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La Dérive Des Médias égyptiens

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    LA DÉRIVE DES MÉDIAS ÉGYPTIENS
    Quand la passion l’emporte sur la déontologie


    Le ridicule ne tue pas. Pour la énième fois, la presse égyptienne s’est distinguée par ses dérives. Les confrères du côté du Nil confirment au fil des jours, qu’ils ont franchi les lignes rouges qu’impose la déontologie. Depuis la 5e journée des éliminatoires jumelées CM et CAN 2010, les journalistes égyptiens n’ont pas cessé de faire monter la pression et de galvaniser les supporters des Pharaons contre l’Algérie.
    Pis encore, des chaînes satellitaires ont, semble-t-il, «oublié» la noblesse du métier, pour verser dans la propagande et l’intox. Dream TV et Nil TV, pour ne citer que celles-là, sont allées loin dans les différentes émissions consacrées à la rencontre Egypte-Algérie, au point de s’attaquer aux symboles de l’Algérie, a savoir la guerre de Libération nationale et l’hymne national. Les médias égyptiens ont usé de tous les moyens pour monter des scénarios comme savent si bien le faire les réalisateurs égyptiens.
    Or, cet acharnement intervient au moment où la presse algérienne a intensifié ses campagnes de sensibilisation pour atténuer la pression et calmer le jeu. Ces deux chaînes s’illustrent, même après le match de samedi dernier, par une haine contre tout ce qui est algérien.
    La chaîne Al-Hayat est allée même concoter un scénario qu’on ne voit même pas dans les feuilletons égyptiens, lorsqu’elle a tenté d’imputer le caillassage du bus algérien attaqué jeudi dernier par les Egyptiens, aux joueurs de la sélection algérienne. «Les joueurs algériens ont cassé le bus et se sont infligé des blessures pour nuire à l’Egypte», a commenté cette chaîne.
    Les appels au calme lancés par la presse algérienne n’ont trouvé aucun écho de l’autre côté.
    Même les rares journalistes ou présentateurs d’émissions footballistiques égyptiens objectifs et qui respectaient les règles du métier n’ont pas échappé aux tirs croisés de «ces journalistes adolescents égyptiens».
    Tellement emportés par la passion, les médias égyptiens ont fait preuve d’un manque de professionnalisme flagrant. Certes, comme tous les médias du monde, la presse égyptienne est appelée à défendre les intérêts de son pays et être derrière la sélection égyptienne de football.
    On ne reproche jamais à nos confrères égyptiens ce choix et ce droit légitime, mais, ce qui est désolant, est que des journalistes se mettent dans la peau de simples supporters et agissent avec la passion d’adolescents.
    Voire immatures. A titre illustratif, la presse égyptienne qui a largement salué hier la victoire de leur équipe nationale, a passé sous silence les incidents survenus tard dans la soirée, à savoir le caillassage des bus de fans algériens.
    Pas un mot.
    Or, toute la presse étrangère avait constaté ces scènes de violences. Concernant le résultat de la rencontre, le quotidien gouvernemental Al-Goumhouriya a titré: «Nous avons décroché la victoire après avoir perdu espoir», en allusion au deuxième but inscrit en toute fin de match par Emad Motaâb. «Le but de Motaâb nous a sauvés à la dernière minute», notait le quotidien gouvernemental al-Ahram.
    Mais, plus que la prestation de la sélection, la plupart des journaux encensaient les supporters égyptiens, qui étaient quelque 70.000 samedi soir dans les travées du stade international du Caire.
    En soutenant leur équipe jusqu’à la dernière minute, ils sont «les vrais vainqueurs», selon le journal gouvernemental Rose-al-youssef. «Les supporters étaient les vedettes du match», renchérissait le quotidien gouvernemental Al-Ahram.
    Le quotidien indépendant Al-Masri Al-Youm titrait pour sa part: «Merci aux supporters égyptiens.»
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Bonjour zak

    Je n'ai qu'un mot : A-R-K-H-A-S-S



    ../..
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

    Commentaire


    • #3
      Bonjour, miss Michelet.

      Je n'ai qu'un mot : A-R-K-H-A-S-S
      C'est trop cool pour eux !
      C'est certainement ta bonne éducation qui t'empêche de dire autre chose.
      Moi aussi...
      Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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