Une étude en ligne de la revue médicale The Lancet a conclu que Avortement sélectif (a la recherche du sexe masculin) en Inde serait a cause d’un déficit de 10 millions de femmes.
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PARIS - Les préjugés contre les femmes et la préférence pour les enfants de sexe masculin sont la cause en Inde d'avortements sélectifs et d'un déficit de 10 millions de femmes. C'est la conclusion d'une étude en ligne de la revue médicale The Lancet.
Au niveau mondial, le déficit en femmes est évalué à 100 millions, l'Inde n'étant pas le seul pays à pratiquer l'avortement sélectif, estime le professeur Shirish Sheth, de l'hôpital Breach Candy de Bombay, qui a participé à l'étude indo-canadienne.
Les auteurs ont travaillé à partir des données d'une enquête nationale menée auprès de 1,1 million de foyers en 1998 et 133 738 naissances déclarées en 1997.
En analysant ces données, ils ont découvert que dans les familles où le premier enfant était une fille, la proportion fille/garçon était de 759 filles pour 1000 garçons pour la deuxième naissance. Et quand les deux premiers enfants étaient des filles, la proportion passait à 710 filles pour 1000 garçons pour la troisième naissance alors qu'il naît normalement 105 garçons pour 100 filles.
L'étude explique cette différence par la diffusion des diagnostics pré-nataux permettant de déterminer le sexe de l'enfant à naître, et le recours à l'avortement sélectif quand une fille est annoncée.
Le déficit de naissances féminines est repérable dans les familles de toutes les religions et de presque tous les Etats indiens.
Dans la culture indienne, le garçon est préféré parce qu'il transmet le nom, peut gagner de l'argent et s'occuper de ses parents âgés tandis que la fille est destinée à quitter sa famille et doit être dotée pour le mariage, ce qui représente un coût important.
SWIFO;
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PARIS - Les préjugés contre les femmes et la préférence pour les enfants de sexe masculin sont la cause en Inde d'avortements sélectifs et d'un déficit de 10 millions de femmes. C'est la conclusion d'une étude en ligne de la revue médicale The Lancet.
Au niveau mondial, le déficit en femmes est évalué à 100 millions, l'Inde n'étant pas le seul pays à pratiquer l'avortement sélectif, estime le professeur Shirish Sheth, de l'hôpital Breach Candy de Bombay, qui a participé à l'étude indo-canadienne.
Les auteurs ont travaillé à partir des données d'une enquête nationale menée auprès de 1,1 million de foyers en 1998 et 133 738 naissances déclarées en 1997.
En analysant ces données, ils ont découvert que dans les familles où le premier enfant était une fille, la proportion fille/garçon était de 759 filles pour 1000 garçons pour la deuxième naissance. Et quand les deux premiers enfants étaient des filles, la proportion passait à 710 filles pour 1000 garçons pour la troisième naissance alors qu'il naît normalement 105 garçons pour 100 filles.
L'étude explique cette différence par la diffusion des diagnostics pré-nataux permettant de déterminer le sexe de l'enfant à naître, et le recours à l'avortement sélectif quand une fille est annoncée.
Le déficit de naissances féminines est repérable dans les familles de toutes les religions et de presque tous les Etats indiens.
Dans la culture indienne, le garçon est préféré parce qu'il transmet le nom, peut gagner de l'argent et s'occuper de ses parents âgés tandis que la fille est destinée à quitter sa famille et doit être dotée pour le mariage, ce qui représente un coût important.
SWIFO;
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