Le joueur Khaled Lemmouchia est en colère. Malgré le véto de la Fédération algérienne de football (FAF) qui impose le silence aux Verts, il a décidé de parler. Lundi, dans un entretien au journal français L’Equipe, il revient longuement sur le match de samedi au Caire face à l’Egypte.
Lemmouchia décrit une équipe nationale terrorisée par l’agression de jeudi au Caire. « Des joueurs étaient blancs, livides avant la rencontre. D’autres étaient paralysés et cela s’est vu sur le terrain. Nous sommes des êtres humains, nous avons des familles, des peurs, des joies, comme tout le monde et la FIFA nous a laissé évoluer dans ce contexte », explique le joueur des Verts.
Pour Lemmouchia, la FIFA porte une grande responsabilité dans les événements du Caire. «Personne ne bouge au niveau des instance internationales (...). Cette absence de prise de conscience me dépasse. On a l'impression qu'il ne s'est rien passé, que l'on a juste disputé un match tranquille alors que la peur était présente, cela se sentait»,regrette le joueur. « Si (la FIFA) préfère voir les Egyptiens à notre place en Coupe du monde, qu’elle le dise clairement », précise-t-il.
Avec ce comportement, la FIFA a envoyé un message négatif au monde du football. « Il suffit donc d’organiser des agressions pour remporter un match? », s’interroge-t-il.
Mais pour Lemmouchia, la FIFA n’est la seule responsable de cette situation. La FAF a été inconsciente, en acceptant de jouer le match de samedi dans ces conditions. « Leur responsabilité est également engagée. Ils ont été inconscients sur ce coup. On a, je le répète, joué ce match avec des garçons qui ont été blessés. Moi, on m’a posé trois points de suture sur le cuir chevelu et personne ne m’a demandé si cela me gênait ou non », raconte Lammouchia.
Avant de s’interroger : « que se serait-il passé à votre avis si les Egyptiens avaient été agressés de la sorte à Alger ? Ils auraient immédiatement fait demi-tour, seraient rentrés chez eux, auraient demandé la victoire sur tapis vert et l'auraient obtenu. Là, il n'y a rien et dans deux ou trois mois, si nous sommes éliminés, personne ne se souviendra des évènements du Caire. C'est ça le sport ?»
Malgré cette violence et l’état de choc, les Verts restent confiants, selon Lemmouchia. « On repart tous gonflés à bloc même si cela sera du cinquante-cinquante. Depuis ces incidents on a eu le temps de se dire des choses. Notamment que les Egyptiens avaient remporté une bataille, mais pas la guerre. »
TSA
Lemmouchia décrit une équipe nationale terrorisée par l’agression de jeudi au Caire. « Des joueurs étaient blancs, livides avant la rencontre. D’autres étaient paralysés et cela s’est vu sur le terrain. Nous sommes des êtres humains, nous avons des familles, des peurs, des joies, comme tout le monde et la FIFA nous a laissé évoluer dans ce contexte », explique le joueur des Verts.
Pour Lemmouchia, la FIFA porte une grande responsabilité dans les événements du Caire. «Personne ne bouge au niveau des instance internationales (...). Cette absence de prise de conscience me dépasse. On a l'impression qu'il ne s'est rien passé, que l'on a juste disputé un match tranquille alors que la peur était présente, cela se sentait»,regrette le joueur. « Si (la FIFA) préfère voir les Egyptiens à notre place en Coupe du monde, qu’elle le dise clairement », précise-t-il.
Avec ce comportement, la FIFA a envoyé un message négatif au monde du football. « Il suffit donc d’organiser des agressions pour remporter un match? », s’interroge-t-il.
Mais pour Lemmouchia, la FIFA n’est la seule responsable de cette situation. La FAF a été inconsciente, en acceptant de jouer le match de samedi dans ces conditions. « Leur responsabilité est également engagée. Ils ont été inconscients sur ce coup. On a, je le répète, joué ce match avec des garçons qui ont été blessés. Moi, on m’a posé trois points de suture sur le cuir chevelu et personne ne m’a demandé si cela me gênait ou non », raconte Lammouchia.
Avant de s’interroger : « que se serait-il passé à votre avis si les Egyptiens avaient été agressés de la sorte à Alger ? Ils auraient immédiatement fait demi-tour, seraient rentrés chez eux, auraient demandé la victoire sur tapis vert et l'auraient obtenu. Là, il n'y a rien et dans deux ou trois mois, si nous sommes éliminés, personne ne se souviendra des évènements du Caire. C'est ça le sport ?»
Malgré cette violence et l’état de choc, les Verts restent confiants, selon Lemmouchia. « On repart tous gonflés à bloc même si cela sera du cinquante-cinquante. Depuis ces incidents on a eu le temps de se dire des choses. Notamment que les Egyptiens avaient remporté une bataille, mais pas la guerre. »
TSA
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