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Faut-il jouer le match de mercredi prochain au Soudan face à l’Egypte ? A quelques heures de la rencontre décisive pour la qualification au Mondial 2010, la question se pose. Quels que soient le résultat du match et le nom de l’équipe qualifiée pour l’Afrique du Sud, l’esprit du Mondial sera le grand absent de la rencontre de mercredi prochain. Les valeurs saines et positives longtemps véhiculées par le football et le Mondial, comme la tolérance et le fairplay, ont été tuées samedi dernier au Caire par les Egyptiens, avec la complicité de la FIFA.
Et même avec toute la mauvaise foi des Egyptiens qui ont accusé les Verts de s’être eux-mêmes blessés dans le bus, on peut difficilement accuser les Algériens d’avoir provoqué cette situation.
Le premier responsable de ce drame est la FIFA. En décidant de ne pas sanctionner l’Egypte et de maintenir le match après les graves incidents de jeudi dernier au Caire, l’instance internationale a créé un précédent grave. Aujourd’hui, la recette de la victoire est simple : il suffit de mobiliser des supporters qui attaquent le bus de l’équipe adverse. Les joueurs de cette dernière, déstabilisés, feront une mauvaise prestation sur le terrain et l’équipe qui accueille gagne.
Qui pourra empêcher dans l’avenir d’autres équipes d’agir de la sorte pour se qualifier ? La FIFA, en refusant de sanctionner l’Egypte, a déjà donné son feu vert à tous les futurs dérapages. Un porte-parole de la FIFA, interrogé par TSA, a même osé affirmer que « les événements qui se produisent à l’extérieur du stade ne concernent pas la FIFA ». Mercredi, à Khartoum, les supporters pourraient bien le prendre au mot.
Car, au regarde de l’évolution de la situation, mercredi, on risque d’assister à tout sauf à une rencontre de football qui départagera deux équipes. Le Soudan est un pays pauvre et mal équipé en forces antiémeutes pour gérer d’éventuels débordements. Son choix par le FIFA est incompréhensible.
Humiliés, les supporters algériens vont chercher à se venger. Ils ont déjà montré leur détermination en s’attaquant aux symboles de l’Egypte en Algérie. Pour leur part, gonflés à bloc par le « succès » de leur équipe au Caire, les supporters égyptiens vont chercher à confirmer qu’ils sont supérieurs. L’affrontement est inévitable. Et on peut d’ores et déjà désigné le seul responsable du bain de sang qui s’annonce : la FIFA et son président Joseph Blatter.
TSA
Et même avec toute la mauvaise foi des Egyptiens qui ont accusé les Verts de s’être eux-mêmes blessés dans le bus, on peut difficilement accuser les Algériens d’avoir provoqué cette situation.
Le premier responsable de ce drame est la FIFA. En décidant de ne pas sanctionner l’Egypte et de maintenir le match après les graves incidents de jeudi dernier au Caire, l’instance internationale a créé un précédent grave. Aujourd’hui, la recette de la victoire est simple : il suffit de mobiliser des supporters qui attaquent le bus de l’équipe adverse. Les joueurs de cette dernière, déstabilisés, feront une mauvaise prestation sur le terrain et l’équipe qui accueille gagne.
Qui pourra empêcher dans l’avenir d’autres équipes d’agir de la sorte pour se qualifier ? La FIFA, en refusant de sanctionner l’Egypte, a déjà donné son feu vert à tous les futurs dérapages. Un porte-parole de la FIFA, interrogé par TSA, a même osé affirmer que « les événements qui se produisent à l’extérieur du stade ne concernent pas la FIFA ». Mercredi, à Khartoum, les supporters pourraient bien le prendre au mot.
Car, au regarde de l’évolution de la situation, mercredi, on risque d’assister à tout sauf à une rencontre de football qui départagera deux équipes. Le Soudan est un pays pauvre et mal équipé en forces antiémeutes pour gérer d’éventuels débordements. Son choix par le FIFA est incompréhensible.
Humiliés, les supporters algériens vont chercher à se venger. Ils ont déjà montré leur détermination en s’attaquant aux symboles de l’Egypte en Algérie. Pour leur part, gonflés à bloc par le « succès » de leur équipe au Caire, les supporters égyptiens vont chercher à confirmer qu’ils sont supérieurs. L’affrontement est inévitable. Et on peut d’ores et déjà désigné le seul responsable du bain de sang qui s’annonce : la FIFA et son président Joseph Blatter.
TSA
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