le président du perchoir arabo-africain, fraîchement porté à la présidence de la chambre haute marocaine, est connu pour sa défense de « la marocanité » du Sahara depuis fin 1975 bien qu’il figure parmi les fondateurs du front Polisario.
Médecin de formation, Cheikh Biadillah (60 ans), compte parmi les plus farouches opposants à la ligne « dissidente » des dirigeants « séparatistes » du Polisario, qui contestent la marocanité du Sahara depuis leurs bases dans le sud ouest algérien et réclament un référendum d’autodétermination, jugé « inapplicable » et « irréalisable » par Rabat et par une bonne partie de la communauté internationale.
Premier patron d’une formation politique marocaine originaire du Sahara, le Parti Authenticité et modernité (PAM), M. Biyadillah a occupé plusieurs postes officiels avant d’hériter du portefeuille de la santé (2002-2007) dans le gouvernement du technocrate Driss Jettou.
En janvier 2008 il figurait parmi les fondateurs du mouvement politico-associatif (Mouvement pour tous les démocrates) dont le chef de file est l’ancien ministre délégué à l’intérieur, Fouad Ali El Himma , qui a démissionné de son poste en août 2007 pour se présenter , en tant qu’indépendant, aux législatives d’où il était sorti « meneur ».
Le Mouvement, qui regroupe des personnalités partisanes en plus de figures de la gauche radicale et d’anciens détenus politiques, a rallié par « cooptation » cinq autres petites formations de droite pour former en août 2008 le parti Authenticité et Modernité.
Arrivé en tête des Communales du 12 juin dernier, le PAM s’est érigé en parti d’opposition parlementaire alors qu’il a accompli un parcours réussi durant les différentes échéances électorales dont le renouvellement du tiers sortant de la deuxième chambre du 2 octobre dernier avec 22 sièges sur les 90 à pourvoir.
Le PAM serait en route pour « une conquête » de l’exécutif après les législatives prévues en septembre 2012.
Le Roi Mohammed VI avait appelé jeudi les sénats arabes et africains à un « dialogue constructif » en vue d’endiguer « les nombreux foyers de tension » dans la région.
Pour Mohammed VI « les parlements et notamment les chambres hautes, avec ce qu’elles incarnent comme sagesse et perspicacité et ce qui les caractérise en termes de représentativité des collectivités locales, des forces productives, et des notabilités, sont appelées, aujourd’hui plus que jamais, à s’inscrire dans le nouveau parcours de la démocratie participative ».
Créée à Rabat en juin 2002 la Ligue soutient le bicaméralisme et ambitionne de renforcer la coopération entre ses composantes pour une « action efficiente » au niveau international.
YB/of/APA 13-11-2009
Elu par les 21 institutions composant la Ligue sénatoriale le nouveau président a appelé ses pairs à des « propositions innovantes » pour faire face aux problèmes de la région.
Le président du perchoir arabo-africain, fraîchement porté à la présidence de la chambre haute marocaine, est connu pour sa défense de « la marocanité » du Sahara depuis fin 1975 bien qu’il figure parmi les fondateurs du front Polisario.
Médecin de formation, Cheikh Biadillah (60 ans), compte parmi les plus farouches opposants à la ligne « dissidente » des dirigeants « séparatistes » du Polisario, qui contestent la marocanité du Sahara depuis leurs bases dans le sud ouest algérien et réclament un référendum d’autodétermination, jugé « inapplicable » et « irréalisable » par Rabat et par une bonne partie de la communauté internationale.
Premier patron d’une formation politique marocaine originaire du Sahara, le Parti Authenticité et modernité (PAM), M. Biyadillah a occupé plusieurs postes officiels avant d’hériter du portefeuille de la santé (2002-2007) dans le gouvernement du technocrate Driss Jettou.
En janvier 2008 il figurait parmi les fondateurs du mouvement politico-associatif (Mouvement pour tous les démocrates) dont le chef de file est l’ancien ministre délégué à l’intérieur, Fouad Ali El Himma , qui a démissionné de son poste en août 2007 pour se présenter , en tant qu’indépendant, aux législatives d’où il était sorti « meneur ».
Le Mouvement, qui regroupe des personnalités partisanes en plus de figures de la gauche radicale et d’anciens détenus politiques, a rallié par « cooptation » cinq autres petites formations de droite pour former en août 2008 le parti Authenticité et Modernité.
Arrivé en tête des Communales du 12 juin dernier, le PAM s’est érigé en parti d’opposition parlementaire alors qu’il a accompli un parcours réussi durant les différentes échéances électorales dont le renouvellement du tiers sortant de la deuxième chambre du 2 octobre dernier avec 22 sièges sur les 90 à pourvoir.
Le PAM serait en route pour « une conquête » de l’exécutif après les législatives prévues en septembre 2012.
Le Roi Mohammed VI avait appelé jeudi les sénats arabes et africains à un « dialogue constructif » en vue d’endiguer « les nombreux foyers de tension » dans la région.
Pour Mohammed VI « les parlements et notamment les chambres hautes, avec ce qu’elles incarnent comme sagesse et perspicacité et ce qui les caractérise en termes de représentativité des collectivités locales, des forces productives, et des notabilités, sont appelées, aujourd’hui plus que jamais, à s’inscrire dans le nouveau parcours de la démocratie participative ».
Créée à Rabat en juin 2002 la Ligue soutient le bicaméralisme et ambitionne de renforcer la coopération entre ses composantes pour une « action efficiente » au niveau international.
YB/of/APA 13-11-2009
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