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La notion d'Etat

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  • La notion d'Etat

    Ce qui s'est passé cette semaine au Caire illustre on ne peut mieux la déliquescence de l'Etat.

    Sous d'autres cieux, les pouvoirs publics auraient publiquement pris positions, en lançant des signaux forts en direction des autorités et de l'opinion publique d'Egypte. La garantie de sécurité de nos concitoyens à l'étranger, en cas de défaillance des autorités du pays d'accueil, doit être de la responsabilité de nos pouvoirs publics. Les ministres qui se sont exprimé à ce sujet, semblaient le faire plus à titre personnel; qu'a titre officiel.

    Ne parlons pas de Hadjar, ambassadeur de la fraternité arabe, qui je crois était en âge de faire ses classe au temps de la compagne d'Egypte; mais je ne pense pas qu'il comptait dans les rangs des blindés et fantassins algériens qui se sont battus au Sinaï. Sinon il se serait au moins la légitimité d'ouvrir la bouche.

    Malgré toutes les péroraisons que nous avons eu à subir sur le prétendue retour de la diplomatie algérienne, dans l'épreuve, encore une fois nous nous somme retrouvés orphelins de notre Etat.

    Consolons nous tout de même: la Fifa a eu la bonté de se substituer à l'Etat algérien, pour exiger que la de sécurité de nos concitoyens
    soit garantie!!???
    33
    Au faible niveau de notre diplomatie?
    39,39%
    13
    A la marginalisation des meilleures compétances?
    30,30%
    10
    A l'esprit de résponsabilité de nos gouvernants?
    21,21%
    7
    A l'importance des intérêt économique "Egypto-bureaucratique"?
    9,09%
    3
    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

  • #2
    Envoyé par mob dz
    Ne parlons pas de Hadjar, ambassadeur de la fraternité arabe, qui je crois était en âge de faire ses classe au temps de la compagne d'Egypte; mais je ne pense pas qu'il comptait dans les rangs des blindés et fantassins algériens qui se sont battus au Sinaï. Sinon il se serait au moins la légitimité d'ouvrir la bouche.
    Mais enfin , il s'agit là d'un simple match de foot !
    de F O O T !!!

    Commentaire


    • #3
      simple match de foot????

      passons la parole a quelqu'un d'autre bon à lire

      j'ajoute cette chronique de Salima Tlemçani d'El Watan

      Envoyé par Salima Tlemçani El Watan 17/11/09
      La FIFA a laissé faire

      Encore une fois, les supporters algériens sont violemment tabassés par une foule hystérique au Caire, sous le regard passif, pour ne pas dire complice, de la police égyptienne.


      Un vrai guet-apens qui restera à jamais gravé dans les mémoires des jeunes supporters ; il vient raviver le triste souvenir de Sfax et Sousse, en Tunisie, lorsque les policiers tunisiens ont fait la chasse à l’Algérien, en 2004, en recourant à une violence inouïe. Bilan : un mort et des centaines de blessés parmi les fans de l’équipe nationale. Dans les deux cas, la responsabilité incombe en premier lieu aux autorités algériennes. Elles n’ont pas été fermes et intransigeantes vis-à-vis des pays d’accueil en ce qui concerne la sécurité de leurs ressortissants. Comment peut-on accepter que des milliers de supporters algériens soient lynchés sans que les services de sécurité du pays concerné réagissent ? L’Etat algérien est en droit de réclamer une protection pour ses ressortissants et faire en sorte que jamais ils ne puissent faire l’objet d’embuscades meurtrières sur leur chemin de retour. Dans un pays européen, causer des blessures à trois joueurs d’une quelconque équipe aurait soulevé l’indignation de tous. L’incident aurait même poussé la FIFA à reporter la date du match et à le faire jouer sur un terrain neutre pour sanctionner le pays responsable. Là, il s’agit d’équipes africaines, la prestigieuse FIFA a laissé faire, se contentant de garanties écrites des autorités égyptiennes pour assurer la sécurité des Algériens. Un engagement foulé aux pieds, dès la fin du match, avec le lynchage de centaines de supporters. Devant les graves dérives égyptiennes, la FIFA a observé un silence de marbre comme si ces événements ne concernaient pas une manifestation qu’elle a elle-même organisée et supervisée. Il est vrai que les Egyptiens n’auraient jamais franchi ce pas de violence s’ils avaient en face un Etat fort, qui protège ses ressortissants là où ils sont.

      Presque absentes, les autorités algériennes, en dépit de la gravité de la situation, sont restées attachées aux formules protocolaires. Elles ont carrément déculpabilisé « le pays frère » et pointé un doigt accusateur en direction « d’un groupe isolé ». C’est la phrase que ne cessait de répéter le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, à partir du Caire. Ce qui s’est passé avant et après le match relève de la responsabilité de l’Etat égyptien, dont le devoir est de protéger les supporters algériens – ses invités – et non de les livrer au lynchage et leur asséner un coup de couteau dans le dos. Les graves dérives des uns et les fuites en avant des autres font gronder la rue algérienne, envahie par des milliers de jeunes en colère, réclamant des passeports et des tickets de voyage pour le Soudan afin de remplir les gradins le 18 novembre prochain, lors du match d’appui. Ils veulent juste laver l’affront que les autorités égyptiennes leur ont infligé en chassant à coups de pierres des centaines de leurs compatriotes. Ils veulent tout simplement montrer à ceux auxquels ils ont offert des roses au mois de juin dernier à Blida, lors du match aller, que la violence est le propre des faibles et qu’elle ne peut les empêcher d’aimer le symbole de leur pays, leur équipe nationale. Exprimée haut et fort, cette légitime volonté des Algériens à aller encourager leur équipe à Khartoum doit être soutenue non seulement par l’Etat, mais également par les industriels algériens. Pour une fois, ces derniers sont appelés à mettre la main à la poche pour soutenir l’équipe nationale.


      Par Salima Tlemçani
      Dernière modification par mob_dz, 16 novembre 2009, 21h29. Motif: ajout de la chronique
      Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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      • #4
        Bonjour

        Envoyé par arazigh
        Mais enfin , il s'agit là d'un simple match de foot !
        Quelle lecture simpliste d'un événement qui illustre la situation réelle d'un peuple livré à lui-même et qui doit se faire justice par lui-même !

        Vas dire ça aux 20 000 algériens qui s'apprêtent à se rendre à Khartoum, dont une bonne partie sont bien décidé tenir le rôle de vengeur de l'Algérie, rôle habituellement réservé aux instances gouvernementales et étatiques !


        Ce n'est plus qu'un simple match de foot : L'Algérie vient d'essuyer un affront en Égypte, ses enfants ont été humiliés, frappés, et son gouvernement n'a pas daigné bouger et tu oses dire que ce n'est qu'un simple match de foot ?

        Aujourd'hui près de 20 000 Algériens se préparent à rendre la monnaie de leur pièce aux "sans éducations" d'égyptiens et toi tu présente ça comme un simple match de foot !

        Jamais de l'histoire de ce pays l'Etat algérien n'a été aussi Fantôme , une affaire qui pouvait être réglée sur un fond diplomatique, va maintenant finir chez les Habbacha, à croire que nous sommes encore à l'ère des arènes !

        On a forcé des hommes à jouer un match avec la peur au ventre!! on a jeté des hommes dans un stade au milieu de 80 000 avides de vengeances, prêts à donner la mort s'il le faut aux algériens présents sur place !!


        Piégés, blessés, laissés pour compte en Égypte, comme si ces individus n'avaient pas de représentants, n'avaient pas de gouvernement, ils ont subis sans aucun autre choix que celui d'obéir et de se taire !!

        Arkhass d'El Mouradia ont baissé les oreilles, ils font la sourde oreille à une affaire qui dépasse largement le monde du foot!


        Demain ils vont encore osé parler de "fraternité arabe" ! je ne donne pas cher de la peau de celui qui osera tenir ce discours !

        Quelle est la légitimité effective de l'Etat Algérien auprès des Algériens ?

        Aujourd'hui la cœur battant de cette nation, à savoir les jeunes sont prêts à donner l'exemple, prendre la défense d'Algériens qui ont subis un affront à l'étranger ce dont se montre incapable la diplomatie algérienne !



        Le dernier vendu algérien est prêt à le faire, alors que ceux habilités pour ça, font les Toutous de service !


        Donc OUI c'est une Affaire de la Notion d'Etat, et non ce n'est plus une simple affaire de FOOT ! C'est une Affaire du peuple Algérien !




        ../..
        Dernière modification par l'imprevisible, 17 novembre 2009, 04h57.
        “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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        • #5
          >>>Arkhass d'El Mouradia ont baissé les oreilles

          Non, Bouteflika a mobilisé les avions de l'ANP en plus de 30 appareils AH comme s'il s'agissait d'un tremblement de terre.

          Il a délivré les passeports en 24 h comme si un tsunami menaçait les côtes algériennes.

          Attendons un peu, je parie avec toi, que la prochaine rencontre avec Moubarak va être explosive. Selon les mauvaises langues El Mouradia s'est transformée en une immense salle de Karaté ou tout le monde se balade en kimono Blanc arborant des ceinture rouges et vertes, les séances d'entraînement ont commencé en observant un silence absolu (il est interdit de parler avec la bouche, seulement en agitant les 4 pattes). Le tout sous la bienveillance de deux maîtres Japonais de premier plan.

          Bouteflika et son staff nous ont habitué à envoyer des dobermans livrer bataille à leur place, pourquoi voudrais tu qu'il changent de tradition.
          J'imagine bien les Illyoushines attérir à Khartoum avec la troupe chauffée à blanc. Lachée dans les rues de Khartoum elle "fera" bonne figure, lavera l'affront sur les bords du nil en utilisant la lessive fournie gracieusement par la FIFA.

          Et ceci s'applique également sur le cas Moubarak qui considère Bouteflika comme un khadafi bis, les 2 personnages ne peuvent se voir même en portrait (c'est vieux comme histoire) chaqun mobilise ses Hercules C-130 et Ses Illyoushines pour gonfler la troupe et donc le torse chez Omar El Bachir, lequel voit ce duel comme une bonne occasion pour faire bonne figure et tirer profit de l'exploit que vont réaliser ses soldats sur leur propre terre.

          Le vendredi prochain, les choses vont être récupérées, maîtrisés. La machine à broyer et recycler la vérité va passer par là. La chaussée sera propre, pas la moindre canette de coca, pas le moindre papier et ceci quelque soit l'issue de cette rencontre et de ce qui s'en suivera.

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          • #6
            Improvisation

            L'improvisation et la gesticulation ne peuvent tenir lieu de réaction.

            L'Etat algérien, tourne à 5 % de son potentiel, du fait même de ses plus haut dirigeants.

            L'attitude de Malik el Intidhar tiens plus de la manœuvre politicienne que de l'expression de la souveraineté de l'Etat.

            L'annonce: cette tbikha destinée à gaver l'opinion nationale, n'est pas à confondre avec les trésors d'ingéniosité et d'intelligence que des cadres civils et militaire déploient ces jours-ci pour donner une expression organisée et pacifique à la l'élan de contestation et de mobilisation que suscite l'agression de notre équipe nationale et de ses supporters.

            C'est l'absence d'une attitude ferme de notre Etat qui a ouvert la voie aux actes de violences visant les ressortissants Égyptiens et leurs biens en Algérie.

            Il ne faut se méprendre, en ciblant Djezzy, les jeunes algériens s'en prennentaussi aux protecteurs d'OTA, à ces intérêts occultes qui torpillent notre Etat de l'intérieure; et qui nourissent tous les silences coupables.
            Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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            • #7
              Bon à lire

              Analyse à paraitre dans Le quotidien d'oran d'aujourd'hui

              Envoyé par Kharroubi Habib


              Des appels qui suintent d’hypocrisie


              Les appels au calme et à la retenue lancés à la veille de la rencontre de Khartoum par les autorités tant à Alger qu’au Caire à leurs opinions publiques respectives sonnent faux et suintent une hypocrisie innommable. Comment en effet demander à la rue de garder son calme et faire preuve de sagesse quand, dans le même temps, les sphères officielles attisent ses humeurs guerrières en préparant le rendez- vous du Soudan comme s’il s’agit d’une véritable opération militaire. Il n’y a qu’à voir la logistique et les moyens financiers que les deux Etats ont mobilisés pour l’occasion.

              Des appels donc qui sont sans effets et ne servent qu’à donner bonne conscience à leurs auteurs. Si elles avaient réellement voulu conserver au challenge qui oppose leurs équipes nationales son caractère exclusivement sportif, ces autorités auraient dû s’y prendre plus tôt. Sans brider la ferveur patriotique qu’une telle confrontation suscite inévitablement parmi les supporters des deux teams nationaux, elles pouvaient en effet d’entrée faire savoir qu’il y a des lignes rouges en la circonstance dont la transgression n’est pas tolérable à tout point de vue, surtout quand l’amitié et le respect entre peuples risquent d’en faire les frais.


              Au mieux, les responsables étatiques algériens et égyptiens ont fauté par mésestimation des passions qu’un match de football, avec pour enjeu la qualification à la Coupe du monde, est susceptible de provoquer au sein de leurs peuples. Ce qui expliquerait la passivité dont ils ont fait preuve quand tous les signaux indiquaient pourtant que le climat qui s’est créé autour des préparatifs du match du Caire allait provoquer l’irrattrapable dérapage.
              Mais à notre avis, c’est le pire qui a inspiré leur comportement, à savoir politiser à dessein l’évènement sportif et les dépassements auxquels il donnerait lieu entre supporters. Les sphères du pouvoir, celles du Caire et d’Alger, ont, nous semble-t-il, trouvé leur compte dans la ferveur patriotique que la rencontre a soulevée. L’union nationale sacrée que les deux régimes en place, ici et là, n’ont pu faire autour d’eux sur leurs politiques et gouvernances, leur est, nous semble-t-il, apparue possible en jouant sur la fibre patriotique de leurs peuples. En faisant de la confrontation footballistique un évènement où seraient censés se jouer le destin et l’honneur, ici de l’Algérie et là celui de l’Egypte. Sauf qu’à ce jeu malsain, l’on sait comment ça commence, mais presque jamais comment cela se termine.

              A Khartoum, il y aura un gagnant et un perdant. Les autorités, dans le premier cas, bénéficieront inévitablement mais momentanément de l’enthousiasme populaire que générera la victoire. Celles qui auront à gérer la défaite auront à faire avec l’immense déception de tout un peuple qui, pour l’occasion, pourrait se rappeler la responsabilité de leur régime et ses dirigeants dans le surcroît d’humiliation que lui inflige cette défaite.
              Dans quelques heures, le sort tranchera et, pour certains, ce sera bien un moment de vérité.
              Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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              • #8
                Et Toc!

                lu dans la presse



                المطلوب سنوات لرأب الصدع وترميم شرخ خلفه تعصّب وعنف مصري
                أزمة ديبلوماسية وحرب باردة بين الجزائر ومصر
                2009.11.17
                سميرة بلعمري

                أجرى رئيس الوزراء المصري أحمد نظيف اتصالا هاتفيا عشية يوم الأحد، بالوزير الأول أحمد أويحيى، مطالبا السلطات الجزائرية بتوفير الحماية لرعاياها المصريين بالجزائر، وفيما تناقلت كل القنوات المصرية الحكومية والخاصة نبأ محادثة نظيف لأويحيى، لم تؤكد خارجيتنا أو إحدى القنوات الإعلامية الرسمية الخبر، الذي أكده سفير الجزائر بالقاهرة عبد القادر حجار، "للشروق"، في وقت تبين كل المؤشرات وجود أزمة دبلوماسية عميقة وحربا باردة وشرخا أصاب العلاقة بين البلدين.

                Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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                • #9
                  Non, Bouteflika a mobilisé les avions de l'ANP en plus de 30 appareils AH comme s'il s'agissait d'un tremblement de terre.

                  Il a délivré les passeports en 24 h comme si un tsunami menaçait les côtes algériennes.
                  Tu veux dire qu'il a essayé de se débarrasser du problème en passant la patate chaude à d'autres?
                  La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

                  Commentaire


                  • #10
                    "Tu veux dire qu'il a essayé de se débarrasser du problème en passant la patate chaude à d'autres?"
                    esperant pour lui et a ses clowns-ministre que la patate serait refroidis par une victoire sinon .......le chaudron qui bouille depuis ......:22:
                    "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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                    • #11
                      Bonjour,

                      Azul l'imprevisible

                      en résumé PEUPLE ORPHELIN
                      Rebbi yerrahmek ya djamel.
                      "Tu es, donc je suis"
                      Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                      • #12
                        Azul,

                        La garantie de sécurité de nos concitoyens à l'étranger, en cas de défaillance des autorités du pays d'accueil, doit être de la responsabilité de nos pouvoirs publics.
                        Il faudrait peut-être distinguer les deux phases principales de cet événement:

                        1- Notre équipe nationale a été agressée: s'assurer que le pays hôte respecte bien son obligation de sécuriser les équipes en visite incombe à la FIFA. Cela veut dire que les requêtes de pénalités ne peuvent se faire que par le billet de cette institution; c'est peut-être pour cela que la réaction des officiels Algériens n'étaient pas publiques.

                        2- Nos supporters sont agressés au Caire avec la bénédiction des autorités Égyptiennes / Un match barrage doit se jouer à Khartoum. L'essentiel de mon exposé portera sur cette actualité :

                        Notons que la réaction des ministres sur place était virulente; et qu'un ministre en déplacement ne s'exprime jamais de façon irréfléchie et de son propre chef. Nos ministres ont annoncé qu'il s'apprêtaient à remettre des rapports détaillés à leur retour à Alger afin de préparer une réponse du gouvernement.

                        On peut se demander légitimement, pourquoi cette réponse tarde à venir ? A mon avis, deux éléments essentiels :

                        1- Une partie de nos supporters étaient encore en Égypte et les autorités égyptiennes les prenaient en quelque sorte en otage en refusant de les transférer à Karthoum. Afin de ne pas les exposer d'avantage à la vindicte des Égyptiens, que le gouvernement de ce pays maintenant via ses médias, il fallait temporiser jusqu'à leur exfiltration.
                        On peut mesurer l'importance de cet objectif en notant que les autorités Algériennes ont réquisitionné des avions militaires pour les transférer à Karthoum et croyez-moi réquisitionner des avions militaires pour faire sortir des civils d'un pays étranger n'intervient que dans des circonstances de troubles exceptionnels (guerres, catastrophes naturelles).

                        2- Il y a un match qui doit se jouer à Khartoum et il faut éviter, au maximum, les heurts violents qui peuvent déboucher sur des centaines de morts. Réagir de façon violente vis-à-vis de l'Égypte à se moment-là reviendrait:

                        A)- A renoncer à la coopération des autorités égyptiennes pour évaluer le nombre réel de morts, de disparus et acheminer les éventuels dépouilles (et ça prend du temps). Sans les rapports de sécurité du pays hôte, il est impossible pour un consulat de dresser des listes....

                        B)- Perdre l'avance et le statut de victime dont l'Algérie jouit, pour cette affaire, auprès de l'opinion internationale. Dans le contexte vif de l'après-match, communiquer avec transparence sur la réelle portée des violences cairotes reviendrait à embraser Khartoum et à compromettre la sécurité des quelques 15.000 Égyptiens qui vivent à Alger.....

                        Donc, il me semble que dans votre sondage, il manque la grille: "Je suspends mon opinion, en attendant dimanche prochain".

                        A mon humble avis, la réaction des autorités Algériennes vis-à-vis de l'Égypte va être violentes; j'en veux pour preuve, les petits signes avant-coureurs et les subtilités de communication :

                        1- Les députés FLN et El Islah ont demandé la rupture d'abord économique et ensuite politique avec l'Égypte....

                        2- Les infrastructures des principaux acteurs économiques égyptiens en Algérie sont physiquement touchés, comme pour dire aux Égyptiens, si vous ne collaborez pas : le gouvernement Algérien s'en prendra (par la loi...) à vos intérêts économiques dans notre pays.

                        3- L'envoi d'une délégation importante au Soudan (à sa tête Belkhadem) dont l'objectif avoué est de "soutenir l'équipe nationale et les supporters Algériens", que le gouvernement a cela dit en passant envoyé par dizaine de milliers....

                        De toutes les façons, une réaction ferme est inévitable, il en va de son avenir politique... Alors au fond, pour l'instant, je suspends mon jugement en attendant la réaction officielle du gouvernement après le match....Pour l'heure, ce que je reproche au gouvernement Algérien est ce qu'au fond, ce qu'on peut toujours lui reprocher: une très mauvaise communication !






                        Dernière modification par Dandy, 18 novembre 2009, 10h39.

                        Commentaire


                        • #13
                          C'est un point de vue.

                          Seulement pour moi deux petites choses seulement:

                          Nos gouvernant auraient avec toute la fermeté nécessaire:

                          1) Qu'il était hors de question de laisser notre équipe nationale entrer dans une arène. Et, qu'en l'absence de réaction ferme des autorités sportives; notre équipe nationale ne disputerait pas le match. mettant ainsi la fifa devant ses responsabilités.

                          2) Rappeler les obligations du pays hôte; dire clairement qu'en aucun cas nos supporters ne pouvaient être exposés à des menaces ou des actes d'agression; et affirmer que si l'Algérie est acculée elle mobilisera les moyens nécessaire pour le rapatriement immédiats de ses ressortissants.

                          De cela l'Etat était redevable dès le caillassage du bus de l'Équipe nationale.

                          Les "réactions" de la 25ième heure, fifa et gouvernement, ne sont d'aucune utilité.


                          Espérons qu'en ce moment nos supporters et nos joueurs se trouvent dans des conditions où ils peuvent être mis à l'abri de toute violence; et que tous les scénarios ont été envisagés par les cadres qui ont à charge de donner corps à la fuite en avant du prince de l'attente. Car au delà des annonces démagogiques et politicienne il aura fallu, je l'espère, toutes l'intelligence de cadres anonymes pour cette marche vers Khartoum ne soit pas une marche vers une nouvelle arène.
                          Dernière modification par mob_dz, 18 novembre 2009, 12h56.
                          Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

                          Commentaire


                          • #14
                            si cette information cité par Dandy dans un autre topic (ici )est confirmée

                            وأكد صحة ما نشر في بعض وسائل الإعلام بشأن اعتزام الفيفا نقل المباراة من القاهرة، وقبول بوتفليقة بالإبقاء عليها في العاصمة المصرية بعد مناشدة الرئيس مبارك له، وتعهده بحماية المنتخب والأنصار الجزائريين، ولكن بوتفليقة تفاجئ بتكرر الاعتداءات على الأنصار بشكل واسع في أعقاب المباراة.
                            Les responsabilités sont fixées!!

                            La source du journal El qods El 3arabi, confirme que la Fifa avait envisagé de déplacer le lieu de la rencontre; mais Boutflika sur l'insistance de Moubarek a acquiescé à son maintien au Caire. Tebkha interne dont les joueurs ont fait les frais....

                            L'éditorialiste Tayeb Belghiche d'El Watan apporte un éclairage dans l'édition du 18/11

                            Les promesses non tenues de Moubarak

                            Respecter des engagements ne semble pas faire partie de la culture égyptienne. Après le caillassage du bus de l’équipe nationale à son arrivée au Caire, le président Hosni Moubarak aurait téléphoné à son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, pour s’excuser de l’incident et pour lui promettre que plus rien n’arrivera aux Algériens.


                            On connaît la suite, le guet-apens n’ayant pas réussi apparemment à apaiser la haine égyptienne. Le président Moubarak n’en est pas à son premier mensonge avec l’Algérie. En 1987, s’est tenue à Addis-Abeba (Ethiopie) un sommet de l’Organisation de l’unité africaine. Il y avait, entre autres, à l’ordre du jour, l’élection des 5 secrétaires généraux de l’organisation. L’un d’eux était l’Algérien Lamine Alouane, qui avait déjà fait deux mandats et postulait pour un troisième. Il avait comme concurrents, pour représenter l’Afrique du Nord, un Tunisien, un Libyen et un Egyptien. Les deux premiers ont été éliminés au premier tour. Ne restaient donc en course que l’Algérien et l’Egyptien. Il se faisait tard et les chefs d’Etat étaient fatigués. Il a alors été décidé de reprendre les opérations de vote le lendemain matin à 10h. C’est alors que Hosni Moubarak se précipite vers Chadli Bendjedid et lui dit discrètement qu’il a décidé de retirer la candidature de son poulain. Ce qui voulait dire que Lamine Alouane allait être reconduit à son poste sans vote. Fort de cette promesse, le président algérien quitte la capitale éthiopienne à 9h du matin pour Alger. Coup de théâtre. Voyant Chadli absent, Moubarak, dont aucun chef d’Etat n’était au courant de son engagement avec son homologue algérien, maintient en course le candidat égyptien et c’est ce dernier qui est élu. Pourtant, l’Algérie a toujours été correcte avec les Egyptiens et a toujours soutenu leurs candidatures dans les forums internationaux. Récemment encore, le même Moubarak a téléphoné à Bouteflika pour lui demander d’appuyer la candidature égyptienne au poste de secrétaire général de l’unesco. Le président algérien a donné son accord et tenu sa promesse, alors même qu’il y avait un Algérien, en l’occurrence l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, engagé dans la course pour ce poste. Il est temps de mettre fin à des relations faites de fourberie et de dire « l’Algérie avant tout ». Ce que l’on appelle la « fraternité arabe » fonctionne à sens unique au détriment des Algériens.


                            Par Tayeb Belghiche
                            Dernière modification par mob_dz, 19 novembre 2009, 01h45.
                            Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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