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Compagnie de renommée internationale, fondée aux Etats-Unis d’Amérique par un Algérien, Kirtas Technologies, leader en matière de numérisation de livres, sonde le marché algérien. Lotfi Belkhir, fondateur, est venu à Alger pour mieux faire connaître sa société.
Kirtas a été fondée en 2001 autour de la volonté de transformer en format numérique l’immense savoir contenu dans les rayons des bibliothèques, dans les archives publiques et au niveau des entreprises avec pour credo : « Le transfert du savoir de l’alphabétique au numérique ».
La compagnie compte aujourd’hui parmi ses clients, Microsoft, les Nations unies, La Bibliothèque britannique, la société Novartis, la bibliothèque présidentielle de Yeltsin en Russie, la bibliothèque du Malik Fahd an Arabie Saoudite et d’innombrables autres institutions académiques et culturelles à travers le monde, comptant plus de 200 installations.
Son point fort est la solution BSE Pro, un logiciel de traitement de l’image appuyée par une OCR ainsi que la création de fichiers PDF couvrant plus de 180 langues, y compris.Dans la perspective de créer une véritable bibliothèque numérique, les documents devront être au préalable convertis en mode texte (mode OCR) par un procédé optique de reconnaissance des caractères. Cela permettra par la suite de réaliser des recherches plus fines dans ces documents. En 2008, il a été décidé la création d’une filiale destinée à couvrir le Maghreb et l’Afrique du Nord dans le domaine de la numérisation. Le choix de l’Algérie était incontournable et en mars 2008, Kirtas Maghreb était née. Elle est dotée d’un capital de 300 000 USD. La gamme des produits représente un moyen de préservation et d’accès électronique en matière de prévention contre la détérioration du papier face aux conditions climatiques, aux catastrophes naturelles et même face à la main de l’homme, tout en permettant un accès et une diffusion efficaces et illimités par les restreintes géographiques.
Les avantages de la numérisation sont incontestables et même si l’on ne peut la considérer uniquement comme un procédé de conservation, elle réduit la consultation des documents fragiles qui sont ainsi épargnés et offre, en plus, une grande capacité de stockage, tout en permettant la recherche et l’intervention sur le document. Enfin, elle démultiplie l’accès aux documents, en particulier l’accès à distance. Les documents numérisés ne devraient pas s’adresser à la seule recherche, mais aussi au grand public. La bibliothéconomie est, depuis le milieu des années 1990, marquée par la double révolution du tout numérique et du développement des réseaux. Depuis lors, l’utilisation de l’internet, ajoutée à la généralisation et à l’apparition des livres numériques, a amené de profonds changements dans notre rapport avec l’écrit.
La technologie numérique, les multimédias et les réseaux perturbent les points de repère du monde du livre basé depuis plus de cinq siècles sur les valeurs de l’imprimerie. Comme lors des précédentes évolutions (culture orale vers la culture écrite, puis culture écrite vers la culture du livre), l’adoption du numérique génère encore de vifs débats puisque les dépositaires de savoir ont toujours eu une réaction de peur face à l’idée de perdre leur identité, du fait de l’apparition des nouvelles techniques.
Par El Watan
Kirtas a été fondée en 2001 autour de la volonté de transformer en format numérique l’immense savoir contenu dans les rayons des bibliothèques, dans les archives publiques et au niveau des entreprises avec pour credo : « Le transfert du savoir de l’alphabétique au numérique ».
La compagnie compte aujourd’hui parmi ses clients, Microsoft, les Nations unies, La Bibliothèque britannique, la société Novartis, la bibliothèque présidentielle de Yeltsin en Russie, la bibliothèque du Malik Fahd an Arabie Saoudite et d’innombrables autres institutions académiques et culturelles à travers le monde, comptant plus de 200 installations.
Son point fort est la solution BSE Pro, un logiciel de traitement de l’image appuyée par une OCR ainsi que la création de fichiers PDF couvrant plus de 180 langues, y compris.Dans la perspective de créer une véritable bibliothèque numérique, les documents devront être au préalable convertis en mode texte (mode OCR) par un procédé optique de reconnaissance des caractères. Cela permettra par la suite de réaliser des recherches plus fines dans ces documents. En 2008, il a été décidé la création d’une filiale destinée à couvrir le Maghreb et l’Afrique du Nord dans le domaine de la numérisation. Le choix de l’Algérie était incontournable et en mars 2008, Kirtas Maghreb était née. Elle est dotée d’un capital de 300 000 USD. La gamme des produits représente un moyen de préservation et d’accès électronique en matière de prévention contre la détérioration du papier face aux conditions climatiques, aux catastrophes naturelles et même face à la main de l’homme, tout en permettant un accès et une diffusion efficaces et illimités par les restreintes géographiques.
Les avantages de la numérisation sont incontestables et même si l’on ne peut la considérer uniquement comme un procédé de conservation, elle réduit la consultation des documents fragiles qui sont ainsi épargnés et offre, en plus, une grande capacité de stockage, tout en permettant la recherche et l’intervention sur le document. Enfin, elle démultiplie l’accès aux documents, en particulier l’accès à distance. Les documents numérisés ne devraient pas s’adresser à la seule recherche, mais aussi au grand public. La bibliothéconomie est, depuis le milieu des années 1990, marquée par la double révolution du tout numérique et du développement des réseaux. Depuis lors, l’utilisation de l’internet, ajoutée à la généralisation et à l’apparition des livres numériques, a amené de profonds changements dans notre rapport avec l’écrit.
La technologie numérique, les multimédias et les réseaux perturbent les points de repère du monde du livre basé depuis plus de cinq siècles sur les valeurs de l’imprimerie. Comme lors des précédentes évolutions (culture orale vers la culture écrite, puis culture écrite vers la culture du livre), l’adoption du numérique génère encore de vifs débats puisque les dépositaires de savoir ont toujours eu une réaction de peur face à l’idée de perdre leur identité, du fait de l’apparition des nouvelles techniques.
Par El Watan